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lundi 19 novembre 2012 à 17h30

Expérimentations en vidéo légère et premiers usages militants

La deuxième séance du séminaire de recherche « Vidéo des premiers temps » se propose de poser le contexte historique et technique de l'apparition de la vidéo légère, des expérimentations artistiques aux États-Unis au milieu des années 1960 à la commercialisation des premiers magnétoscopes portables et à leurs appropriations en France autour de l'année 1968. Nous interrogerons, à travers les témoignages de nos invités et la projection de documents d'archives, les usages militants et les spécificités de ce nouveau médium au regard des pratiques cinématographiques nées de Mai 68, des États Généraux du Cinéma et des collectifs qui les ont inaugurés ainsi que les problèmes techniques rencontrés à l'occasion de ces expériences pionnières (maniement du matériel, pratique du montage, moyens de diffusion).

Invités : Jean-François Dars et Anne Papillault (réalisateurs / Slon-Vidéo) ; Jean-Paul Fargier (critique / réalisateur /Les Cent Fleurs) ; Jean-Henri Roger (réalisateur / Paris 8-Vincennes) ; Paul Roussopoulos (physicien-mathématicien / Vidéo Out).


Séminaire « Collectifs vidéo et expériences militantes - France, 1968-1981 »

Le séminaire du groupe de recherches « Vidéo des premiers temps » se propose d'explorer un domaine qui reste à ce jour peu étudié. Dès lors qu'elle est devenue « légère », il y a plus de quarante ans, la technique vidéo a donné lieu à des appropriations diverses, à des usages sociaux et créatifs qu'il convient certainement de ne pas dissocier d'emblée (d'un côté la vidéo militante, de l'autre l'art vidéo) tant ils revêtirent les uns et les autres un caractère expérimental. De même que l'étude du « cinéma des premiers temps » a transformé son objet dès lors qu'elle a cessé de le juger à l'aune de ce qui allait suivre pour s'attacher à le comprendre (voire qu'elle en a fait une force de proposition pour notre temps), nous voudrions tenter d'appréhender les débuts de la vidéo d'une manière compréhensive, en donnant à entendre la voix des acteurs/trices de son histoire et en nous appuyant sur les documents écrits, nombreux mais mal recensés, afin de nous permettre de revisiter les chronologies, de saisir des trajectoires, de mettre en lumière des dispositifs.

Cette première année s'intéressera aux pratiques militantes de la vidéo et aux collectifs qui les ont inaugurées. L'arrivée en France des premiers magnétoscopes portables coïncide en effet avec mai 1968 et l'invention d'une pratique de « vidéoguérilla », qui érige ce nouveau médium en instrument de libre expression et de contre-information sur les luttes ouvrières, internationalistes, écologiques ou féministes.

Les séances se déroulent le lundi entre 17h30 et 20h à la Bibliothèque nationale de France, site Richelieu (5 rue Vivienne - 75002 Paris), salle des commissions.

Programme 2012-2013

  • 22 octobre 2012 : État des lieux de la recherche, bilan des sources et enjeux historiographiques.

Parcours

  • 19 novembre 2012 : premiers Expérimentations en vidéo légère et premiers usages militants.
  • 17 décembre 2012 : Les premiers collectifs : Vidéo Out, Vidéo 00, Les Cent Fleurs et Vidéa.
  • 14 janvier 2013 : Collectifs régionaux et action locale.

Retour sur les modalités d'intervention et de diffusion

  • 25 février 2013 : Dispositifs Dispositifs vidéo, contextes et discours.

Études de cas

  • 25 mars 2013 : Expériences vidéo dans les conflits Lip.
  • 22 avril 2013 : Usages de la vidéo dans les luttes féministes.
  • 13 mai 2013 : Vidéo et mouvement écologique naissant.

Ouverture

  • 10 juin 2013 : Autour de la série Le Lion, sa cage et ses ailes.

Responsables :

Illustration: (c) Association Carole Roussopoulos

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/23240
Source : message reçu le 13 mars 14h
Source : message reçu le 23 octobre 09h