dimanche 30 septembre 2012 à 13h30
Attention ceci est la manifestation du 30 septembre
Pour la manifestation du 9 octobre, suivre ce lien
Manifestation nationale à Paris
Non à l'austérité permanente
Refusons le Pacte budgétaire, ouvrons le débat en Europe !
https://paris.demosphere.net/rv/22528
Trajet / parcours: départ 13h30, place de la Nation, en direction de place d'Italie
Le président de la République veut faire ratifier au plus vite par le Parlement le Traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) de la zone euro, plus connu sous l'intitulé de « Pacte budgétaire », tel qu'il a été signé par Nicolas Sarkozy le 25 mars dernier. Pourtant, les faibles mesures « de croissance » annoncées le 29 mai dernier ne constituent en rien la « renégociation » promise par le candidat François Hollande d'un traité qui « ajoute l'austérité à l'austérité ».
Ce Pacte budgétaire aggrave les politiques néolibérales prônées depuis des années et qui ont mené aux problèmes actuels de la zone euro. Il représente d'abord une absurdité économique. En imposant que le « déficit structurel » d'un État soit inférieur à 0,5 %, il va obliger à des coupes drastiques dans les dépenses publiques. Il va priver la puissance publique de moyens indispensables pour mener des politiques permettant d'engager la transition sociale et écologique. Or nous avons besoin au contraire de développer et de rénover les services publics et la protection sociale pour répondre aux nombreux besoins non satisfaits, réduire les inégalités sociales et réaliser l'égalité entre les femmes et les hommes. Nous avons besoin d'investissements publics considérables pour financer la transition énergétique, réduire les pollutions, assurer la reconversion écologique des modes de production et de consommation, créer des millions d'emplois. L'obligation d'équilibre budgétaire permanent sera un frein majeur pour s'attaquer à la crise sociale et écologique.
Dans une Europe où les clients des uns sont les fournisseurs des autres, cette orientation engagée depuis deux ans amène aujourd'hui la récession généralisée. Les difficultés de PSA et d'autres entreprises découlent directement de l'effondrement de la demande en Europe du Sud. Aujourd'hui le pouvoir d'achat stagne ou régresse, les entreprises et les collectivités locales réduisent leurs investissements : dans ce contexte couper dans les dépenses publiques ne fera qu'aggraver le chômage. Dès 2013, selon une étude du FMI lui-même, ramener le déficit de la France à l'objectif de 3% du PIB affiché par le gouvernement créera automatiquement 300 000 chômeurs de plus. La réduction des recettes fiscales qui en résultera rendra encore plus difficile la réduction des déficits, que l'austérité était censée favoriser, « justifiant » ainsi un nouveau tour de vis, etc.
Économiquement stupide, ce Pacte budgétaire est socialement insupportable car les « programmes d'ajustement structurel » aujourd'hui imposés à la Grèce et aux autres pays en difficulté réduisent les protections, accroissent les inégalités et touchent le plus durement les populations les plus précaires - femmes, jeunes, ouvriers, immigré-es. Loin d'éviter aux pays du Nord de l'Europe de subir le sort de ceux du Sud, ce Pacte entraîne toute l'Union dans une spirale dépressive qui risque de généraliser la pauvreté. Ce serait un recul sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale.
Enfin, ce Pacte budgétaire représente un déni démocratique.
Non seulement il prévoit des sanctions quasi automatiques en cas de non-respect, mais il marginalise les Parlements nationaux et européen, et fait de la Commission et de la Cour européenne de justice, organismes non élus, les juges des budgets nationaux. Il installe un fédéralisme autoritaire niant la souveraineté populaire. Il place l'économie en pilotage automatique, soumise à des normes destinées à rassurer des marchés financiers dont la puissance n'est pas remise en cause. Nous ne l'acceptons pas.
Les crises sociale, écologique et financière mondiales s'aggravent. Elles sont lourdes de dangers comme le montre le renforcement des extrêmes droites xénophobes et nationalistes. Ces crises nécessitent une mobilisation de l'Europe, mais d'une Europe fondée sur la solidarité et la démocratie, d'une Europe qui se dégage de l'emprise des marchés financiers. Or le Pacte budgétaire va au contraire renforcer les contradictions internes à la zone euro et pourrait mener à son éclatement. Le refus de la France de ratifier ce traité serait un signal fort envoyé aux autres peuples européens afin d'ouvrir le débat sur la construction d'une autre Europe.
C'est pourquoi, nous, les organisations signataires de ce texte refusons ce Pacte budgétaire qui engage l'avenir. Nous demandons qu'un large débat démocratique ait lieu afin que les citoyen-es puissent s'emparer de ce sujet décisif et se prononcer à son propos. Nous voulons mettre le Président de la République, son gouvernement, les parlementaires devant leurs responsabilités.
Pour créer ce débat démocratique, nous appelons à renforcer les collectifs locaux déjà existants - notamment ceux pour l'audit citoyen de la dette publique -, à en créer de nouveaux le cas échéant ; nous organiserons ensemble une série de débats publics dans toute la France ; nous nous adresserons et inviterons les citoyens à s'adresser à chaque député et sénateur de la majorité parlementaire, et nous organiserons des manifestations dont une grande manifestation unitaire à Paris le dimanche 30 septembre. Un comité d'organisation se met immédiatement en place pour assurer le succès de ces initiatives.
Premiers signataires:
Aitec-IPAM, AC !, ANECR, Attac, CADTM, Cedetim-IPAM, CDDSP, CNDF, Les Économistes Atterrés, Fondation Copernic, Front de gauche - Parti communiste français - Parti de gauche - Gauche unitaire - FASE - République et Socialisme - PCOF - Convergence et Alternative - Gauche anticapitaliste, Marches Européennes, NPA, Résistance Sociale, Solidaires, Sud BPCE. 1
Toutes les organisations syndicales, associatives et politiques progressistes qui le souhaitent peuvent rejoindre les premiers signataires.
Pour en savoir plus : www.audit-citoyen.orgou cont act@audi t-citoye n.org
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/22528
Source : liste de diffusion TERRA, reçu le 8 septembre 20h
Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article12989...
Source : http://www.reseau-ipam.org/spip.php?page=rubr...
Manifestation "Pour une Europe solidaire !
Non au Traité d'austérité !"
Tract Union syndicale Solidaires
François Hollande et son gouvernement veulent nous faire croire que l'engagement de renégociation du Pacte budgétaire européen pris lors des présidentielles a été respecté et que la ratification par les parlementaires s'impose. Au contraire, ce pacte budgétaire reste économiquement inepte et socialement inacceptable, il institutionnalise les politiques d'austérité qui mènent tous les pays européens à la récession.
Leur Europe n'est pas la nôtre
Les 120 milliards du volet « croissance » représente à peine 1 % du Produit intérieur brut (Pib) européen. En revanche, le pacte budgétaire qui impose aux Etats de ne pas dépasser un déficit de 0,5 %, va inévitablement conduire à des politiques d'austérité par des coupes massives dans les dépenses publiques (protection sociale, services publiques), à la destruction des droits sociaux dans l'ensemble des pays de l'Union européenne et aggraver la pauvreté et les inégalités.
Elles vont accentuer la baisse de l'activité économique, empêcher les investissements publics nécessaires pour la satisfaction des besoins sociaux fondamentaux et la mise en oeuvre de la transition écologique, accroître le chômage, diminuer le pouvoir d'achat, fragiliser les populations les plus précaires (femmes, jeunes, immigré-es), et au bout du compte augmenter les déficits faute de recettes fiscales.
Il faut stopper cette spirale dépressive qui ne peut que mener à une austérité et à des reculs sociaux sans fin, et faire le lit des forces d'extrême droite nationalistes et xénophobes.
Pour une Europe sociale et démocratique
Il faut changer de logique et reconstruire une politique européenne fondée sur des critères de convergences sociaux et fiscaux, de contrôle des capitaux, de sortie de l'emprise des marchés financiers, et de grands projets économiques écologiquement compatibles. Un véritable débat démocratique de l'ensemble des citoyen-es s'impose pour qu'une autre Europe, sociale et solidaire, advienne.
L'Union syndicale Solidaires, avec le collectif unitaire contre le Pacte budgétaire européen, regroupant associations, syndicats et partis politiques de gauche, appelle les salarié-es, les retraité-es, les chômeurs/euses, à se mobiliser et à manifester.
Tous et toutes à la manifestation dimanche 30 septembre à 13h30 à Nation
Voir également :
- La déclaration de la campagne nationale unitaire :
http://www.solidaires.org/article41... - Les supports de communication de la campagne nationale unitaire :
http://www.solidaires.org/article42...
Tous à la manifestation le 30 septembre à Paris
contre la ratification du pacte budgétaire.
Communiqué Convergence Services Publics / Résistance Sociale
Tous à la manifestation le 30 septembre à Paris contre la ratification du pacte budgétaire.
(TSCG, Traité pour la stabilité, la Coordination, la Gouvernance de la zone euro)
Pour défendre nos services publics et nos acquis sociaux APPEL POUR UN RÉFÉRENDUM Depuis le début de l'année 2012, Résistance Sociale et la Convergence de Défense et Développement des Services Publics mènent une campagne et font signer une pétition contre la ratification du Pacte budgétaire. Plusieurs milliers de militants associatifs, syndicaux, politiques l'ont signée.
Aujourd'hui, le ministre du budget, Jérôme Cahuzac, déclare : « un grand pays, quand il donne sa parole, doit la respecter ». En conséquence il appelle à la ratification par voie parlementaire et à l'application du Pacte budgétaire, de sa « règle d'or ». Il n'a pas été « recadré ».
C'est faux et antidémocratique. Non, la France n'a pas donné sa parole. Ni le Parlement, ni le peuple par référendum n'ont ratifié ce Traité. Nicolas Sarkozy avait déclaré que sa réélection vaudrait approbation du Traité. Sa défaite est un refus, pas un plébiscite pour le traité et sa politique d'austérité !
Si une nouvelle majorité ne peut pas changer les choix de la précédente, alors il ne fallait pas se faire élire pour le « changement ». François Hollande, lui, a donné sa parole (proposition n° 11) : « … Je renégocierai le traité européen issu de l'accord du 9 décembre 2011 en privilégiant la croissance et l'emploi, et en réorientant le rôle de la Banque centrale européenne dans cette direction. » Le traité « Merkozy » n'a pas été renégocié, ni modifié d'une virgule. Le respect de la République, de la souveraineté populaire, passe par un débat national et un référendum. La défaite de N. Sarkozy, le fait que F. Hollande jugeait nécessaire de renégocier le traité devraient suffire à ne pas le ratifier ou à le soumettre au référendum. Ce traité retirerait le pouvoir budgétaire au Parlement qui deviendrait une coquille vide. C'est une remise en cause majeure de la souveraineté populaire ; Seul le peuple peut la décider.
Pacte budgétaire et « pacte de croissance » n'ont rien à voir La confusion entre les deux est volontairement organisée : -
le Traité est permanent.
Les mesures budgétaires ponctuelles de 120 Md€ - qui ne sont pas un pacte- n'ont aucun rapport ;
les 120 Md€, montant ridicule à l'échelle européenne, ont été décidés bien avant l'élection de François Hollande ;
la participation de la France au financement est certaine, mais l'emploi ne sera pas forcément en France. D'ailleurs comment parler de croissance quand faute de budget on parle de revenir sur les investissements décidés (Canal Seine-Nord, SNCF…) ?
Le respect par anticipation du Pacte « austéritaire » et de sa règle d'or c'est 40 Md d'euros - voire plus - à dégager dès 2013, soit environ 2 000 € par foyer. « ça ne fera pas plaisir » (J. Cahuzac).
Le seul moyen autorisé par le couple pacte pour l'euro plus / pacte budgétaire, ce sont les coupes sur les services publics, la protection sociale, et l'augmentation tous azimuts des impôts et taxes.
Conformément au pacte budgétaire, la « compétitivité », la baisse du « coût » du travail, chère au MEDEF et à l'Union européenne, est le maître mot de la rentrée : il faudrait devenir « compétitif » avec les pays à bas salaire comme la Roumanie ou la Bulgarie (SMIC de l'ordre de 150 €).
Nous ne voulons pas de la politique du pacte budgétaire qui a mené la Grèce, le Portugal, l'Espagne, l'Italie… une catastrophe économique et sociale.
Non seulement cette politique est socialement inacceptable, mais tout le monde sait qu'elle mènerait à une récession sans fin, que chaque année serait pire que la précédente.
APPEL À LA MOBILISATION POUR UN RÉFÉRENDUM Au Parlement la droite voterait le Pacte budgétaire car c'est SA politique, négociée et signée par Nicolas Sarkozy ! C'est au peuple de décider de son avenir par référendum. Plus que jamais nous appelons à la mobilisation contre la ratification du pacte budgétaire. TOUS À LA MANIFESTATION À PARIS ! MOBILISATION GÉNÉRALE POUR UN DÉBAT PUBLIC CONCLU PAR UN RÉFÉRENDUM
Contacts presse : Patrick Hallinger : 06 81 52 27 39 Jean-Claude Chailley : 06 64 68 15 25
Contre la ratification du pacte budgétaire européen
et pour l'exigence d'être consultés par référendum,
Appel de la CE de l'UD CGT du Val-de-Marne
Consciente du lourd danger que représenterait, pour notre modèle social et l'avenir même de l'Europe, l'application du pacte budgétaire européen (TSCG) rédigé en début d'année par Nicolas SARKOZY et Angela MERKEL, la Cgt du Val-de-Marne s'était déjà prononcé dans un communiqué datant du mois de mars contre la ratification de ce traité de super austérité.
Lors de la campagne présidentielle, l'actuel président de la République s'était engagé, s'il était élu, à le renégocier le jugeant inacceptable. Plusieurs mois plus tard et après la tenue du sommet européen de fin juin, force est de constater que mises à part les mesures financières qui ont été prises pour « rassurer les marchés » et renflouer les circuits financiers, responsables de la crise, ce traité reste inchangé, pas une phrase n'a été modifiée !
Pire, le gouvernement envisage aujourd'hui de le faire ratifier par les parlementaires début octobre en l'absence de tout débat public et dans un silence médiatique assourdissant.
Devant ce coup de force et ce renoncement présidentiel, la Cgt, à l'instar de la confédération européenne des syndicats (CES), tient à réitérer sa totale opposition à la ratification de ce pacte mortifère pour tous les salariés européens.
En outre, considérant que puisque l'engagement de révision de ce traité n'a pas été tenu, que ce dernier aura de profondes incidences sur notre constitution (primauté des orientations libérales européennes sur nos choix politiques hexagonaux), la Cgt du Val-de-Marne réaffirme, avec plusieurs autres organisations, son exigence que notre peuple soit informé et consulté par référendum.
Pour s'en convaincre, rappelons ici que, si ce pacte budgétaire européen était ratifié, toute négociation sociale serait soumise à un contrôle des institutions européennes qui prônent, au nom du dogme de la « réduction des déficits publics », la diminution des prestations sociales, qui incite à la réforme du système de protection sociale, à la réduction des dépenses publiques, qui proclame, rien de moins, qu'on ne peut entériner des augmentations salariales supérieures à l'augmentation de la productivité dans chacun des pays !
Autant dire, la généralisation et la sanctuarisation des politiques d'austérités qui partout en Europe (Grèce, Espagne, Portugal, Italie) ne font qu'aggraver la régression sociale et conduisent à la récession économique des états.
Chaque salarié comprendra ici pourquoi le MEDEF, la droite et les milieux financiers appellent à signer des deux mains ce texte fait par et pour eux !
L'objectif est simple : faire appliquer par l'Europe capitaliste les politiques destructrices que les Etats ne parviennent pas à infliger à leur peuple de par l'impopularité de ces choix et les nombreuses résistances et luttes qui partout se développent. Plus étrange, inquiétant et inacceptable est le choix du gouvernement actuel de ratifier ce texte alors qu'il a été élu sur la base de la rupture avec les choix politiques précédents et l'exigence de changement de cap politique !
Devant la gravité de ce projet, il n'y a pas de place aux renoncements ni à la résignation !
La Cgt n'a pas changé d'avis. Contre les exigences de la finance et l'enfoncement dans la crise, il faut s'engager vers des politiques de rupture qui donnent la priorité au développement humain et soutiennent le pouvoir d'achat et la création d'emplois par une autre répartition des richesses.
Il faut d'urgence renégocier les traités européens, adopter une clause de progrès social qui soit réellement contraignante.
Les salariés européens n'ont pas besoin de davantage de discipline budgétaire, d'austérité et de mise concurrence, mais de solidarité, de coopérations, d'harmonisation sociale. Tout l'inverse de ce pacte austère qui aura de graves conséquences dans le quotidien des salariés si celui-ci était ratifié.
Nous ne laisserons pas faire et engageons dès à présent une vaste campagne d'information, d'explications, d'interpellation des parlementaires, de pétitions et de mobilisations des salariés contre ce traité européen.
Nous invitons tous les syndicats et syndiqués de la Cgt de notre département à se saisir de cet enjeu, à en débattre autour d'eux, à faire massivement signer notre pétition nationale, à faire grandir l'exigence démocratique et citoyenne d'être consulté par référendum sur ce traité européen et à travailler à la réussite de l'importante manifestation nationale du 30 septembre à Paris.
Nous prenons toutes les dispositions nécessaires pour rencontrer nos homologues syndicaux afin d'aboutir à une vaste riposte unitaire dans le Val-de-Marne. Nous invitons tous les syndicats et structures à engager sans tarder la même démarche et les mêmes efforts de rassemblement.
Soyons nombreux, confiants et visibles le 30 septembre prochain à Paris pour s'opposer à la ratification du pacte budgétaire européen !
Pas le temps d'attendre !
Dès maintenant, s'opposer à ce gouvernement de l'austérité !
Tract NPA
Hollande et son gouvernement nous prêchent la patience... Comme s'il n'y avait pas déjà plus de 5 millions de chômeurs et 10 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté... comme si la misère, le désespoir, le mal logement ne provoquaient pas assez de drames !
Ayrault proclame que les « salariés ne doivent pas être des variables d'ajustement » au moment même où des groupes comme Air France, PSA, Sanofi, Doux, Fralib, Technicolor, Arcelor vont supprimer des milliers d'emplois, où la politique de non-remplacement de deux fonctionnaires sur trois partant en retraite est confirmée pour les ministères jugés non prioritaires. En effet, si 60 000 postes supplémentaires sont réellement créés dans l'Éducation nationale, ce sera au détriment des autres administrations.
Le changement... vers toujours plus d'austérité !
La comédie peut durer le temps d'une campagne mais pas plus. Il s'agit maintenant de trouver 30 milliards d'euros au nom de la réduction du déficit public. Hollande l'a dit : « ce plan, je le fais par conviction ».
Quant au traité de l'austérité, le pacte budgétaire négocié par Sarkozy et Merkel, Hollande peut essayer de nous le repeindre en rose avec son « pacte de croissance », il va bel et bien institutionnaliser l'austérité et faire payer la crise aux travailleur-euse-s.
Prenons notre avenir en main
Décidément, non, ce gouvernement n'est pas le nôtre ! En cette rentrée, il y a urgence à reprendre le chemin des luttes car nous n'aurons que ce que nous imposerons.
Avec la manifestation unitaire contre la ratification du Traité Européen le 30 septembre, il est possible d'amorcer une première riposte contre l'austérité. Elle devra logiquement se poursuivre contre le budget qui en sera l'application concrète par le gouvernement.
Le 29 les salariéEs de l'usine Ford de Blanquefort appellent à manifester au Mondial de l'automobile. Le 9 octobre des appels à la grève et à manifester sont lancés dans la filière automobile et les secteurs de l'industrie. Une manifestation devant le salon de l'auto pour le secteur auto est d'ores et déjà prévue. Elle rejoindra le cortège de l'ensemble des salariés le mardi après-midi. Ce sont autant d'occasions pour faire converger les combats contre les licenciements et les suppressions de postes.
Mais l'enjeu est aussi de construire un mouvement d'ensemble, pour imposer un véritable plan de sauvegarde contre le chômage et la précarité, notamment l'interdiction des licenciements et le partage du temps de travail entre toutes et tous.
Toutes ces échéances sont autant de possibilités, à travers des expériences de luttes menées en commun, de discussions, d'initiatives de rue, de construire l'unité du monde du travail et de ses organisations pour s'opposer à ce gouvernement de la rigueur.
A la fois sociale et politique, unitaire et s'appuyant sur les mobilisations, cette opposition est le seul rempart contre la droite et l'extrême droite.
Urgences mobilisation - manif du 30
Chères amies, chers amis,
En imposant l'austérité à marche forcée, le nouveau Traité budgétaire (soumis à ratification début octobre au Parlement) menace de plonger davantage l'Europe dans la crise économique, sociale et environnementale.
C'est pourquoi le Collectif pour un audit citoyen et de nombreuses organisations associatives, syndicales, politiques ont décidé de lancer ensemble une campagne unitaire : « pour une Europe solidaire, NON au Traité d'austérité ».
Une pétition unitaire est déjà disponible, à signer et diffuser massivement : http://www.avaaz.org/fr/petition/NON_a_lausterite_perpetuelle_en_Europe_3/
Et ce n'est qu'un début !
Vous pouvez vous mobiliser :
En participant à la grande manifestation unitaire à Paris, le 30 septembre à 13h30, au départ de Nation.
Les collectifs locaux d'audit citoyen participent à l'organisation de transports et de bus pour la manifestation unitaire (consulter la liste des collectifs locaux). N'hésitez pas à vous renseigner en contactant l'adresse cont act@stop austerit e.org. Une cartographie est prévue pour faciliter la diffusion de l'information.
Plus d'information à suivre sur le site de l'audit citoyen et le site de campagne unitaire : http://stopausterite.org
En interpellant directement vos députés
Deux possibilités complémentaires : au niveau individuel, envoyer un mél et dans le cadre d'un collectif local, rédiger une lettre papier avec demande de RDV auprès des parlementaires de votre circonscription.
Vous pouvez inciter vos amis, collègues, proches à faire de même. Toutes les informations sont ici : http://www.audit-citoyen.org/?p=2973
En organisant des réunions publiques et en diffusant du matériel militant.
Si vous souhaitez organiser une réunion publique, vous pouvez envoyer un mail à niko laz@audi t-citoye n.org pour les demandes d'intervenants, et mate riel-mil itant@au dit-cito yen.org pour les demandes de matériels (tracts, 4P, affiches…).
Vous pouvez notamment commander l'affiche et le tract (recto et verso) de la manifestation.
D'autres initiatives locales et nationales sont à suivre courant septembre et octobre. Restez informés en vous connectant sur le site de l'audit citoyen et celui de la campagne unitaire !
Solidairement,
L'équipe de campagne Pacte budgétaire
Appel de féministes contre le pacte budgétaire
Le Traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) de la zone euro, dit Pacte budgétaire, sera soumis en octobre 2012 au vote du Parlement. Ce pacte, en durcissant encore les règles qui encadrent les budgets publics des États, franchit une étape majeure dans l'imposition d'une austérité permanente. Or déjà, les plans d'austérité appliqués dans les pays européens ont des conséquences très négatives sur les populations et, en touchant plus durement les plus précaires, accroissent encore les inégalités.
L'austérité est non seulement inacceptable sur le plan social, mais elle ne permet pas de sortir de la crise : les revenus des ménages stagnent ou baissent comme donc leur consommation ; de même les investissements des entreprises ; l'activité économique ralentit entraînant une baisse des recettes fiscales, d'où des difficultés supplémentaires pour diminuer le déficit public, à l'opposé du but visé. Les États empruntent alors aux marchés financiers, ce qui accroît l'endettement et sert de prétexte à ces marchés pour exiger un nouveau tour de vis. Cette situation n'a rien d'inéluctable, elle est le résultat des choix politiques qui ont été faits pour la construction néolibérale de l'Europe : la règle qui oblige les États à se financer auprès des marchés financiers, ce qui leur offre une rente sur un plateau et un pouvoir exorbitant, peut et doit être changée.
En outre, le Pacte budgétaire instaure un contrôle préalable des budgets publics par la Commission européenne, ainsi que des sanctions en cas de non-respect des règles. Loin de remettre en cause le diktat de la finance, les nouvelles normes ont pour objet de « rassurer les marchés financiers ». Le Pacte parachève ainsi la construction néolibérale de l'Europe, constitue une menace pour la démocratie et pour les droits des populations. Sa ratification par le Parlement aboutirait à une régression sociale sans précédent.
Comme de nombreux rapports l'ont montré, même si toutes les couches populaires sont concernées, les femmes subissent plus durement les mesures d'austérité, faites de coupes dans les services publics et la protection sociale. Déjà, parce qu'elles forment la grande majorité des précaires, sont plus souvent au chômage et en sous-emploi. Ensuite, en tant que responsables principales de la famille, elles sont les premières usagères de ces services, les principales allocataires des prestations sociales et familiales. Du fait de leur recul et du démantèlement progressif de l'État social, les femmes sont contraintes d'assurer tout ce qui n'est plus pris en charge par la collectivité ; leur travail (invisible) dans la sphère privée augmente, leur rôle traditionnel dans la famille s'en trouve renforcé, au détriment de leur travail rémunéré, de leur autonomie, voire de leur santé.
Les femmes sont également les premières touchées par les baisses d'effectifs et de rémunération dans le secteur public, car elles en constituent presque partout la majorité des employées. Premières touchées encore par les « réformes » des retraites qui ont été menées dans le cadre des restrictions budgétaires. Les droits des femmes sont menacés, et régressent, lorsque les coupes touchent les services de santé sexuelle et reproductive, les subventions aux organismes de lutte contre les violences faites aux femmes, ou encore lorsque de nombreuses maternités et centres d'IVG ferment, comme c'est le cas en France.
Alors que des investissements publics massifs sont indispensables en matière de protection sociale, de services publics et d'emploi pour répondre aux besoins sociaux et environnementaux et réduire les inégalités, le Pacte budgétaire impose une restriction durable des finances publiques et interdit concrètement toute évolution vers le progrès social.
Alors que les inégalités entre les femmes et les hommes sont plus que jamais inacceptables, il est urgent de créer un service public de crèches et des services d'aide à la dépendance, de renforcer les services sociaux et de santé en personnels et en moyens. Or ce Pacte, en rendant impossibles ces politiques et en pérennisant l'austérité, aggrave les inégalités entre les sexes.
Nous refusons le Pacte budgétaire qui condamne l'avenir, sacrifie la démocratie et le bien-être des populations à la satisfaction des exigences des marchés financiers.
Nous appelons à la construction des résistances et des alternatives à l'austérité en France et en Europe. Nous appelons à y porter les alternatives féministes pour une autre Europe.
Nous appelons à la manifestation unitaire organisée le 30 septembre par de nombreuses associations, organisations syndicales, partis et collectifs d'audit citoyen contre le Pacte budgétaire, contre l'austérité et pour un débat démocratique.
Contacts : Christiane Marty, mailto:fondation.copernic@fondation..., Maya Surduts, mailto:colcadac club-internet.fr
premières signatures :
Clémentine AUTAIN (directrice de Regards), Ana AZARIA (présidente Femmes égalité), Martine BASSET (CGT), Francine BAVAY (conseillère régionale EELV), Delphine BEAUVOIS (secrétaire nationale du PG), Fatima-Ezzahra BENOMAR (Les efFRONTé-es), Martine BILLARD (coprésidente du PG), Catherine BLOCH LONDON (Attac, CNDF), Nicole BORVO (sénatrice PCF), Thalia BRETON (porte-parole de Osez le féminisme), Mireille BRUYÈRE (Économistes atterrés), Marie Georges BUFFET (députée PCF), Danielle CARASCO (Planning familial 69), Marie CERVETI (FIT), Leila CHAIBI (La Pelle et la Pioche), Laurence COHEN (sénatrice PCF), Annick COUPÉ (porte-parole de l'Union syndicale Solidaires), Sandra DEMARCQ (NPA), Monique DENTAL (Réseau Féministe « Ruptures »), Michèle ERNIS (Gauche unitaire), Gwenaëlle FERRE (Collectif féminin masculin), Mireille FERRI (EELV), Jocelyne FILDARD (CLF), Pascal FRANCHET (CADTM), Elisabeth GAUTHIER (Espaces Marx /Transform ! Europe), Bénédicte GOUSSAULT (FASE), Magali de HAAS (porte-parole de Osez le féminisme), Lilian HALLS-FRENCH (Initiative Féministe Européenne IFE-EFI), Chantal HERSEMEULE (SOS Femmes accueil 72), Esther JEFFERS (Économistes atterrés), Véronique LAMY (porte-parole du PCOF), Catherine LEBRUN (porte-parole de l'Union syndicale Solidaires), Anne LECLERC (Gauche anticapitaliste), Nelly MARTIN (MMF), Christiane MARTY (Attac, Fondation Copernic), Caroline MECARY (coprésidente de Fondation Copernic), Muriel NAESSENS (Féminisme enjeux), Christine POUPIN (NPA), Roselyne ROLLIER (Maison des femmes de Montreuil), Suzy ROTJMAN (CNDF), Laurence SAUVAGE (secrétaire nationale du PG), Maya SURDUTS (CNDF, CADAC), Michèle RIOT-SARCEY (historienne), Nora TENENBAUM (CADAC), Stéphanie TREILLET (Convergences et alternative), Marie-Pierre TOUBHANS (porte-parole de Gauche unitaire), Aurélie TROUVÉ (coprésidente d'Attac), Marlène TUININGA (Ligue internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, WILPF), Moruni TURLOT (Lesbiennes Of Color), Sophie ZAFARI (syndicaliste, FSU), Henriette ZOUGHEBI (vice-présidente du Conseil Régional IDF)
Pour changer vraiment, tout dépend de notre mobilisation.
Les Alternatifs
Dans la rue le 30 septembre, et APRES ON CONTINUE.
Un grand nombre de celles et ceux qui avaient choisi de chasser Sarkozy et sa clique avaient aussi, pour le moins, quelques espoirs de changements. Quelques unes des mesures les plus antisociales et quelques cadeaux aux riches de Sarkozy ont été supprimés. Quelques signes sont donnés pour l'Ecole, les droits des femmes et des homosexuel-le-s.
Cependant, le projet de loi sur le mariage et l'adoption homosexuels reste en retrait des exigences d'égalité, entre autres en terme d'homoparentalité.
La concertation promise pour refonder l'Ecole est plus un faux semblant qu'un vrai débat associant personnels, élèves, parents pour changer profondément le système éducatif et combattre l'échec scolaire.
Dans des domaines majeurs, la politique Hollande-Ayrault ne se distingue que symboliquement, très faiblement ou pas du tout, de celle de la droite.
C'est le cas sur le terrain écologique, du nucléaire aux grands projets inutiles (Notre-Dame des Landes, « Grand Paris », LGV Bordeaux-Toulouse, Opération d'Intérêt National plaine du Var…).
C'est le cas dans le domaine de la santé ou la marchandisation à marche forcée continue. Les Alternatifs appellent à assurer le succès de la semaine européenne de défense des systèmes publics de santé et de protection sociale notamment lors de la manifestation nationale du 6 octobre à Paris.
C'est le cas pour ce qui concerne les Rroms, mis-es à la rue et expulsé-e-s et ce, à l'inverse d'une politique simplement humaine, ou pour les sans papiers toujours menacés d'expulsion…
La politique conduite par Manuel Valls s'aligne clairement sur les exigences des lobbies sécuritaires.
Le combat antiraciste et pour l'égalité des droits est aujourd'hui crucial, alors que le Front National attise les haines xénophobes et que la droite engage une bataille frontale contre le droit de vote des résident-e-s étranger-e-s.
La démarche gouvernementale des concertations et compromis avec le patronat se heurte à la réalité d'un capitalisme financier prédateur ; la multiplication des plans de licenciements et de liquidation d'entreprises en témoigne (PSA, Doux, Sanofi, Fralib,…). L objectif du MEDEF reste la déréglementation du droit du travail et la mise à bas des droits sociaux.
Où sont les nouveaux droits promis aux salarié-e-s par le candidat Hollande pour agir sur les choix des entreprises. La riposte est d'abord la défense de l'emploi et des droits sociaux, le combat pour l'éradication du chômage et de la précarité, en particulier par la réduction du temps de travail.
Cette riposte doit tout autant prendre en compte les reconversions nécessaires pour maintenir les activités productives dans une nouvelle logique écologique, durable, socialement utile et dans une démarche coopérative et autogestionnaire.
Rien de décisif ne sera gagné sans une mobilisation sociale massive, sans une démocratie active et l'auto-organisation des luttes pour construire l'unité la plus large et faire reculer la résignation, sans ouvrir, maintenant, des brèches dans un système de domination capitaliste, productiviste, autoritaire, et ainsi prouver que « c'est possible ».
Rien de décisif ne sera gagné sans l'appropriation sociale, pour l'émancipation des salarié-e-s, l'intervention des usager-e-s et consommateurs/trices, et la réorientation de l'économie.
Les peuples grecs, italiens, espagnols, portugais, irlandais sont frappés de plein fouet par les plans d'austérité exigés par la "troïka" européenne (BCE, FMI et Commission Européenne). La lutte contre cet adversaire comme contre les menaces fascistes, nationalistes et xénophobes est à l'ordre du jour à l'échelle de tout le continent.
Nous refusons la ratification du Traité européen d'austérité (TSCG), recul majeur par rapport aux engagements du candidat Hollande, et dont le contenu vise à empêcher toute politique de gauche.
Partout la mobilisation la plus large est engagée pour combattre ce déni de démocratie et de souveraineté populaire, pour expliquer encore les enjeux sociaux de cette capitulation politique.
Les Alternatifs appellent à assurer le succès de la grande manifestation unitaire contre le TSCG : la résistance et l'alternative, ce sera dans la rue le 30 septembre !
L'existence d'un cadre unitaire large, associatif, syndical, politique est une première étape. Un tel cadre dessine les contours d'un bloc politico-social et citoyen pour la transformation sociale et écologique. Il faut conforter cette première étape et la prolonger, dans les villes et départements comme au niveau national.
Contre l'offensive antisociale à l'échelle du continent, par la solidarité entre les peuples, pour une alternative sociale et écologique.
Source : message reçu le 26 septembre 10h
Tous à Paris, le 30 septembre,
Contre les politiques d'austérité !
La Riposte
Une cinquantaine d'organisations politiques et syndicales appellent à manifester, dimanche 30 septembre à Paris, contre le « traité budgétaire européen » qui doit être soumis au Parlement début octobre. Le PCF et le Font de Gauche, à l'initiative de cette mobilisation, y ont jeté toutes leurs forces. La Riposte appelle à y participer massivement.
Au-delà des mots ordre qui sont à l'origine de cette manifestation (l'opposition au traité et l'exigence d'un référendum), celle-ci doit permettre de cristalliser la colère et la combativité qui montent, dans le pays, face à la régression sociale, aux coupes budgétaires, aux plans sociaux en cascade, à l'accroissement de la pression fiscale sur les plus pauvres et à toutes les conséquences désastreuses de la crise du capitalisme en général. De fait, les politiques réactionnaires prescrites par le bien renommé « traité de la rigueur » sont déjà très largement à l'œuvre dans les pays d'Europe - non simplement dans la prose technocratique d'un traité capitaliste, mais surtout dans les politiques concrètes qui sont menées jour après jour. Ce traité servira de prétexte juridique pour poursuivre et intensifier cette politique de remise en cause de toutes nos conquêtes sociales.
Le traité de Maastricht (1993) exigeait que les déficits budgétaires des pays signataires ne dépassent pas 3 % du PIB. Leur dette publique devait rester inférieure à 60 % du PIB. Des « sanctions » étaient prévues à l'encontre de ceux qui ne respecteraient pas ces règles. Quelques années plus tard, ces règles étaient violées par de nombreux pays signataires, dont la France et l'Allemagne, qui en étaient les architectes. La dette et les déficits de la plupart des pays européens s'envolaient. Et comme il est assez rare qu'un policier se sanctionne lui-même, on n'a plus entendu parler des « sanctions » prévues par le traité. Ou plus exactement, c'est la masse de la population qui a été sanctionnée, sous la forme de politiques de rigueur et d'attaques en tous genres contre ses conditions de vie.
Nous pouvons prédire sans l'ombre d'un doute que l'exigence du nouveau traité - maintenir les déficits publics à moins de 0,5 % du PIB - ne sera pas davantage respectée. Cette surenchère (de 3 à 0,5 %) fait penser à la logique désespérée d'un sportif qui, incapable d'atteindre un objectif donné, s'en fixerait un plus difficile encore. Ce traité porte d'ailleurs en lui-même les éléments de sa propre nullité : les coupes budgétaires qu'il appelle ne peuvent que précipiter une récession, donc miner les recettes fiscales, donc… aggraver les déficits. De leur point de vue, les capitalistes n'ont pas d'alternative à ce cercle vicieux qui consiste, au fond, à transférer tout le poids de la crise sur les épaules de la masse de la population. Et de fait, la seule alternative, c'est la rupture avec le capitalisme en crise et la transformation socialiste de la société, en France et à l'échelle européenne.
RDV à 13h30 place de la Nation pour un départ en direction de place d'Italie.
La Riposte
Source : message reçu le 25 septembre 21h
Traité Européen, Ni austérité ni relance !
Alternative libertaire, le Mouvement des Objecteurs de Croissance et le Parti Pour la Décroissance
Le Pacte budgétaire européen, aussi appelé Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance, va encore amplifier la mainmise des marchés financiers sur l'économie européenne. Cet accord adopté en mars 2012 entre les chefs d'États de la zone euro, chaque gouvernement est maintenant chargé de le faire ratifier dans son pays, d'une manière ou d'une autre, afin de le faire entrer en vigueur en janvier 2013. En exigeant des États de réduire leurs dettes publiques et de maintenir leur déficit actuel en dessous de 0,5% (la fameuse « règle d'or »), ce Pacte va engendrer une vague d'austérité et de récession en Europe. D'autant plus qu'il n'est pas question pour les gouvernants de redistribution des richesses. En France, à peine élu, Hollande annonce deux ans d'austérité. Par ailleurs, lui qui disait vouloir renégocier ce traité, il le signe des deux mains, et essaie de le faire passer en force à l'Assemblée nationale, avec les voix de la droite, au mépris de ses engagements.
L'application du Pacte budgétaire en France signifie qu'en un an le gouvernement devra faire entre 70 et 80 milliards d'économie (ou de recettes supplémentaires), soit 1,5 fois le budget de l'Éducation nationale. La cour des comptes est déjà en train de produire des rapports pour démanteler la Sécurité sociale et réduire les déficits. A côté de ça, après avoir fait mine de soutenir les salarié-e-s en butte aux licenciements, Montebourg affirme maintenant qu'il va être « difficile de maintenir l'usine de PSA Aulnay ». Ayrault parade à l'université du MEDEF, le patronat français, qui est en train de multiplier les plans de licenciements dans tous les secteurs industriels et marchands (construction hi-fi et informatique, filière de la téléphonie, aéronautique, etc.).
Tout cela n'a rien de surprenant. Si la situation n'est pas strictement équivalente à celle de l'ère Sarkozy, certaines données restent inchangées. Nous vivons une crise d'ajustement des économies globalisées, ajustement aux intérêts des marchés financiers et des banques, mais aussi crise de surproduction, et raréfaction des ressources énergétiques et minières. Hollande n'a jamais prétendu s'opposer au pouvoir des multinationales ou rompre avec la logique d'austérité qui règne en Europe (qu'il appelle simplement « rigueur »). Il s'est juste présenté en bon gestionnaire de l'économie capitaliste : de ce point de vue-là, il ne nous déçoit pas. Même les quelques progrès à venir sur les questions sociétales et écologiques semblent servir de contre-feux à la régression sociale et au green-washing permanent de ses alliés environnementaux. Pire, ils sont entachés par l'abjecte chasse aux Roms menée par le ministère de l'Intérieur cet été, et les incessantes concessions et reculades de Manuel Valls.
Partant de ce constat, l'émergence d'une force d'opposition anticapitaliste et antiproductiviste devient plus que jamais nécessaire.
Une force qui construise la résistance au Pacte budgétaire et à l'austérité en s'attaquant à ses causes : l'Union économique Européenne, sa monnaie spéculative l'Euro, et son objectif affiché de relance de la croissance. Nous ne voulons pas de ce « club des pays riches » qui s'appelle l'Europe : nous ne voulons ni relancer la production ni relancer la consommation.
Une force qui organise concrètement la riposte et la solidarité avec les peuples grecs, italiens, espagnols, portugais, irlandais frappés de plein fouet par les plans d'austérité exigés par la troïka européenne (BCE, FMI et commission européenne). En faisant vivre tout d'abord des solidarités concrètes et des revendications : droit au logement, accès à l'énergie, aux soins, à l'éducation, aux loisirs, éradication de la précarité et du chômage par une réduction massive du temps de travail… En menant ensuite des expérimentations sociales en rupture avec l'ordre des choses dominant : réappropriation des outils de travail, occupations des terres, coopératives d'achats en circuits courts, régies publiques autogérées de production et de distribution de l'énergie, transports publics de proximité gratuits, monnaies de substitution…
Au lieu de cela, la « gauche » productiviste au gouvernement applique les vieilles recettes du couple mythique croissance/politique d'austérité. Il serait temps qu'une opposition, porteuse d'une alternative anticapitaliste, antiproductiviste et radicalement écologiste s'organise pour y résister.
Alternative libertaire, le Mouvement des Objecteurs de Croissance et le Parti Pour la Décroissance appellent à manifester le 30 septembre sur ces bases.
http://www.alternativelibertaire.org/
Source : message reçu le 28 septembre 13h