jeudi 15 novembre 2012 à 11h
lieu à préciser (l'annonce ci-dessous indique juste « Grands magasins du Boulevard Haussmann »)
Rassemblement des travailleurs des commerces et services
https://paris.demosphere.net/rv/23272
Devons-nous sacrifier nos vies pour une chemise, un yaourt ou une bouteille de parfum ?
À Paris, ouvrir les supérettes tous les dimanches et les lundis, c'est illégal. Pourtant, elles sont nombreuses à ouvrir.
Faire travailler des salariés du commerce après 21 heures, c'est illégal. Pourtant, beaucoup de boutiques le font.
Obliger des salariés à travailler à temps partiel et leur refuser le passage à temps plein, même lorsque des postes sont disponibles, c'est illégal : c'est pourtant ce que pratiquent la plupart des enseignes du commerce.
Imposer des salaires de misère, obliger les salariés à en faire toujours plus pour boucler leurs fins de mois, c'est anormal et immoral : c'est le lot de toutes les entreprises du commerce.
Pourquoi l'accepter ? Pourquoi la violation des règles serait-elle la règle dans nos magasins ?
Depuis deux ans, l'intersyndicale des commerces de Paris (CLIC-P) a décidé de dire stop. Nous avons fait condamner de nombreuses enseignes qui ouvraient illégalement le dimanche et empêché, devant les tribunaux, les grand magasins de multiplier les nocturnes. Pour la première fois en 30 ans, nous avons arrêté l'hémorragie et prouvé que les patrons ne faisaient pas ce qu'ils voulaient.
Nous allons continuer ce travail en empêchant quiconque, grand ou petit, de violer la loi sur le dos des salariés que nous sommes.
Notre unité, nos victoires devant les tribunaux sont encourageantes. Nous devons les appuyer par notre mobilisation. Les salariés du commerce doivent s'inviter dans le débat sur les horaires de travail ! Ce n'est pas aux patrons de parler en notre nom, ni au nom des consommateurs. Il ne faut pas les laisser imposer l'explosion des horaires comme un fait accompli. Il ne faut pas que demain, les magasins soient ouverts 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, exclusivement avec des salariés à temps partiel que l'on paie moins que le Smic mensuel.
Nous voulons que les commerces arrêtent de se faire la concurrence sur notre dos et que, sur la Capitale, les règles d'ouverture soient les mêmes pour tous. Pour cela, nous exigeons une négociation qui définira les horaires applicables à tout le monde et fixera les droits des salariés.
Nous avons demandé à la mairie de Paris d'initier cette négociation. Nous avons invité lespatrons à y participer. Si, comme ils le disent, ils n'ouvrent que pour s'adapter à la concurrence, alors ils ont tout intérêt à ce que les règles soient les mêmes pour tous !
Pour notre vie personnelle, pour notre santé, pour avoir le droit à un revenu suffisant, pour obliger les patrons à négocier, nous devons nous mobiliser et participer à la manifestation qui partira le 15 novembre 2012 à 11h00 des Grands magasins du Boulevard Haussmann.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/23272
Source : http://cdvirgin.over-blog.com/article-manifes...
Gibert Joseph : NAO, temps de travail : où en sommes nous ?
Le jeudi 15 Novembre, les salariés du commerce de paris vont manifester pour leurs conditions de travail et de rémunération. Au moment où nous terminons les négociations sur les salaires et où nous allons entamer une négociation sur le temps de travail, nous appelons tous les collègues à se saisir de ce rendez-vous. Nous voulons, après plusieurs propositions, informer chacun de la situation et des perspectives que la CGT veut donner à ces négociations.
NAO 2012, un résultat toujours insuffisant sur les salaires :
Pour bien comprendre la dernière proposition de la direction sur les augmentations de salaires, présentée au Comité d'Entreprise le jeudi 05 octobre, nous devons rappeler quelques éléments.
La CGT et la CFDT ont porté ensemble les revendications malgré des divergences sur les augmentations de salaires. La CGT revendiquait pour les NAO 2012 :
- De vraies augmentations de salaires : 6% - 4% - 2% suivant les niveaux
- Le retour de la vente et du SAO aux 34H/40H.
- La fermeture des magasins à 19H30
La direction a rejeté les revendications syndicales par une proposition contradictoire :
- aucune augmentation collective de salaire
- Augmentation de 20 euros des œuvres sociales du CE (en gros 15 euros en plus de chèque cadeaux par salarié)
- Test sur un an de la prise en charge par l'employeur de un voir deux jours de carence
- L'ouverture de négociations sur l'organisation du temps de travail
La CGT a appelé les collègues à se mobiliser contre l'absence d'augmentation de salaires. 55 collègues se sont réunis en assemblée générale le samedi 06 octobre. Suite à la mobilisation des salariés, une nouvelle proposition est faite par la direction : 2,5% jusqu'à 1800 euros bruts - 2% jusqu'à 2000 euros bruts - 1% au-delà. C'est cette proposition qui a été présentée au Comité d'entreprise ce jeudi 05 novembre. Pour la CGT, les pourcentages d'augmentations proposés restent largement insuffisants : la hausse du coût de la vie est compensée mais pas la fiscalisation des heures supplémentaires. La CGT ne signera donc pas d'accord avec la direction. C'est pourquoi les négociations à venir sur l'organisation du temps de travail sont particulièrement importantes pour tous.
Temps de travail : tout est à faire
Dans le cadre des négociations qui doivent s'ouvrir dans les prochaines semaines sur le temps de travail, la CGT maintient ses revendications : Retour aux 34H/40H et fermeture à 19H30 des magasins.
Nous agissons pour notre qualité de vie au travail, au moment où les travailleurs du commerce parisien se mobilisent contre les ouvertures tardives des magasins et pour de vraies augmentations de salaires. Le Comité de Liaison Intersyndical du Commerce de Paris qui regroupe toutes les syndicats du commerce à Paris appelle à une manifestation ce jeudi.
La CGT Gibert Joseph appelle tous les collègues à participer à ce rendez-vous pour défendre, avec tous les salariés du commerce, nos conditions de vie et de travail. Nous devons porter nos revendications aux côtés de tous les salariés du commerce.
Tous a la manifestation intersyndicale du commerce parisien : rdv jeudi 15/11 a 10h devant la librairie
Rassemblement : CLIC-P : l'intersyndicale se mobilise contre la
déréglementation sauvage des horaires dans le commerce
L'action du Clic-P contre le travail du dimanche a déjà obtenu de beaux succès. Une dizaine de supérettes ont été condamnées et les décisions rendues en première instance sont confirmées en appel. Une jurisprudence est en train de s'établir pour dénoncer ces dérives.
Forte de ces succès, l'intersyndicale, qui fait de la lutte contre les extensions d'ouvertures, une de ses priorités, a décidé de s'attaquer, parallèlement, aux principales enseignes qui pratiquent le travail de nuit.
Le 25 juin dernier, à l'initiative du syndicat CGT des Galeries Lafayette Haussmann, du syndicat CGT BHV Rivoli et du CLIC-P, le tribunal de grande instance de Paris a interdit aux grands magasins BHV et Galeries Lafayette d'étendre leurs amplitudes d'ouverture en soirée. Le 18 octobre, Sephora était assigné devant le tribunal pour les ouvertures illégales de ses magasins. Chez Monoprix, une procédure va être lancée. Une décision de justice a reconnu illégal l'accord sur le travail de nuit appliqué par l'enseigne.
Nous avons gagné une première manche mais les patrons ne vont pas se laisser faire.
Première riposte, les directions des Galeries Lafayette, du BHV et du Printemps ont ouvert des négociations sur le travail de nuit. Leur objectif : obtenir un accord qui permettrait de décaler les horaires, l'heure légale passerait alors de 21H-6H à 22H-7H.
Les actions en justice ne suffiront pas à faire reculer les patrons qui agissent de leur côté, elles doivent maintenant déboucher sur un rapport de force et la mise en place d'une négociation territoriale.
Réunis en Assemblée Générale à la bourse du travail lundi 15 octobre, les délégués de l'intersyndicale se sont engagés à ne pas négocier d'accords dans les entreprises et à faire en sorte que cette négociation ne puisse pas avoir lieu à un autre niveau.
Une manifestation parisienne aura lieu le jeudi 15 novembre en direction de l'UCV pour réclamer une négociation sur les horaires, le temps partiel et les salaires sur Paris.
Deux distributions de tracts précéderont la manifestation, le mardi 30 octobre et le vendredi 9 novembre. Elles auront lieu simultanément dans les enseignes, toutes organisations syndicales confondues.
La loi dit que le travail de nuit doit rester exceptionnel si il n'est pas justifié "par la nécessité d'assurer la continuité de l'activité économique ou des services d'utilité sociale". Dans le commerce, ces impératifs n'existent pas, le recours au travail de nuit n'a donc pas lieu d'être.
Source : http://www.ulcgt11.fr/spip.php?article2066
Rassemblement des travailleurs des _commerces_ et services - horaires, salaires... - CLIC-P