thème : travail incomplet
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mardi 27 novembre 2012 à 9h30

lieu et heure à confirmer

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Finances Publiques : Tous en grève le 27 novembre

Appel unitaire

Suppressions d'emplois, baisse des promotions internes, réduction des crédits, dégradation des conditions de travail :Tous en grève le mardi 27 novembre !

Le projet de loi de finances 2013 prévoit 2023 nouvelles suppressions d'emplois pour la Direction générale des Finances Publiques (2062 si l'on ajoute certains transferts). Le détail de ces suppressions d'emploi est désormais connu : toutes les directions sont touchées, toutes les catégories d'agents seront concernées.

A ces suppressions d'emplois (voir carte de France au verso) s'ajoutent la poursuite de la baisse des crédits de fonctionnement (plusieurs directions locales sont d'ores et déjà en état de cessation de paiement) et la baisse du volume de promotions internes du fait de la remise en cause du plan ministériel de qualification.

A la DGFiP, la RGPP continue, mais en pire ! Aujourd'hui le constat est clair : les agents des finances publiques n'ont plus les moyens d'assurer correctement leurs missions. Seule la mobilisation des personnels pourra imposer un changement véritablement positif.

Les organisations syndicales Solidaires Finances Publiques, CGT Finances Publiques, FO DGFiP, CFDT Finances Publiques, CFTC Finances Publiques, UNSA DGFiP et CFE-CGC appellent tous les personnels de la DGFiP à se mettre en grève le mardi 27 novembre 2012, à participer aux actions et aux rassemblements organisés localement, elles les invitent les agents à faire de cette journée une réussite établissant le rapport de force dans les services.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/23301
Source : http://www.financespubliques.cgt.fr/Tract-uni...


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Grève des salariés des finances publiques

DGFiP : alerte sur le réseau, missions en danger

le 27 novembre mobilisons nous !

"Il n'y a pas de plan secret, il n'y aura pas de fermetures massives de trésoreries mais une adaptation du réseau à quelques réalités locales". C'est la réponse que la DGFiP, par la voix de son directeur, a fait à la CGT lorsqu'elle a été interrogée sur une information dévoilée dans les médias annonçant la fermeture de 80 trésoreries début septembre.

A peine quelques semaines plus tard, et à l'aune des faits, force est de constater qu'une volonté forte de fermer des trésoreries existe et que la DGFiP a bel et bien recommencé son travail de destruction du réseau.

Asphyxiées par le manque de moyens, étranglées par les suppressions d'emplois, les directions locales ont beau jeu de décréter que ces structures ne sont plus viables alors même que c'est la politique mise en place par la DGFIP qui génère cette situation.

De plus, dorénavant, pour la direction, il s'agirait de s'appuyer sur la nouvelle carte intercommunale qui entérine certaines fusions de communautés de communes et qui justifierait donc, à ses yeux, la nécessité de fermer les structures concernées. Tout simplement, sans autre débat...

Autant d'arguments qui ne cachent pas la nature réelle des motivations de la DGFiP : économiser en diminuant le nombre de structures. A tel point que dans une telle logique, on ne sait pas jusqu'où cela pourrait s'arrêter…En effet, à l'heure même où les crédits de fonctionnement fondent plus vite que la neige au soleil, aucun doute qu'en parallèle, c'est bien toute une partie du réseau de la DGFiP qui risque de disparaitre.

Autant d'éléments qu'il est nécessaire de mettre en parallèle avec les réflexions menées sur « l'acte III de la décentralisation » prévu par le gouvernement pour l'été prochain. A ce jour, rien n'est officiellement connu mais une chose est vraisemblable : le renforcement du pouvoir des régions.

A ce titre, les hypothèses sont nombreuses... Certaines iraient jusqu'à permettre aux régions d'avoir une autonomie fiscale relativement importante.

Il est évidemment trop tôt pour pouvoir se prononcer sur les choix retenus mais certains sont bien porteurs de dangers pour le rôle de l'Etat dans la société et donc, par conséquent, pour la DGFiP et son réseau. Alors même que celle-ci est encore présente sur l'ensemble du territoire, là où la Réforme de l'administration territorialede l'Etat (REATE) a déstructuré nombre d'autres administrations.

La CGT n'a de cesse de le rappeler : avant d'aller plus loin en la matière, il est important de procéder à un état des lieux complet pour permettre au débat d'avoir réellement lieu.

D'ores et déjà, c'est bien à une réduction du réseau et à sa dévitalisation auxquelles nous assistons.

Pour la CGT, ce n'est pas admissible ! Il s'agit bien de construire un réseau au plus proche des usagers de tout type (Particuliers, Professionnels, Elus, etc.) et prenant en compte les besoins sociaux des territoires.

Il s'agit bien que la DGFiP mette les moyens nécessaires en terme d'emplois pour le faire vivre et assurer l'égalité des citoyens.

POUR IMPOSER D'AUTRES CHOIX SUR LE MAILLAGE TERRITORIAL, MOBILISONS NOUS LE 27 NOVEMBRE !

Source : http://www.financespubliques.cgt.fr/DGFiP-ale...


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Pour imposer le changement à la DGFiP,

tous en grève le mardi 27 novembre 2012 !

CGT Finances Publiques Paris

A l'issue de la conférence de presse du 11 octobre, les organisations syndicales de la DGFiP se sont à nouveau rencontrées pour décider des actions à mener en réponse aux annonces de suppressions d'emplois, de réduction des frais de fonctionnement des services et à la remise en cause du plan de qualification ministériel.

Malgré une opération de charme sans précédent du Directeur Général, à l'occasion de ses visites dans les directions locales, elles ne constatent aucun changement de fond avec les logiques régressives antérieures mises en œuvre dans le cadre de la RGPP.

Au nom des mêmes obsessions budgétaires erronées, le projet de loi de finances 2013 prévoit 2023 nouvelles suppressions d'emplois pour notre administration. A cela s'ajoute, la poursuite de la baisse des crédits de fonctionnement et cela alors même qu'aujourd'hui plusieurs directions locales sont d'ores et déjà en état de cessation de paiement.

Sur les rémunérations, les carrières, la reconnaissance des qualifications et les conditions de travail, ce gouvernement ne manifeste aucune volonté véritable d'ouvrir des négociations.

En refusant de dresser un réel bilan contradictoire de la fusion, et en portant une appréciation positive sur l'action précédemment menée à la DGFIP, il s'agit bien de poursuivre de facto la RGPP soit disant abandonnée.

Dans un tel contexte, malgré un attachement proclamé au dialogue social, de tels choix illustrent bien le mépris des personnels et de leurs représentants mais aussi des missions de la DGFiP.

Enfin, bien que démenties par la Direction Générale, les rumeurs médiatiques sur un possible plan de fermeture de 80 trésoreries augurent du pire pour l'avenir du maillage territorial du réseau.

Seule la mobilisation des personnels pourra imposer un changement véritablement positif.

Dans ces conditions et dans la continuité des actions déjà engagées, les organisations syndicales appellent tous les personnels de la DGFiP à la grève le mardi 27 novembre 2012 et invitent les agents à faire de cette journée une réussite établissant le rapport de force dans les services.

Source : http://www.cgtparis.fr/spip.php?article593