thème : international
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mardi 18 décembre 2012 à 18h30

2 parties : 1 2

Projections débats « Tunisie, France - Nocturne #1 »

Dans le cadre du festival « émancipation, cinéma des luttes populaires »

Thalassothérapie

Film du Collectif Los Solidarios, 52 min., 2011.

Récits et images de la bataille de la population contre l'Etat et ses symboles dans la ville de Thala, lors de la grande étape de la révolution tunisienne en décembre et janvier 2011.

Invité : Barbara, du Collectif Los Solidarios

Mirage vert

Film de Habib Ayeb et Nadia Kamel, 40 min., 2011.

Un film-documentaire tourné dans le village de Demmer situé dans le Jbel Demmer (Gouvernorat de Medenine - délégation Bénikheddache). Le film se veut être une critique des modèles de développement surtout dans l'agriculture et la gestion des ressources naturelles dont l'eau.

Invité : Habib Ayeb et Nadia Kamel

  • Repas : Couscous
  • Concert : Première ligne

Fellagha 2011

Film de Rafik Omrani, 52 min., 2011.

Histoire de la première grande occupation de la place de la Kasbah de Tunis à la fin du mois de janvier 2011. Témoignages de militants à propos de la violente répression, de l'organisation des manifestants pendant plusieurs semaines, et archives de cet évènement fondamental de l'après 14 janvier, resté méconnu.

Aux champs-elysées

Film de Rania Majdoub, 4 min., 2011.

La vie quotidienne d'un clochard parisien au long des échéances électorales.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/23701
Source : programme ci-dessous


Festival « émancipation, cinéma des luttes populaires »

Du 3 au 21 décembre 2012

  • Organisé par : Sud Etudiant et le Collectif Palestine Paris 8
  • Soutenu par : le M.U.R., L'Autrement et Génération Palestine.

Un film peut-il changer une vie, ou une société? Une révolution produit-elle des films? Pendant trois semaines, à l'université Paris 8 de Saint-Denis, nous organisons quinze soirées de projections de films qui parlent de sociétés en transformation. Nous cherchons à rendre visibles les projets des luttes populaires, des résistances, de celles et ceux qui désobéissent aux représentations habituelles du monde. Autour de ces films et de ces soirées qui les accompagnent, nous vous proposons de faire de l'université un lieu de rencontre, un espace de prise de parole et de conscience, contre l'ennui de notre propre quotidien, fait d'une routine dans laquelle la rencontre et le dialogue disparaissent peu à peu. Des concerts, des repas, des discussions viendront ainsi rythmer ce festival que nous voulons comme une situation dans laquelle tous les habitants des quartiers de Saint-Denis, et de plus loin, pourront venir partager avec nous, collectifs et associations de Paris 8.

« Nous devons réfléchir à la relation de notre histoire avec des luttes comparables ailleurs dans le monde », disait de son côté l'historien palestinien Edward Saïd. Ce festival se propose de suivre cette démarche. Devenir ce que nous sommes, voilà l'invitation du réalisateur palestinien Elia Suleiman, dont nous projetterons les deux longs métrages lors de la nocturne qui viendra clôturer le festival. Une autre nocturne reviendra, à travers plusieurs documentaires et courts-métrages, sur les luttes populaires en Tunisie. Mais nous irons aussi voir ce qui se passe en Algérie, au Maroc, en Turquie, en Syrie, en Iran, en Chine, dans les camps de migrants à Calais en France.

Si elles se concrétisent dans la rue, face aux ennemis des classes populaires, nos luttes doivent aussi emprunter les chemins de la rencontre et du partage des idées, ces chemins d'émancipation qui construisent les regards personnels plutôt que la contemplation des dogmes abstraits, contre l'autorité et la morale dominantes.

Source : message reçu le 26 novembre 18h