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jeudi 11 octobre 2012 à 14h

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Attention, ceci est la manifestation du mercredi 11 octobre

Pour la manifestation sur la dette du samedi 13 octobre,
suivre ce lien


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Manifestation à Paris des retraités pour le pouvoir d'achat,

l'accès aux soins et le droit a l'autonomie

Trajet / Parcours: départ 14h, Sèvres Babylone en direction de l'Assemblée nationale

Les cars déposeront les manifestants à Sèvres-Babylone, rue de Sèvres à Paris pour un départ de la manifestation à 14 h

Ordre des cortèges : CGT - UNSA - FGR-FP - CFTC CGC - CFDT.
Les délégations de Province en tête.

Le parking des cars se situe place Vauban (fin de manifestation).
Fin de la manifestation autour de 16 h 00 / 16 h 30 maximum.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/22680
Source : http://eldiablo.over-blog.org/article-manifes...
Source : http://www.ulcgt11.fr/spip.php?article1969
Source : http://www.ucr.cgt.fr/actulong.php?IDactu=123
Source : http://www.cgt94.fr/spip.php?breve738


Pour sortir de la crise

agissons pour une réponse à nos revendications

tract de la Confédération CGT

Les exigences sociales, qui demeurent aujourd'hui, nous ont conduit majoritairement, nous les salariés, à créer les conditions d'un changement politique en France.

Il nous appartient aujourd'hui d'agir pour qu'une véritable rupture avec les choix politiques antérieures interviennent dès maintenant. Ces choix répondaient exclusivement aux revendications patronales et ont conduit à plus de 3 millions de chômeurs, 6 millions de salariés en sous emplois et en situation de précarité, 8 millions de salariés vivant en dessous du seuil de pauvreté…

Dans ce nouveau contexte, la CGT a porté ces exigences lors de la grande Conférence sociale de juillet, qui a ouvert un calendrier de négociations et de concertations. C'est l'amélioration de nos emplois, de nos salaires, de notre protection sociale qui doivent être au menu de ces discussions.

Le travail n'est pas un coût. Il est le seul levier de création de la richesse par les salariés.

Refusant cela, le patronat poursuit son offensive de casse de l'industrie, de l'emploi, exige la baisse du coût du travail et plus de flexibilité. Dans cette logique Il milite pour l'austérité contenu dans le dernier traité européen.

Avec la Confédération européenne des syndicats (CES), la CGT est opposée à la ratification de ce traité par la France, quel que soit la procédure utilisée, car l'austérité mène à l'appauvrissement des salariés et des retraités et empêche toute reprise de la croissance.

Le 9 octobre, l'emploi lié aux forts enjeux industriels feront l'objet en Europe d'une première mobilisation dans plusieurs pays, à l'initiative de la Fédération européenne de l'Industrie, et en France, une journée interprofessionnelle liant ces enjeux aux préoccupations des salariés de tous les secteurs, sur l'emploi et le marché du travail.

La CGT prend toute sa place dans la mobilisation unitaire (CGT, CFDT, Unsa-FGRP, CFE/CGC, CFTC,…...) des retraités du 11 octobre sur le pouvoir d'achat, la perte d'autonomie et l'accès aux soins.

La CGT poursuit sa démarche pour permettre aux salariés de s'exprimer, d'intervenir sur les choix économiques et sociaux et pour développer les nécessaires mobilisations afin de peser sur les choix patronaux et conquérir de nouveaux droits.

Dès aujourd'hui, des mesures immédiates doivent être prises pour répondre à l'urgence de la situation. Le changement, c'est la réponse à nos attentes sociales. Le gouvernement doit être à l'écoute des revendications des salariés et ne pas céder aux exigences du patronat.

Source : http://www.cgt94.fr/spip.php?article680


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Journée de manifestations des retraité-es

Communiqué de l'UNIRS (Union nationale interprofessionnelle des retraités Solidaires)

Un constat : la continuité plutôt que le changement espéré

Depuis de nombreuses années, la majorité des personnes retraitées constate une dégradation régulière de leur condition de vie, en grande partie en raison des réformes rétrogrades adoptées depuis 1993. En conséquence, dès les premières années de la retraite, le niveau des retraites et des pensions est largement insuffisant et n'est pas actualisé en fonction de la hausse des prix des biens et des services indispensables (produits alimentaires, énergie, loyers, etc…). Comme l'ensemble des citoyens, mais dans une plus grande proportion, les retraité-es subissent les conséquences des reculs des prises en charge par l'assurance maladie, l'augmentation des mutuelles, les réductions des services publics et l'augmentation de leurs tarifs.

De manière urgente, l'UNIRS revendique une forte augmentation du minimum vieillesse et, plus largement, de tous les minima sociaux. Plus fondamentalement, il s'agit de revenir sur les contre-réformes des retraites commencées en 1993 et qui sont par ailleurs une des causes du maintien d'un chômage de masse, en particulier celui des jeunes.

Nicolas Sarkozy avait annoncé en 2007, comme une de ses priorités, la mise en place d'une cinquième branche de la protection sociale. Malgré tous les colloques et les déclarations, particulièrement au cours du premier semestre 2011, elle a été « repoussée » à 2012 par François Fillon, en raison des « finances publiques exsangues ». L'UNIRS avait alors dénoncé des choix politiques qui ont conduit à privilégier d'abord le sauvetage des banques et les cadeaux fiscaux aux plus riches et donc à sacrifier un réel financement de l'Aide à l'autonomie des personnes fragilisées. Aujourd'hui, le nouveau gouvernement demeure silencieux sur cette nécessité sociale, et ses choix d'une politique fiscale et budgétaire inscrite dans le cadre libéral d'une course à l'attractivité des territoires en direction des détenteurs de capitaux augurent mal de la suite.

L'UNIRS estime qu'il y a urgence à dégager des moyens financiers permettant de mieux financer à hauteur des besoins l'APA et les services d'aide à domicile afin de réduire les restes à charge des personnes et des familles.

A terme, il s'agit d'inscrire la prise en charge de l'aide à l'autonomie dans le cadre de la Sécurité sociale avec la garantie d'un droit universel assuré à 100%.

L'accès aux soins devrait et pourrait être un droit effectif pour tous en France, compte tenu de la richesse du pays. Ce n'est pas le cas, et ce droit est mis à mal par la hausse des dépenses de santé (dépassements d'honoraires, franchises médicales, augmentation des cotisations, etc). Ces difficultés ne sont pas propres aux retraité-es, mais elles atteignent plus particulièrement les personnes fragilisées par le handicap ou le vieillissement.

Il est inadmissible que des personnes, en France, aujourd'hui, renoncent à certains soins pour des raisons financières. L'UNIRS revendique donc un meilleur financement de l'assurance maladie, qui passe notamment par l'amélioration des rentrées de cotisations (suppressions des cadeaux sociaux aux entreprises, augmentation des salaires, base des cotisations sociales, etc) et un contrôle réel et indépendant des professions pharmaceutiques et médicales qui prospèrent grâce au budget de la Sécurité sociale.

L'Union Nationale Interprofessionnelle des Retraités Solidaires (UNIRS) appelle à participer aux manifestations organisées partout en France par les organisations syndicales de retraités le jeudi 11 octobre 2012.

L'UNIRS estime que la satisfaction des revendications des personnes retraitées ne peut se faire que par une satisfaction parallèle des revendications des salariés. Elles reposent d'abord sur un autre partage des richesses rémunérant mieux le travail et diminuant la rente du capital, et sur des politiques budgétaires et fiscales participant à cette redistribution. Ceci implique notamment l'abandon des politiques européennes menées depuis trop d'années. Pour y parvenir, il y a nécessité à faire converger les exigences sociales et les mobilisations en France et dans l'Union européenne.

Source : http://www.solidaires.org/article42099.html


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Le 11 octobre les Retraité-e-s dans l'action

L'UCR-CGT réfute le rapport et les conclusions de la Cour des comptes

Un rapport orienté et non objectif

Une fois encore, on tente d'opposer la jeunesse de notre pays aux retraités. Et pour ce faire, on rédige un rapport via la Cour des comptes.

Non, les retraités ne sont pas des nantis. Faudrait-il que tous les retraités soient dans la misère ou pauvres, pour que leurs conditions de vie soient décrites avec sincérité ?

L'UCR-CGT dénonce un rapport orienté et non objectif sur la situation des retraités en France et particulièrement la situation des femmes retraitées ou veuves. Le rapport de la Cour des comptes préconise de récupérer 5 milliards sur les 12 dont les retraités bénéficieraient.

Que préconise ce rapport :

  • Suppression de l'abattement de 10% sur le revenu déclaré.
  • Suppression de la majoration pour avoir élevé 3 enfants.
  • Suppression « à terme » des ristournes sur la taxe foncière et taxe d'habitation.
  • Augmentation de la CSG pour atteindre le niveau de cotisation des salariés actifs.
  • Suppression des exonérations de cotisations sociales pour les retraités employeurs (ex : emploi d'une aide à domicile).
  • Soumettre les pensions aux cotisations d'assurance maladie.

Aujourd'hui, 940 000 personnes sont au minimum vieillesse, plus d'un million vit en dessous du seuil de pauvreté, combien demain avec ces mesures ?

Ces mesures préconisées interviennent après la suppression de la ½ part pour le calcul de l'impôt sur le revenu ou encore le gel des tranches d'impôt qui ont eu comme effet l'augmentation conséquente de l'impôt, ou l'imposition pour des milliers d'autres, alors que dans le même temps, les pensions et retraites n'ont pas subi d'augmentation conséquente depuis des années.

Les réformes successives de 1993, 2003 et 2010 des retraités ont affaibli de façon significative le niveau des pensions et retraites. De cela, le rapport ne parle pas !

Ce rapport est dangereux, l'opposition jeunes/retraités est dangereuse !

Faire croire que tout ceci servirait à financer la prise en charge de la dépendance est un mensonge !

Les retraités doivent se faire entendre.

Pour ce faire, le 11 octobre prochain, partout en France et devant l'Assemblée nationale à Paris, l'UCR-CGT appelle les retraités salariés à manifester pour rejeter le rapport de la Cour des comptes, interpeller et exiger un véritable cadre de négociations du Gouvernement sur 3 revendications urgentes :

  • Le pouvoir d'achat.
  • Une véritable loi sur l'aide à l'autonomie dans le cadre de la Sécurité sociale.
  • L'accès aux soins.

Manifestation nationale à Paris :

Le jeudi 11 octobre à 14 h,
de Sèvres Babylone à l'Assemblée Nationale

Source : http://ulcgt10.fr/spip.php?article1982