samedi 9 juin 2012 à 12h30
Diff de tracts contre IBM et la planète de la contrainte à Roland Garros
https://paris.demosphere.net/rv/22016
Comme l'an passé, au moment de Roland Garros, sympathique et racoleuse vitrine d'IBM pour mieux faire vendre ses nécrotechnologies et nous soumettre à sa puissance technologique de la e-soumission. [ ... texte sur le passé de IBM dans les camps de concentration ... ] comme l'an passé "pour une solution intelligente", nous vous invitons à venir distribuer des tracts aux spectateurs déjà pucés, pour tenter de les réveiller sur leur futur d'hommes machines
le Samedi 9 Juin à partir de 12h30 rendez-vous sortie Métro Porte d'Auteuil.
Venez avec vos écrans, vos portables, vos RFID, vos clouds, pour tenter de les sortir de leur individualisme parfaitement entretenu par cette "peste émotionnelle" qu'est le tennis, un sport de bobo, qu'on ne partage pas avec la valetaille sauf pour les basses oeuvres, qui est pratiqué par un seul bien payé, bien fringué, bien lobotomisé et bien sponsorisé, et contemplé par un seul cerveau formaté mais dupliqué en plus de 1000 exemplaires et coiffé de la même casquette, avec un seul crâne programmé pour tourner en même temps de droite à gauche, de gauche à droite et cela des heures durant ! A quel tarif ! Venez avec nous pour dénoncer les licenciements, les suicides infligés par la direction IBM, pour dénoncer ses dollars gagnés sur "le sang, les larmes et la sueur" (citation de Lou Gerstner chairman des années 2000) de ses salariés, de ses clients, des collectivités locales françaises.
Collectif des licenciés et des harcelés d'IBM.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/22016
Source : message reçu le 6 juin 23h
Source : message reçu le 6 juin 16h
Source : message reçu le 5 juin 00h
Edwin Black : IBM et l'Holocauste
Extrait de Wikipedia
« Dans IBM et l'Holocauste, paru en 2001, Edwin Black dénonce les relations commerciales entre le géant de l'informatique et l'Allemagne nazie. IBM a vendu au régime national-socialiste des machines permettant de faciliter le recensement de la population et d'associer à chaque individu un « code barre informatique ». Ce système a aidé les nazis dans leur génocide grâce à l'identification de la population juive d'Allemagne de 1933 à 1939.
Suite à quelques recensions négatives, telle que celle de l'historien Peter Hayes[1], à laquelle Black eut un droit de réponse[2], certains ont bien rapidement conclu que les travaux de Black n'étaient pas fondés. Par la suite, ces quelques critiques soit se sont rétractés, reconnaissant leur erreur, soit ont été eux-mêmes dénoncés comme fort peu scrupuleux[3].
Aujourd'hui, les travaux de Black sur les liens, certes non causaux, entre IBM et l'holocauste sont reconnus par des spécialistes éminents[4], comme Saul Friedländer qui écrit :
« L'étude de Black n'est pas sans intérêt ; elle contient une mine de détails inconnus ou peu connus. L'auteur montre de façon convaincante les efforts incessants fournis par IBM pour maximiser ses profits en vendant ses machines et ses cartes perforées à un pays dont les actes criminels allaient bientôt être notoirement reconnus. De fait, Black démontre avec une grande précision que le propriétaire quasi divin de cette corporation, Thomas J. Watson, était insensible à la dimension morale de ses affaires avec l'Allemagne de Hitler et pendant des années a même entretenu quelques affinités avec le régime nazi. Le marché allemand était essentiel pour les activités d'IBM en Europe, et Watson était prêt à tout pour garder le contrôle de sa filiale allemande, Dehomag, même quand des officiels nazis haut-gradés furent introduits au conseil de direction. Il ne cessa jamais, même quand il devint clair que le système de tableaux d'IBM aidait au recensement des victimes[5]. »
Dans ce même article de Friedlander, on peut lire que
« l'utilisation de systèmes IBM, en particulier les machines Hollerith à cartes perforées, pour des opérations de recensement ultra précises et détaillées, ont permis aux Nazis de rapidement identifier et localiser les Juifs destinés à la déportation et l'extermination. Cette question n'est pas nouvelle. Elle fut documentée en détail dans une étude datant de 1984 publiée par deux historiens allemands, Götz Aly et Karl-Heinz Roth, sous le titre Die restlose Erfassung (« Le contrôle total »)[6],[7]. »
On notera d'ailleurs que le livre des historiens Götz Aly et Karl-Heinz Roth, traduit en anglais en 2004 et préfacé par Edwin Black, approfondit la question de la technologie statistique appliquée au recensement « des Juifs, des Roms et d'autres personnes d'origine non-allemande »[8] par les nazis. "