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dimanche 16 décembre 2012 à 14h

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Manifestation « mariage pour tous »

Pour l'égalité maintenant, contre les discriminations tout le temps !

En faveur du droit au mariage pour tous les couples et de l'homoparentalité.

Trajet / parcours: Départ à 14h de Bastille

Place de la Bastille -> rue Saint Antoine -> rue de Rivoli -> Pont au change -> Boulevard du Palais -> Pont Saint Michel -> Boulevard Saint Michel -> Place Edmond Rostand (La manifestation terminera Place Edmond Rostand et non pas à Opéra)

Le 7 novembre dernier, le projet de loi sur l'ouverture du mariage aux couples de même sexe et la reconnaissance de l'homoparentalité a été présenté en Conseil des ministres. Dès le lendemain, les auditions parlementaires commençaient à l'Assemblée Nationale. Quatorze ans après le vote du Pacs, la marche législative vers l'Egalité pour toutes et tous reprend enfin.

La France désigne les lesbiennes, les gays, les bis et les trans (LGBT) comme des citoyennes et citoyens de seconde zone en leur refusant l'égalité d'accès aux droits - et ceci au seul motif de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre. 11 pays ont ouvert le droit au mariage pour les couples de même sexe, dont 6 pays membres de l'Union Européenne. La seule conséquence a été l'égalité des droits.

Ouvrir le mariage et son corollaire l'adoption aux couples de même sexe mariés, comme le prévoit le projet de loi dans son périmètre actuel, est un pas vers la levée des discriminations dont sont aujourd'hui victimes les LGBT. C'est un progrès mais nous ne saurions nous en satisfaire.

Nous réclamons que l'ensemble des mesures pour lesquelles François Hollande s'est engagé durant sa campagne fassent partie de ce projet de loi. Cette loi ne doit pas être circonscrite à une loi sur le mariage : elle doit permettre aux LGBT d'être considérés comme des citoyennes et citoyens à part entière à titre individuel, en couple, au sein de leur famille et dans la société entière. Les parlementaires doivent ouvrir la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, l'accès à l'adoption aux couples non mariés, et donner aux couples de même sexe la possibilité de créer un lien de filiation avec leurs enfants selon les mêmes modalités que celles aujourd'hui à disposition des couples hétérosexuels, dans et en dehors du mariage. Nous demandons également une réforme du partage de l'autorité parentale afin que tous les enfants soient protégés et tous les parents reconnus quel que soit le schéma familial.

François Hollande s'était engagé pour le respect des droits fondamentaux des personnes Trans avec une réforme législative leur permettant d'avoir des papiers d'identité conformes à leur genre sans obligation de stérilisation ou de parcours médical. Nous lui en rappelons son urgence et sa nécessité.

La loi mettra ainsi fin aux discriminations institutionnelles dont sont victimes les LGBT et qui cautionnent aujourd'hui tous les propos et comportements lesbophobes, homophobes, biphobes et transphobes. Nous n'oublions pas que cette discrimination quotidienne est facteur de mal-être, notamment chez les jeunes qui enregistrent des taux record de tentatives de suicide, de prises de risques et de contaminations au VIH-Sida. Depuis que le débat est sur la place publique, nous donne à entendre les propos les plus infamants de la part des opposants à ce projet de loi. Ceux qui s'insurgent contre ce projet de société sont les mêmes que ceux qui s'opposaient hier au droit à l'IVG, au droit à la contraception, à la reconnaissance du divorce ou au Pacs.

C'est pourquoi nous manifesterons le 16 décembre pour l'égalité, pour le progrès social mais aussi contre toutes les discriminations, tous les discours de haine et toutes les formes d'obscurantisme.

Premiers signataires :

Inter-LGBT / Coordination Lesbienne en France / SOS-Homophobie / Centre LGBT Paris-IDF / ACTHE / ID-Trans'/ AIDES / Collectif Oui oui oui / Les Enfants d'Arc-en-ciel / APGL / ADFH / Homoboulot / ALGO / Embrayage / HomoSfèRe / Mobilisnoo / Comin-G / Gare ! / Flag ! / Popingays / Les Panthères Roses / La Nef des Fiertés / Les Enfants de Cambacéres / MAG-Jeunes LGBT / Les Effronté-e-s / Osez le Féminisme / Cadac / Collectif National Droits des Femmes / Ardhis / David et Jonathan / Beit Haverim / Carrefour des Chrétiens Inclusifs / Mouvement pour le Christianisme Social / Fédération l'Autre Cercle / Contact Paris-IDF / Equal ! / Bi-Cause / HBO / Angel 91 / Collectif LGBT de Français du monde - ADFE / GLUP / LGBT Nord-IDF / Dures à Queer / Gouines Comme un Camion / Caélif / Melting-Pomme Caen / LGP Lyon / LGP Montpellier-LR / LGP Bordeaux / Centre LGBT Normandie / AEC Toulouse / Les Bascos - Boarritz / LGP Lille / LGP Marseille / Coordination InterPride France / SOS-Racisme / LMDE / UFAL / CNAFAL / FIDL / UNL / UNEF / FSU / Union syndicale Solidaires / EELV / Jeunes Ecologistes / Jeunes Radicaux de Gauche / Centr'égaux / GayLib / La Diagonale / Jeunes Socialistes / HES / Collectif Fier-e-s et Révolutionnaires / Front de Gauche (PCF, Parti de Gauche, Gauche unitaire, Fase, Convergences et alternative, République et Socialisme, Gauche anticapitaliste, les Alternatifs) / NPA / Angel91 / HBO / Marche Mondiale des Femmes / ALGO / Acceptess-T

Non-signataires mais soutenant et appelant à la manifestation :

FSGL / ASMF / Les Oublié-e-s de la Mémoire / Syndicat de la Magistrature / LDH / UNSA / SE-UNSA / UNSA-Education / CGT / Parti Socialiste / PRG

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Manifestation pour l'égalité : le 16 décembre à Paris - Départ place de la Bastille, 14h

Plus d'informations sur : www.agissonspourlegalite.fr

https://fbcdn-profile-a.akamaihd.net/hprofile-ak-ash4/372896_368035553288076_1345495255_n.jpg

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/23676
Source : message reçu sur la liste RESF-75 le 15 décembre 23h
Source : http://www.facebook.com/notes/inter-lgbt/text...
Source : http://www.npa2009.org/content/manifestation-...
Source : https://www.facebook.com/events/3680355532880...
Source : http://osezlefeminisme.fr/evenement/1612-mani...


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Pour l'égalité des droits !

Union Syndicale Solidaires

Le débat actuel sur l'ouverture au mariage à tous dévoile l'aspect réactionnaire voire fascisant de notre société : haine et violence dans les manifestations contre le projet de loi, déclarations de personnalités politiques réaffirmant la prééminence de deux catégories déclinées à l'envie ; l'homme/la femme, le père/la mère, l'époux/l'épouse (et dans cet ordre). Quid des autres êtres humains ? Rien ! Il leur est demandé implicitement de rester à la place qui leur est assignée : dans l'ombre.

Que l'on soit pour ou contre l'institution du mariage d'un point de vue général, chaque fois qu'une partie de l'humanité ne jouit pas des mêmes droits, alors se trouve confortée, renforcée et légitimée l'oppression des uns par les autres.

La femme reste donc le pendant de l'homme et n'est définie que par rapport à lui. Les gays, lesbiennes, bi et transgenres doivent ainsi entrer dans ce schéma hétérosexuel pour pouvoir prétendre aux mêmes droits. Cette politique qui oblige à se fondre dans la norme (assimilationniste) contribue à créer des hiérarchies au sein même de ces minorités. Chacun doit donc entrer dans le moule déjà formé pour prétendre aux mêmes droits juridiques.

L'Union Syndicale Solidaires reste vigilante et dénoncera tout propos visant à accorder la liberté de conscience aux maires refusant de célébrer le mariage pour tous. Cette position entérinerait de fait que parmi nous certains seraient des parias que l'on est en droit d'exclure et ferait écho à la clause de conscience accordée aux médecins pour refuser ce qui est un droit : l'avortement. Dans une République laïque, céder aux lobbys religieux confondant mariage civil et religieux redonne visibilité et crédit à des institutions religieuses n'ayant pas à intervenir dans ce débat.

L'Union Syndicale Solidaires réclame la liberté de ne pas être assigné à un genre, notamment pour les transsexuel/les et les intersexes. Elle réclame que tous les citoyens aient les mêmes droits et que la parole leur soit donnée sinon rendue.

L'Union Syndicale Solidaires appelle ainsi à participer à la manifestation pour le mariage pour tous le 16 décembre 2012 et à s'associer à toutes autres mobilisations pour l'égalité des droits.

Source : http://www.sudposte75.fr/spip.php?breve131


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Manifestation pour l'égalité des droits Français et étrangers

On manifeste pour l'égalité des droits en particulier le mariage pour tous

RDV à l'angle du Bd Richard Lenoir et place de la Bastille (côté Paris).

Les associations rassemblées au sein de l'Inter-LGBT, dont Osez le Féminisme ! fait partie, organisent une nouvelle action en faveur du droit au mariage pour tous les couples sans distinction de sexe ou de genre et pour le droit à l'homoparentalité, le 16 décembre prochain à Paris. Il s'agit d'une manifestation unitaire à laquelle se joindront les différentes associations et partis politiques progressistes soutenant l'Egalité entre toutes et tous.

Source : http://www.ldh-france.org/fede/paris/?p=3096


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Pink bloc inclusif dans la « Marche pour l'Egalité »

Rejoignez-nous pour former un Pink bloc inclusif dans la « Marche pour l'Egalité »
A l'angle des boulevards Richard-Lenoir et Beaumarchais

Le 16/12 : Osons une lutte qui en soit une… car nous en sommes ! Rejoignez le bloc contre l'instrumentalisation de nos identités et de nos combats

Nous, féministes, gouines, trans, bi-e-s, pédés, antifascistes, psychiatrisé-e-s, séropos, asexuel-le-s, queers, anormaux-ales, masochistes, poly(in)fidèles, hystériques, avortante-s, intersexes, enculé-e-s, putes, travs, pornographes, et autres combattantes dénonçons le regain de respectabilité des discours des droites extrêmes, leur diffusion dans les médias et leur influence sur les prises de décision politiques.

Nous ne débattrons plus pour obtenir des droits qui nous reviennent. Nous ne cautionnerons pas un discours homonationaliste et autocentré. Nous ne laisserons plus le P « S » nous faire miroiter une loi a minima. Nous refusons de voir ces droits se négocier sur fond de politiques droitières et de discours faisant la part belle à la « citoyenneté » et au nationalisme.

Rejoignez-nous pour former un bloc inclusif dans la « Marche pour l'Egalité » le dimanche 16 Décembre, départ à 14h à l'angle des boulevards Richard-Lenoir et Beaumarchais.

Source : http://collectif-1999-2012.blogspot.fr/2012/1
Source : message reçu le 6 décembre 21h


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Assez de blabla, Égalité des droits !

Panthères roses

Manifestation le 16 décembre 2012, Bastille, 14h

Pancartes des Panthères roses, manifestation pour l'égalité des droits du 16 décembre 2012, Bastille, 14h.
Toutes les pancartes sont au format pdf (impression en toutes tailles sans perte de qualité).

Retrouvez également les affiches des Dures à queer :
https://docs.google.com/folder/d/0B1d7eM1QKbIDSzctSDI0NlZiRXc/edit

et du collectif Ouiouioui :
http://www.ouiouioui.org/html/telechargement.html

Pancartes couleur, siglées Panthères roses en PJ

Source : http://www.pantheresroses.org/Assez-de-blabla...


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LDH

Mariage pour tous :

politique, ordre moral et égalité des droits

Dimanche 16 décembre, de nombreuses associations et partis politiques appellent à manifester pour réaffirmer leur attachement à l'égalité des droits. En effet, il est urgent d'apporter une réponse aux manifestations nauséabondes organisées ces derniers temps par des associations réactionnaires s'opposant à l'ouverture du mariage républicain à tous les couples, n'hésitant pas à utiliser ce sujet pour miner les valeurs républicaines. Sans parler des propos homophobes explicitement tenus par des responsables politiques et religieux, les républicains ne peuvent rester immobiles face à la remise en cause de la laïcité, par exemple.

Depuis sa création, la Ligue des droits de l'Homme se bat pour une République laïque, garantissant l'égalité des droits, sans discrimination. C'est pourquoi, la Ligue des droits de l'Homme appelle à rejoindre le cortège et donne rendez-vous le dimanche 16 décembre à 14h à la jonction du boulevard Richard-Lenoir (côté pair) et de la place de la Bastille.

La Ligue des droits de l'Homme a exprimé, dans un communiqué de presse du 21 novembre 2012, sa consternation après les propos du président de la République sur le mariage pour tous, devant le congrès de l'Association des maires de France (AMF). En avançant l'idée que « le respect des consciences des maires » pourrait justifier un refus de procéder en personne à un mariage, François Hollande apparaît comme faisant une concession aux manifestants de l'ordre moral opposés au projet de loi.

A-t-il pris la mesure que, ce faisant, il risquait de participer à la construction d'une machine redoutable contre l'égalité des droits, que les opposants, les yeux rivés sur la ligne bleue de la revanche, ourdissent sans même en faire mystère ?

Dans un Etat de droit...

un maire est au service de la loi et, dans notre république laïque, le mariage est un acte civil depuis 1792. L'oublier, ce serait oublier qu'un maire ne marie pas en son nom propre, mais en vertu du mandat qui lui a été confié dans le cadre républicain. Ce serait aussi ouvrir largement la porte à toutes les discriminations. Qui peut prétendre aujourd'hui que des maires ne refuseront pas, au nom de la liberté de conscience, un mariage entre divorcés, un mariage jugé trop « mixte », ou trop « bizarre » ? Ce serait, enfin, instituer une inégalité territoriale devant un acte civil. Pour la Ligue des droits de l'Homme, attachée au principe d'égalité et au projet de loi de mariage pour tous, le changement a besoin de conviction, d'échange public.

Malgré la crise de l'UMP

Le président de la République a remanié et précisé ses propos. Il leur a enlevé de la virulence, mais leur a conservé de la pertinence en ramenant son propos à la conviction intime et personnelle de chaque maire, qui en cas de désaccord, pourra déléguer l'un(e) de ses adjoint(e)s pour officier. La LDH considère que l'ambiguïté n'est pas levée, tant il est vrai que les forces oposées à la progression de l'égalité des droits voudraient faire de la « défense de la famille » et de la « nature » un moyen de provoquer un choc politique semblable à celui de l''école dite « libre », en 1984. Certes, l'état actuel de l'UMP, livrée à un effarant combat de primauté, ne lui permet pas d'être entièrement à l'offensive. Mais il convient de rester méfiant. En sortant de la crise, il leur faudra bien se refaire une santé : le sujet de l' « ordre moral » et de la famille en sera l'un des moyens.

La République pour toutes les familles

La tribune publiée dans Libération, le 4 décembre 2012, (écrite par Ardhis, Association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL), Attac, Cnafal, Comité Idaho (International Day Against Homophobia and Transphobia), FSU, Homosexualités et Socialisme (HES), Inter-LGBT, Ligue des droits de l'Homme (LDH), Ligue de l'enseignement, LMDE, Mrap, République et diversité, SOS Homophobie, SOS Racisme, Syndicat des avocats de France (Saf), Unef), rappelle les objectifs et les conditions de ce progrès vers l'égalité des droits.

« Depuis plusieurs semaines, la plus grande partie de la droite, l'extrême droite bien sûr, les églises et en particulier leurs représentants, mais surtout les tenants de l'intégrisme religieux pour qui l'État de droit laïc reste un problème, multiplient menaces et discours apocalyptiques à propos du mariage pour tous, thème dont elles ont manifestement décidé de faire un cheval de bataille. L'expression de leur refus, leur choix d'un ordre moral sont évidemment légitimes dans une démocratie. Mais leur prétention à vouloir ériger leurs croyances en loi, paralyser le débat sous le vacarme, les « arguments » utilisés à cette fin sont intolérables.

Rappelons, face au déferlement des responsables ecclésiastiques que, depuis 1792, le mariage est un acte civil, sans aucun caractère religieux. Que les cultes ont parfaitement le droit d'épouser des vues particulièrement rétrogrades sur le mariage, la famille, la sexualité. Mais en aucun cas, celui d'étouffer le débat éthique et de corseter la liberté de conscience.

Rappelons, face aux amalgames haineux entre homosexualité, polygamie, pédophilie, face aux chantages à la fin de l'humanité, que leurs auteurs se sont successivement opposés au divorce, à la contraception, à l'interruption de grossesse, au Pacs… en agitant les mêmes menaces.

Rappelons aussi que les pays qui, dans le monde, ont ouvert le mariage à tous n'ont, bien sûr, nullement sombré dans la décadence et les turpitudes annoncées.

Ce retour d'ordre moral, assis sur une homophobie bien réelle et animé par l'agitation de grandes peurs, n'est pas sans arrières pensées politiques. La volonté de faire échec au mariage pour tous vise, bien au-delà, à ébranler le principe républicain de laïcité au profit de communautarismes intégristes. Il vise à paralyser toute velléité de réforme, tout engagement contre les discriminations, tout projet de justice et de liberté. »

De l'apocalypse comme argument de la politique

Lors de la séance des questions au gouvernement du 28 novembre dernier, le député Le Fur est intervenu pour exprimer son opposition au projet de loi sur le « mariage pour tous » en des termes qui sont non seulement inacceptables, mais en plus en contradiction flagrante avec l'appel à l'apaisement que les gens de son bord prétendent rechercher.

Si l'opinion du citoyen est libre, sa responsabilité en tant que législateur ne devrait pas lui permettre de pratiquer l'amalgame, la désinformation et de jeter le discrédit sur une partie de nos concitoyens. En effet, l'argumentation, marquée par un ordre moral éculé et réactionnaire, tend à attiser des passions malsaines en reprenant les menaces et discours apocalyptiques sur le devenir de la famille et la protection de l'enfant.

Comme l'a rappelé opportunément en séance Dominique Bertinotti, ministre déléguée chargée de la Famille, ces prévisions de fin du monde étaient déjà les mêmes lors des débats sur le Pacs, ou à leur époque pour s'opposer au divorce, à la contraception, ou à l'interruption volontaire de grossesse. Elles ne se sont évidemment pas réalisées et tous s'accordent aujourd'hui sur les avancées indéniables qu'ont représenté ces mesures de progrès et de liberté.

Les évolutions de la société

Elles posent déjà la réalité d'une diversité des compositions des familles qui depuis des décennies ne reposent plus sur un modèle unique. La reconnaissance juridique des couples de même sexe ne vient que confirmer un état de fait et un principe d'égalité. Le mariage pour tous permet à celles et ceux qui le désirent, d'offrir la possibilité d'un statut juridique à des dizaines de milliers de couples et autant d'enfants vivant déjà au sein de telles familles.

Les inquiétudes sur l'adoption brandies par le député Le Fur sont non seulement malveillantes mais surtout infondées car l'évolution législative proposée ne change pas les règles applicables en France en la matière. Elles resteront régies par la convention de La Haye, ratifiée par la France en 1998, qui prévoit que toute adoption est prononcée par un juge qui vérifie toutes les garanties nécessaires à la protection des droits de l'enfant. De plus, rappelons qu'elle est autorisée aux personnes célibataires et que l'adoption ne peut être entravée en raison de l'orientation sexuelle du ou des demandeurs, qui reste indépendant du projet parental.

Comparaison internationale

Enfin, les exemples étrangers devraient aussi calmer les fantasmes des chargés de mission divine de la défense de la morale. Vingt-deux pays disposent déjà d'une législation posant le mariage et l'adoption sans discrimination, comme l'Afrique du Sud, l'Argentine, le Canada, neuf états américains, mais aussi en Europe : les Pays-Bas, la Belgique, la Norvège, la Suède ou le Portugal et l'Espagne. Dans chacun d'entre eux, la lutte contre l'homophobie, contre les discriminations, pour l'égalité entre les sexes a progressé. Ni la « famille » ni la « protection des enfants » n'y sont mises en péril. La France ne sera donc pas pionnière sur le sujet, mais elle confirmera ainsi son attachement à une république laïque, fondée sur les principes de liberté et d'égalité.

La Ligue des droits de l'Homme est partie agissante dans ce combat. Nous appelons les députées et les députés, les sénatrices et les sénateurs, les citoyennes et citoyens à se mobiliser pour défendre l'Etat de droit. Nous les appelons à faire échec aux campagnes de haines, de peurs et d'exclusions, à soutenir le projet de mariage pour tous et à faire entendre leur volonté de voir le progrès se poursuivre, dans le respect des lois et des valeurs de la République. Ce changement n'a rien d'une menace, c'est, au contraire, une chance pour la société française !

Source : http://ldh92sud.over-blog.com/article-mariage...


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Pour l'égalité des Droits :

Mariage pour tous les couples, sans distinction de sexe ou de genre !

CGT

Pour l'égalité des Droits : Mariage pour tous les couples, sans distinction de sexe ou de genre ! Les anti-égalités des droits relatifs au « mariage pour toutes et tous » ont manifesté leurs expressions directement ou indirectement homophobes dans les rues de notre pays, il y a quelques semaines. L'UGFF CGT s'est exprimée à ce sujet dans un communiqué le 21 novembre 2012.

Tout et n'importe quoi est dit par les anti-égalités des droits, qu'ils soient membres d'associations, responsables politiques, élus, ou représentants de différents cultes religieux.

L'accès à l'égalité des droits pour toutes et tous n'est pas seulement un débat de société : c'est un enjeu majeur de lutte contre les discriminations, pour la démocratie, la liberté et le choix d'être à égalité des droits dans la vie et au travail ; le droit d'être un citoyen et un salarié à part entière ; le droit au Droit !

À l'heure où les financiers, les états dévorent et suppriment, ici et là, la démocratie aux peuples (pacte budgétaire européen) en retirant l'accès au choix, l'heure est bien à la mobilisation dans l'ensemble des pays d'Europe.

La lutte pour l'accès de toutes et tous aux mêmes droits, dans la vie comme au travail, s'inscrit légitimement dans ces batailles pour le libre choix de pensée et d'actions des peuples, pour être et rester souverains.

Les anti-égalités des droits ont déclaré la « guerre » aux défendeurs de plus de démocratie et à celles et ceux qui réclament l'accès à l'égalité des droits pour toutes et tous ! En effet, l'accès à cette égalité des droits assure des droits nouveaux, pour celles et ceux qui, jusque-là en étaient privés, au nom d'une conception archaïque ou d'une morale ultra conservatrice et dangereuse.

L'UGFF-CGT, comme elle l'a déjà montré dans ses propositions, ses orientations, ses communiqués et ses actes, lutte contre toutes les formes de discriminations et de dominations ! Elle milite activement pour plus de démocratie et de libertés individuelles et collectives !

Aussi, l'UGFF-CGT appelle l'ensemble des syndicats, syndiqués et fédérations affiliés à s'organiser pour participer activement aux manifestations organisées partout en France, en Province et à Paris -le 16 décembre à Paris et Toulouse-, dans la première quinzaine de décembre pour l'égalité des droits pour toutes et tous, l'égalité des droits au travail et dans la vie !

Source : http://cgteduc93.free.fr/? Pour-l-egalite-des...


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Droit au mariage pour tous et toutes ! Et après ?

NPA

La droite, l'extrême droite et tous les réactionnaires s'alarment de l'accès des couples homosexuels au mariage et à la parentalité. Ils nient la réalité : aujourd'hui, des dizaines de milliers d'enfants sont d'ores et déjà élevés dans des foyers homoparentaux. La loi permettrait simplement de donner un cadre légal à ces familles, de protéger les droits de ces enfants, notamment en cas de séparation ou de décès de l'un de leurs parents. Mais outre cette urgence sociale, l'accès au mariage et à la parentalité répond à une exigence démocratique : l'égalité des droits entre tous et toutes et le rejet de l'homophobie.

L'égalité des droits, une exigence minimale

Le mariage est la reconnaissance sociale et juridique de la légitimité d'un couple particulier, à qui l'on accorde des avantages fiscaux, à qui l'on permet un régime dérogatoire de gestion des biens entre autres choses. Par conséquent, l'ouverture du droit au mariage pour tous et toutes est une avancée par rapport au PACS. Mais ce n'est pas encore le moment de crier victoire : le projet de loi du gouvernement est clairement insuffisant et toujours discriminatoire.

Alors qu'un homme hétérosexuels peut adopter les enfants de sa partenaire sans pour autant être marié, l'adoption et la parentalité ne seront possibles pour les gays et les lesbiennes qu'à condition qu'ils ou elles soient mariés. Il s'agit d'enfermer les parentalités homosexuelles dans la forme la plus étriquée et traditionnelle qui soit.

Le projet de loi exclut la procréation médicalement assistée (PMA), qui existe pourtant pour les couples hétérosexuels (les banques de dons de sperme, l'insémination artificielle…). Nous exigeons que toutes les femmes puissent avoir accès à la PMA, disposer ainsi librement de leur corps et s'autonomiser vis-à-vis de leur désir d'enfant.

Un gouvernement complice de l'homophobie et du racisme

La population LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuelLEs, trans et intersexuéEs) est victime d'une stigmatisation et d'une discrimination, à laquelle l'État participe pleinement. L'oppression se vit dans les difficultés rencontrées légalement, juridiquement quand on n'a pas les mêmes droits, mais pas seulement sur le plan juridique. Elle se vit au quotidien dans la rue : la violence, les insultes, les rappels à l'ordre, l'invisibilisation, etc. Depuis plusieurs mois fusent les insultes plus homophobes et délirantes les unes que les autres : « pédophiles », « polygames », « zoophiles », « dangers pour l'humanité »… Il ne serait pas dans l'intérêt des enfants d'avoir deux papas ou deux mamans. Les homophobes veulent à tout prix étudier les effets de l'homoparentalité sur les enfants mais depuis quand serait-il avéré que l'hétéroparentalité aurait des effets particulièrement positifs sur les enfants ?

Bon nombre de parents hétérosexuels tapent leurs enfants, ou passent leurs journées à se disputer et à crier sur eux, ou divorcent tout simplement. Tout cela peut être difficile pour des enfants, mais ce n'est pas grave, du moment que c'est fait dans l'hétérosexualité ? Face à cette offensive réactionnaire, le gouvernement y va à reculons et fait le jeu des homophobes (y compris des plus extrêmes, en laissant manifester des courants proches de l'extrême droite, qui ont agressé des militantes féministes) sous couvert de laisser la place au débat.

Dans le nouveau projet de loi, on ne peut se marier avec un étranger ou une étrangère du même sexe que si le mariage est ouvert aux couples de même sexe dans son pays. Cela se place dans la logique de xénophobie d'État que le changement de gouvernement n'a en rien atténuée. Les belles promesses de Hollande sur le droit de vote des étranger-e-s sont parties en fumée !

Nous réclamons l'égalité des droits entre homos et hétéros, mais également entre Français-es et étranger-e-s : c'est pourquoi nous appelons également à participer aux rassemblements pour la journée internationale de migrants le mardi 18 novembre.

Les jeunes LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuel-le-s, trans, intersexes) sont particulièrement touché-e-s par les discriminations et les agressions. C'est l'âge où le conditionnement social engendre des comportements violemment homophobes et machistes. Dans chaque école, collège et lycée, c'est des dizaines de fois qu'on entend des injures comme « pédé », « tafiole », etc. C'est aussi dans le cadre familial, lors du « coming out », que la pression est très forte et peut prendre de nombreuses formes : insultes, privation de téléphone portable et d'argent de poche, interdiction ou surveillance des déplacements, coups, blessures, maltraitance régulière… Chaque année en France, des centaines de jeunes LGBTI se retrouvent chassé-e-s de chez eux et elles sans ressources. Ce contexte général explique que les tentatives de suicide soient 4 à 7 fois plus nombreuses chez les jeunes homos que chez les jeunes hétéros.

Dans son plan contre l'homophobie, Najat Vallaud-Belkacem préconise une meilleure formation de tous les personnels concernés (éducation, police, justice, santé...), et une simplification du changement d'état-civil pour les trans. Mais comme pour le plan contre les violences faites aux femmes, il s'agit de « reventiler l'action des ministères, sans créer de nouvelles dépenses ». En clair, l'argent qui sera alloué pour la lutte contre l'homophobie sera pris ailleurs ! Nous nous opposons à la mise en concurrence des luttes et exigeons au contraire l'ouverture de nouveaux budgets grâce à la fin de l'indulgence fiscale envers les entreprises et les grandes fortunes.

Nous exigeons :

  • La régularisation de tou-te-s les sans-papiers, notamment ceux et celles qui sont persécutés dans leur pays en raison de leur sexualité
  • Le droit pour toutes et tous à la filiation, à l'homoparentalité, à l'adoption et à la procréation médicalement assistée
  • La dépathologisation des trans, le changement d'état-civil sur simple demande
  • Des moyens de protections gratuits dans les pharmacies, les médecines préventives des entreprises et des universités, les infirmeries de lycées, les Plannings familiaux, etc., pour toutes les sexualités (préservatifs masculins mais aussi digues dentaires, gants en latex et préservatifs féminins, rares et chers)
  • Une allocation d'autonomie pour l'ensemble des jeunes, qui leur permettrait de disposer de leur sexualité librement, en s'autonomisant de leurs familles
  • L'ouverture de centre d'accueils autogérés pour les jeunes LGBTI en situation de rupture familiale

Manifestation pour l'égalité des droits dimanche 16 décembre 14h place de la Bastille

Source : http://www.npa-paris13.org/Droit-au-mariage-p...


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Lesbiennes, gays, bis ou trans :

nous voulons tout, maintenant !

"Ce que je pense c'est que l'idée fondamentale doit rester,
pour le mariage, pour les couples et pour la vie en général,
que l'humanité est structurée entre hommes et femmes"

(Lionel Jospin, PS, ex-1er ministre, 9 novembre 2012, sur Canal )

"Oui à la famille, Non à l'homofolie"
(Banderole de tête de la manifestation homophobe du 18 novembre)

De l'extrême-droite fascisante à la gauche bien pensante (dont font partie beaucoup de président, ministres, députéEs et autres carriéristes socialistes), l'homophobie bat son plein ses dernières semaines, dans la rue comme dans les médias.

Pour nous, anarchistes, il va de soi qu'un être humain ne saurait être considéré comme inférieur à un autre, à cause de son identité de genre, de sa sexualité, de sa couleur de peau, de sa nationalité, de la langue qu'il-elle parle, de ses croyances ou de son origine sociale. Défendre l'égalité des droits pour tou-te-s nous semble donc important et nécessaire.

Mais ce n'est pas tout : l'égalité des droits gagnée par les femmes après des décennies de luttes acharnées n'a pas suffi à mettre fin à la situation d'oppression dans laquelle elles se trouvent encore. Le système patriarcal exerce encore quotidiennement ses violences, symboliques, physiques et sexuelles contre les femmes dans leur ensemble. De la même manière, gagner le droit au mariage ou à l'adoption pour les couples de même sexe ne saurait mettre fin à la situation de violence quotidienne, verbale et physique, que nous subissons quand nous osons affirmer nos pratiques de vie non-hétérosexuelles.
Le capitalisme, le système raciste et le patriarcat, avec la norme hétérosexuelle qu'il charrie, sont des systèmes de domination qui nous oppriment et se renforcent les uns les autres. Quand nous n'avons pas l'argent ou la bonne couleur de peau pour accéder aux endroits où nous pouvons nous sentir en sécurité, l'égalité des droits ne suffira pas à nous protéger. Quand nous nous affichons auprès de nos familles, nos amiEs ou dans la rue avec nos compagnons ou nos compagnes et que nous sommes rejeté-e-s et battu-e-s, l'égalité des droits ne suffira pas à nous protéger.

Lesbiennes, gays, bis, trans ou hétéros, pour atteindre l'égalité, la vraie, pas seulement celle sur le papier, nous savons que nous devons abattre le capitalisme, le patriarcat et l'hétérosexisme, le système de domination raciste et l'Etat.

Nous voulons pouvoir vivre nos vies comme nous l'entendons : entre hommes, entre femmes, entre hommes et femmes, seul-e, à deux ou à plusieurs, marié-e ou non, avec ou sans enfants, sous le même toit ou non... Nous voulons nous unir pour un soir ou pour la vie, nous aimer et nous désirer où nous le voulons et quand nous le voulons, de la manière qui nous semble appropriée.

  • Nous voulons tout ! Nous voulons l'égalité juridique et sociale !
  • Nous voulons l'abolition du genre et de la norme hétérosexuelle!
  • Nous voulons la révolution sexuelle, féministe, sociale et libertaire !

CGA Région parisienne region-parisienne@c-g-a.org | www.c-g-a.org
OLS Paris 21ter rue Voltaire 7501 Paris | ols.samizdat.net
& des camarades libertaires

Le 13 janvier 2013, fascistes, catho réacs et homophobes propres sur eux, "de gauche", remettent le couvert pour une manifestation de haine dans les rues de Paris. Des initiatives pour contrecarrer leur discours se préparent. Renforcez la riposte égalitaire ! Nous vivrons et jouirons librement, que cela leur plaise ou non !

Source : http://www.c-g-a.org/?q=content/manifestation...


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Manifestation « Mariage pour tous »

CGT

Les organisations syndicales s'engagent pour gagner des droits à l'égalité pour tous et combattre toutes les discriminations sans exception. Par ailleurs, la Confédération Européenne des Syndicats revendique la mise en œuvre de droits égaux effectifs pour toutes et tous et se positionne contre toute forme de sexisme, de racisme, de xénophobie et de discrimination sur la base du genre, de la religion, de l'âge, du handicap, de l'assignation de genre et de l'orientation sexuelle. La Cgt intervient depuis longtemps sur les questions liées à l'orientation sexuelle et l'identité de genre. Le projet de loi portant sur l'ouverture du mariage aux couples de personnes de même sexe est l'occasion de marquer notre engagement pour gagner l'égalité pour les Lesbiennes, Gays, Bi et Trans (LGBT). Gagner l'égalité et le mariage pour tous, c'est aussi obtenir des droits dans l'entreprise et pour les salariés, les retraités et les privés d'emploi. Les « politiques diversités » des entreprises ignorent très souvent les questions d'orientation sexuelle et d'identité de genre. La charte égalité de la Fonction publique n'est pas pleinement appliquée dans tous les ministères. Le mariage permettra l'égalité de droit pour les couples de même sexe, ainsi les salariés gays et lesbiennes pourront par le mariage obtenir la pension de réversion, les congés pour événement familiaux, etc. De plus, comme il n'y a pas qu'une union possible, nous continuerons à revendiquer l'égalité pour tous les couples, dont celles et ceux Pacsés, ou en concubinage. En cette période troublée, et alors que certains tiennent des propos scandaleux, il est important pour la CGT de rappeler les valeurs républicaines : LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE. Il est nécessaire de ne pas diviser les salariés, de ne pas stigmatiser certaines personnes du seul fait de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle. Pour finir, le mariage pour tous, n'ouvrira pas des droits en plus mais affirmera une égalité des droits pour tous les citoyens quel que soit leur orientation sexuel. Le combat pour l'égalité fait avancer les droits pour tou-te-s. C'est par l'engagement de chacun-e que nous le gagnerons. La CGT dit Oui aux avancées de société qui font gagner des droits dans l'entreprise. Elle appelle les salariés à participer aux manifestations qui se dérouleront partout en France dans la première quinzaine du mois de décembre (et le 16 décembre à Paris) pour « l'égalité maintenant contre les discriminations tout le temps ».

L'Union Régionale CGT donne rendez-vous à ses militantes et militants à 14H00 Place de la Bastille autour de la camionnette CGT Île-de-France

Source : http://urif.cgt.fr/?p=1338