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samedi 20 octobre 2012 à 15h

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Manifestation « Sahara occidental: assez de répression! »

Libération des prisonniers politiques

En octobre 2010, plus de 20 000 Sahraouis ont quitté El Aaiun pour installer à Gdeim Izik dans le désert un camp de 8000 tentes pour défendre leurs droits politiques, économiques et sociaux. Depuis l'assaut des forces de sécurité marocaines le 8 novembre 2010 pour démanteler ce camp, les manifestations se succèdent au Sahara occidental. Toujours pacifiques, elles sont réprimées, avec de nombreux blessés et de nouvelles arrestations. Une délégation internationale du "Centre Robert Kennedy pour la justice et les droits de l'Homme", qui s'est rendue en août 2012 au Sahara occidental, a "demandé au gouvernement du Maroc de mettre un terme à la situation de violence qui affecte la population sahraouie qui soutient l'indépendance du Sahara occidental". Le 18 avril 2012, le Parlement européen a "dénoncé la répression contre la population sahraouie dans les territoires occupés et demandé la libération des prisonniers politiques sahraouis". Le rapport 2012 d'Amnesty internationalconstate: "Cette année encore, des Sahraouis partisans de l'autodétermination du peuple sahraoui ont été emprisonnés". L'ACAT (Action des Chrétiens pour l'abolition de la torture) a jugé que la détention des 23 de Salé était "arbitraire". La LDH (Ligue des Droits de l'Homme) "exprime sa vive inquiétude face à la multiplication des procès intentés à des opposants politiques qui réclament l'indépendance du Sahara occidental". En mission officielle en septembre 2012, le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Juan E.Mendez,a souligné, après avoir reçu des témoignages crédibles de victimes sahraouies de la répression: "On observe une augmentation du nombre d'actes de torture et des mauvais traitements lors de l'arrestation et de la détention".

Actuellement,plus de 80 prisonniers politiques sahraouis croupissent dans les geôles marocaines. 23 d'entre eux sont détenus à la prison de Salé depuis 23 mois au mépris des règles les plus élémentaires du droit international comme du droit marocain. Victimes de tortures, ils ont mené plusieurs grèves de la faim. Leur procès est fixé au 24 octobres devant un tribunal militaire d'exception en dépit de leurs qualités de civils et ils risquent de lourdes peines de prison.

Nous condamnons la violente répression des forces de sécurité marocaines contre la population sahraouie et nous appelons à

une manifestation samedi 20 octobre de 15h à 18h

esplanade des droits de l'homme, place du trocadero
puis devant l'Ambassade du Maroc

Contre la tenue du procès des 23 prisonniers de Sale devant un tribunal militaire d'exception et pour exiger du gouvernement français, de l'Union européenne et des Nations unies d'agir pour:

  • la libération des prisonniers politiques sahraouis
  • l'arrêt de la répression et le respect des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés
  • l'instauration d'un mécanisme international pour la surveillance des droits de l'Homme au Sahara occidental

Signataires:

ACCA, AFASPA, AFAPREDESA, APSO, ARAC, ASEI, Association des Amis de la RASD, Association de la Communauté sahraouie en France (ACSF), Association des Sahraouis en France (ASF), CEDETIM, CLSPS, CORELSO, DROIT SOLIDARITE, ERMPL, FASTI, FTCR, Le Mouvement de la Paix, MRAP, Plateforme de solidarité avec le peuple sahraoui, Sortir du colonialisme, SURVIE

Avec le soutien de: CGT, Union syndicale Solidaires, Europe Ecologie Les Verts (EELV), FASE, Les Alternatifs, NPA, Parti de gauche, PCF, PCOF

Contact: platexeformeSO@gmail.cexom

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/22952
Source : message reçu des organisateurs le 11 octobre 17h


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Manifestation pour le Sahara Occidental

Plateforme pour la solidarité avec le peuple du Sahara occidental

Manifestation contre la tenue du procès des 23 prisonniers de la prison de Salé devant un tribunal militaire d 'exception et pour exiger du gouvernement français, de l 'Union européenne et des Nations unies d 'agir pour la libération des prisonniers politiques sahraouis, l'arrêt de la répression et le respect des droits humains dans les territoires sahraouis occupés, l'instauration d 'un mécanisme international pour la surveillance des droits humains.

platexeformeSO@gmail.cexom

Source : http://regardexcentrique.wordpress.com/2012/0...


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Les 21 prisonniers politiques sahraouis sont dans un état lamentable.

Les 21 prisonniers politiques sahraouis, incarcérés dans la prison de Salé au Maroc, et qui sont en grève de la faim depuis le 18 avril dernier, sont dans un état lamentable.

Selon les familles de ces prisonniers, «la délégation générale chargée de la gestion des prisons a durci les restrictions contre les détenus».

Les prisonniers Hassan Dah, Mohamed Tahlil, Bachir Kadda, Naama Asfari, Abdallahi Lakhfawni, Banga Cheikh, Mohamed Bouryal, Laaroussi Abdeljalil, Bani Mohamed, Mohamed El Ayoubi, Taqi Machdoufi, Ahmed Sbaai, Mohamed Lamin Hadi, Sid Ahmed Lemjeyed, Mohamed El bachir Boutinguza, El houcein Zaoui, Abdellah Toubali, Daich Daf, Mohamed Bani et Abhah Sidi Abdallah sont isolés et leur a été interdit de recevoir ce qui est nécessaire à leurs besoins particuliers.

Pire encore, ils souffrent, selon les mêmes sources, de négligences médicales et sont privés des visites de leurs familles.

Après 22 jours de grèves de la faim, ces 21 prisonniers politiques sahraouis qui continuent malgré tout leur mouvement illimité, évoquent des complications sévères de santé.

Ainsi, Mohammed Ayoubi, âgé de 55 ans souffre de diabète et perd régulièrement connaissance, selon les mêmes sources.
Par ailleurs, les prisonniers Bechri Bentaleb et Cheikh Amidan, transférés de force la semaine dernière de la prison d'El Ayoun occupée à la prison d'Ait Melloul proche d'Agadir au Maroc, ont annoncé leur intension de commencer eux aussi une grève de la faim illimitée. Les deux détenus ont dénoncé l'isolement et la torture psychique subie pendant toute la période de détention.

Bechri Bentaleb, qui a purgé plus de quatre ans pour son implication présumée dans l'attaque en été 2007 du tapis roulant convoyeur de phosphate, et Cheikh Amidan poursuivi dans le même dossier et condamné à deux ans, réclament le respect du minimum de leurs droits de détenus.
Dans la prison de Tiznit, le prisonnier politique Sahraoui Hassan Isfourek qui poursuit sa grève de la faim proteste lui aussi contre ses conditions de détentions.
Rabah Beldjenna

Source : http://lesaharaoccidental.over-blog.com/artic...