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samedi 1er décembre 2012 à 9h30

Conférence nationale pour l'unité et la résistance contre la dictature de la troïka et du TSCG

De 10 h 15 à 12 h 30 et de 13 H 00 à 16 H 30
Accueil à partir de 9 H 30

Le 2 juillet 2011, 160 militants ouvriers et élus ont lancé un appel à se regrouper pour dire :

Non à la dictature de la troïka,
Non à la dictature des déficits.

Le 26 novembre 2011, 413 militants représentatifs des différents courants du mouvement ouvrier se sont réunis en conférence nationale à Paris. Ils ont affirmé : «

  • Il n'est pas possible d'accepter la politique que veut imposer la « troïka » (FMI, BCE, UE). Pour aider à la résistance et préparer les combats inévitables à venir, les signataires appellent tous les travailleurs et démocrates, et leurs organisations, à se rassembler audelà de la diversité de leurs engagements.
  • Il revient au mouvement ouvrier de refuser le rôle que lui assignent les institutions internationales (FMI, BCE, UE) et les gouvernements.
  • Il revient au mouvement ouvrier d'organiser la résistance pour défendre les intérêts des travailleurs mais aussi les conquêtes démocratiques et les acquis de la civilisation.
  • Il revient au mouvement ouvrier de s'unir au delà des divergences compréhensibles pour refuser les diktats de l'Union européenne. Sur ces bases, et face à la soumission des partis politiques liés à l'Union européenne, il revient aux travailleurs et aux militants qui partagent ces objectifs de se regrouper. »

Depuis, la politique assassine de la troïka s'est encore accentuée et plonge les peuples dans la misère. Le traité européen TSCG, en particulier la « règle d'or », concocté par Mme Merkel et M. Sarkozy, est l'expression concentrée de cette politique réactionnaire. Le gouvernement de M. Hollande a décidé, avec la majorité PS et des députés UMP, de faire ratifier ce traité qu'il avait affirmé vouloir renégocier pendant la campagne présidentielle. Contre cette tentative d'imposer une austérité permanente, les travailleurs, les peuples sont entrés en résistance. Depuis plusieurs mois, les grèves, les manifestations se sont multipliées, en particulier en Grèce, en Espagne et au Portugal. En France aussi, la résistance est engagée. Elle prend des formes diverses. Les travailleurs cherchent les moyens de s'opposer à la fermeture des entreprises, à défendre leurs emplois, les services publics, et à préserver leurs conquêtes sociales, en particulier la protection sociale. Les élus sont engagés dans la défense des communes et de la République.

De nombreux comités contre la ratification du TSCG se sont constitués dans toute la France. Ils regroupent des militants appartenant aux diverses organisations syndicales, des militants engagés dans des organisations politiques diverses (Parti de gauche, PCF, POI, PS, etc.), d'autres dans des associations ; d'autres encore ne sont membres d'aucune organisation politique. Mais tous ont une volonté commune : s'opposer à la ratification du TSCG et à ses conséquences. Il est certain que l'immense majorité des travailleurs et des démocrates de ce pays est fermement opposée à la volonté de la troïka d'imposer sa dictature. Le temps est venu que cette force de résistance, cette majorité qui a commencé à s'organiser sous des formes diverses se donne une dimension nationale. Bien sûr, compte tenu des engagements divers de tous ces militants, il peut y avoir entre nous des nuances, des différences. C'est normal, c'est la démocratie. Mais contre le TSCG et ses conséquences, il est nécessaire, il est possible de se regrouper.

C'est pourquoi nous proposons que se tienne le 1er décembre 2012 à Paris une conférence nationale regroupant représentants de tous ces comités, élus, syndicalistes, militants des organisations politiques, afin de discuter librement des moyens à mettre en œuvre pour renforcer cette résistance. Nous proposons également que dans cette conférence se constitue un comité national pour l'unité et la résistance :

  • POUR L'ABROGATION DU TSCG de Merkel-Sarkozy-Hollande ;
  • POUR AIDER À RÉALISER L'UNITÉ contre toutes les mesures d'austérité prises par le gouvernement Hollande-Ayrault et sa majorité parlementaire (souvent soutenus par des députés de l'UMP) ;
  • CONTRE TOUTE FORME DE COMPROMIS HISTORIQUE remettant en cause l'indispensable indépendance des organisations syndicales et cherchant à en faire une courroie de transmission de l'Union européenne et du gouvernement ;
  • POUR EN FINIR AVEC LA DICTATURE DE LA TROÏKA.

Les initiateurs de l'appel des 160

Patrick Hébert, Claude Jenet, Jean Markun, Bruno Ricque, Alain Roques, Bernard Saas

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/23379
Source : http://eldiablo.over-blog.org/article-paris-1...