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vendredi 7 décembre 2012 à 18h30

2 parties : 1 2

Projection débat « Libres dans la prison de Gaza »

Film de Chris Den Hond et Mireille Court, 25 min., 2012.

Dans le cadre du festival « émancipation, cinéma des luttes populaires »

Fin 2011, 1028 prisonniers palestiniens ont été relâchés en échange du soldat israélien Gilad Shalit. Le film donne un visage à ces résistants, inconnus dans le monde. Pour les rencontrer, les réalisateurs ont dû emprunter un des tunnels à Rafah. Les ex-détenus racontent la prison : l'interrogatoire, l'isolement, le manque de soins médicaux, la brutalité des geôliers, l'interdiction de visites familiales, les grèves de la faim et aussi la joie de la libération.

En partenariat avec Génération Palestine.

Avec:

  • Chris Den Hond et Mireille Court, réalisateurs « Libres dans la prison de Gaza » (2012, 25 min)
  • Ibrahim Bornat, président de « 48, Association for heritage and documentation of crimes of the occupation »
    « Temoignage d'un ancien prisonnier palestinien et enjeux de la solidarite avec les détenus »
  • Reportage « Enfance en prison » (Alarz tv, 10 min)
  • Mathieu Rigouste, sociologue « Similarites et influences entre les systemes repressifs francais et israeliens »
  • Mustapha, mouvement Emergence, « LA SITUATION DES PRISONNIERS PALESTINIENS»

Page Facebook de l'évènement : http://www.facebook.com/events/1250793315059804/

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/23697
Source : http://www.facebook.com/events/12507933150598
Source : message reçu le 3 décembre 23h
Source : programme ci-dessous


Festival « émancipation, cinéma des luttes populaires »

Du 3 au 21 décembre 2012

  • Organisé par : Sud Etudiant et le Collectif Palestine Paris 8
  • Soutenu par : le M.U.R., L'Autrement et Génération Palestine.

Un film peut-il changer une vie, ou une société? Une révolution produit-elle des films? Pendant trois semaines, à l'université Paris 8 de Saint-Denis, nous organisons quinze soirées de projections de films qui parlent de sociétés en transformation. Nous cherchons à rendre visibles les projets des luttes populaires, des résistances, de celles et ceux qui désobéissent aux représentations habituelles du monde. Autour de ces films et de ces soirées qui les accompagnent, nous vous proposons de faire de l'université un lieu de rencontre, un espace de prise de parole et de conscience, contre l'ennui de notre propre quotidien, fait d'une routine dans laquelle la rencontre et le dialogue disparaissent peu à peu. Des concerts, des repas, des discussions viendront ainsi rythmer ce festival que nous voulons comme une situation dans laquelle tous les habitants des quartiers de Saint-Denis, et de plus loin, pourront venir partager avec nous, collectifs et associations de Paris 8.

« Nous devons réfléchir à la relation de notre histoire avec des luttes comparables ailleurs dans le monde », disait de son côté l'historien palestinien Edward Saïd. Ce festival se propose de suivre cette démarche. Devenir ce que nous sommes, voilà l'invitation du réalisateur palestinien Elia Suleiman, dont nous projetterons les deux longs métrages lors de la nocturne qui viendra clôturer le festival. Une autre nocturne reviendra, à travers plusieurs documentaires et courts-métrages, sur les luttes populaires en Tunisie. Mais nous irons aussi voir ce qui se passe en Algérie, au Maroc, en Turquie, en Syrie, en Iran, en Chine, dans les camps de migrants à Calais en France.

Si elles se concrétisent dans la rue, face aux ennemis des classes populaires, nos luttes doivent aussi emprunter les chemins de la rencontre et du partage des idées, ces chemins d'émancipation qui construisent les regards personnels plutôt que la contemplation des dogmes abstraits, contre l'autorité et la morale dominantes.

Source : message reçu le 26 novembre 18h