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mercredi 28 novembre 2012 à 11h30

Manifestation pour la défense de la protection sociale

  • 11h30 : RdV à l'Hôpital Hôtel Dieu, puis manifestation vers l'Hôtel de Ville
  • 14h : Rassemblement au CA de la CPAM, 21 rue Georges-Auric. Demande d'audience, dépôt de pétitions et prises de paroles

L'ensemble de notre système de protection social est attaqué. La réponse aux attaques doit être collective, nous sommes tous des assurés sociaux. Le capital ne doit pas s'emparer du budget de notre protection sociale basée sur la solidarité.

La protection sociale, son financement par le travail et les richesses creees par les travailleurs, nous appartient !!! Mobilisons-nous le 28 novembre

( demande d'audience, dépôt de pétitions et prises de paroles)

Rendez-vous à 11h30 à l'Hotel Dieu pour se rendre en manifestation à l'Hôtel de ville.

Les enjeux du projet de loi de financement de la sécurité sociale

La protection sociale (santé, retraite, famille, chômage…) est une préoccupation très forte des salariés qui la classe au troisième rang de leurs priorités, juste derrière l'emploi et les salaires. Le PLFSS 2013 n'est pas au rendez-vous des attentes de la population. En effet, ni les retraités, ni les familles, ni les allocataires, ni les assurés sociaux ne sont pris en considération quant à leurs besoins en terme de protection sociale. Ce qui est annoncé, c'est la suppression de 15 000 emplois dans la santé, la remise en cause des conventions collectives, les fusions ou les fermetures d'établissements dans la Sécurité Sociale, les hôpitaux et les centres de santé. Paris n'échappe pas à cette logique capitaliste, la désertification des structures de gestions, de soins et d'accueils impacte tous les arrondissements.

La protection sociale permet d'assurer à l'ensemble de la population une protection contre tous les aléas de la vie, de la perte d'autonomie. Les diminutions de ressources (maladie, maternité, invalidité, chômage) peuvent être provisoires ou définitives, liées à l'âge (retraite, perte d'autonomie), le résultat d'un accident de la vie ou du travail ou liées à un handicap (aide à l'autonomie). Loin d'être un coût, la protection sociale est une richesse, facteur de croissance économique et de développement, et de solidarité. Le financement de la protection sociale est confronté à une crise des recettes, et pas des dépenses comme tentent de nous le faire croire MEDEF et gouvernements successifs depuis 30 ans.

Depuis la création de la Sécurité Sociale, pilier de la protection sociale, le patronat et certains politiques n'ont eu cesse de s'attaquer à cette grande conquête du monde du travail. Au fil des ans, l'assuré social est devenu un «client» puis «un potentiel fraudeur». Les gouvernements, comme celui d'aujourd'hui ont confirmé et accentué les politiques engagées : exonérations des cotisations patronales, diminutions de la masse salariale dans les entreprises, smicardisation et appauvrissement des salariés, blocages des salaires, chômage de masse... La mairie de Paris et les partis politiques doivent mettre en œuvre une véritable politique de protection sociale ou l'être humain est la priorité et non pas la spéculation financière et immobilière avec la vente du patrimoine de la protection sociale.

Pour un bon fonctionnement de la sécurité sociale à Paris, l'urgence, le vital, c'est le maintien de l'ensemble des centres d'accueils de proximité

Après la coupe sombre du précédent schéma directeur de la Sécurité Sociale (2006-2009), 43 centres en 2005 à 22 aujourd'hui, la direction projette dans le cadre de son nouveau projet d'entreprise 20102013, la fermeture supplémentaire de 8 points d'accueil aux assurés sociaux.

L'avenir des salariés des 8 centres d'accueil est en danger. 4 centres pourraient fermer dans les mois à venir : Saint Charles 15e, Butte aux Cailles 13e, Leclerc Orléans 14e, Jouffroy Tocqueville 17e. Le centre de santé de la CRAMIF 19e est lui aussi attaqué, il y a danger pour les usagers qui sont souvent en situation de forte précarité et pour les personnels.

Le projet scandaleux de la direction dans sa quête de rentabilité financière veut abaisser la masse salariale et la réponse aux besoins des assurés sociaux. Ce qui va dégrader les conditions de travail des agents et aggraver les conditions d'accueil et de traitement des dossiers des usagers.

La CAF est dans la même logique, l'agence du Pot de Fer 5e pourrait fermer, celle du 13e sera en travaux. Nous appelons les allocataires à une extrême vigilance sur les cinq centres parisiens.

Pôle emploi veut aussi fusionner ou fermer 25 agences, cela a déjà commencé avec l'agence Daviel dans le 13e. Quelle protection sociale pour les privés d'emplois demain ?

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/23368
Source : http://www.ulcgt11.fr/spip.php?article2119
Source : http://www.cgtparis.fr/spip.php?article605