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mercredi 12 décembre 2012 à 13h

2 parties : 1 2

Rassemblement pour la relaxe pour des quinze postiers du 92

Postiers du 92 : Non à la répression !

15 postiers du 92 sont poursuivis en justice par des cadres de la Direction de la Poste des Hauts-de-Seine. Ces postiers sont tous des représentants locaux ou départementaux de SUD et de la CGT.

Ils risquent 5 ans de prison et 75000€ d'amende. Et en matière de répression, la Poste n'en est pas à son premier coup d'essai…

Lors de la grève du printemps 2010, les postiers du 92 se sont mobilisés contre la mise en place de réorganisations qui entraînent à la fois une dégradation du service public, une augmentation des maladies professionnelles, des accidents du travail et des suicides, dans la plus grosse entreprise du pays.

Face à cela, les grévistes ont multiplié les initiatives afin de faire entendre leurs revendications et exiger l'ouverture de négociations, refusées obstinément par la Direction de la Poste pendant plusieurs semaines.

En guise de réponse, la Direction a déployé de nombreux dispositifs sécuritaires : vigiles, police, huissiers…

Puis elle a mise à pied Bertrand Lucas et Yann Le Merrer pour 9 et 18 mois, elle a également cherché à licencier Gaël Quirante, mais a essuyé un refus à la fois de l'Inspection du travail et du Ministre du travail.

Pour finir, la Direction de la Poste tente de maquiller en « séquestration » de cadres l'une des visites du site de la direction par les grévistes.

Les syndicalistes combatifs du 92 sont un obstacle au rouleau compresseur anti-social de la Direction de la Poste : c'est pourquoi elle veut s'en débarrasser.

La répression qui vise les 15 postiers n'est qu'un exemple parmi d'autres de la répression patronale qui sévit dans la période actuelle (Continental, Dalkia…). Les militantes et militants qui se dressent face à l'arbitraire sont souvent eux-mêmes victimes d'un harcèlement disciplinaire et pénal.

Cette bataille pour les Postiers du 92 est en enjeu pour toutes et tous, contre les multiples atteintes aux libertés. Gagner ce procès sera un encouragement à toutes les résistances sociales.

Non a la criminalisation de l'action syndicale postiers du 92 :
Non à la répression !
Comité unitaire contre la répression 92

Visitez le site :

http://les15postiersdu92.blogspot.com.es/

Rassemblement de soutien :

Mercredi 12 décembre à 13h
Devant la cour d'appel de Versailles, 5 Place André Mignot 78000 Versailles, France

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/23643
Source : http://www.sudposte75.fr/spip.php?article2139
Source : message reçu le 25 novembre 14h


Relaxe pour les quinze postiers des Hauts de Seine

Non à la répression

Pendant plusieurs semaines, un mouvement social a touché la Poste dans les Hauts de Seine au cours du printemps 2010.

En cause, la réorganisation de l'activité de distribution du courrier et le projet « facteur d'avenir » qui met en place des restrictions de personnels, des réductions de tournées, une nouvelle dégradation du service rendu aux usagers avec, entre autre la suppression du principe « un facteur, une tournée » et des conditions de travail aggravées.

Les 12, 13 et 14 décembre 2012 aura lieu le procès en appel des quinze syndicalistes des Hauts de Seine (treize militants de SUD et deux militants de la CGT). On leur reproche d'avoir séquestré le directeur du service des ressources humaines de la DOTC lors de ce conflit. Pour ces mêmes motifs deux représentants départementaux de SUD Poste des Hauts de Seine ont été sanctionnés par la Poste avec douze mois d'exclusion de fonction pour Bertrand Lucas et vingt quatre mois d'exclusion de fonction pour Yann Le Merrer. Toujours pour ce même motif la Poste avait demandé le licenciement de Gaël Quirante, également représentant départemental de SUD Poste des Hauts de Seine, licenciement qui a été refusé à la fois par l'inspecteur du travail et le ministre du travail de l'époque.

On aurait pu penser que La Poste aurait fait le choix du dialogue après la signature d'un protocole de fin de conflit et les décisions de l'inspection du travail et du ministre du travail qui refusaient la thèse de la séquestration. Mais le choix de La Poste a été de continuer de criminaliser l'action syndicale en traînant ces quinze syndicalistes devant les tribunaux.

Nous exigeons que les sanctions et poursuites engagées soient abandonnées et la relaxe des quinze postiers des Hauts-de-Seine.

Les signataires expriment leur solidarité avec les syndicalistes sanctionnés ainsi que tous les salariés sanctionnés pour fait syndical à la Poste et dans d'autres entreprises et demandent que soit votée une loi d´amnistie pour les militants des mouvements sociaux.

Premiers signataires

CGT FAPT Hauts de Seine, FSU Hauts de Seine, SUD Activités Postales Hauts de Seine, Solidaires Hauts de Seine, PCF Hauts de Seine, NPA Hauts de Seine

http://www.relaxepourles15.rezisti.org

Source : message reçu le 23 novembre 19h