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samedi 2 juin 2012 à 14h

Congrès fondateur du parti Force Citoyenne Populaire

Programme:

Samedi 2 juin 2012

Ouvert tout public

  • 13h30 : Ouverture au public
  • 14h : Mots de bienvenue et introduction du Congrès
  • 14h15 : Historique du FCP
  • 15h : Débat : Quel parti voulons-nous ? Un parti pour quoi faire ?
  • 16h30 : Pause
  • 17h : Appel fondateur du FCP et Point Presse
  • 19h : Repas / Rencontres militantes.

Dimanche 3 juin 2012

Ouvert aux adherents

  • 9h30 : Accueil
  • 10h : Début de l'assemblée générale du FCP
  • 12h-13h : Repas
  • 13h : Reprise AG Perspectives et agenda.
  • 15h : Clôture AG et congrès

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/21917
Source : http://www.f-c-p.org/
Source : message reçu le 31 mai 10h


FCP

A la veille des élections législatives, la société française se trouve dans une impasse. La défaite du gouvernement Sarkozy et le succès de François Hollande ne laissent pas augurer l'avènement de changement en profondeur de notre société. La France est confrontée depuis plus de 30 ans à une montée croissante des inégalités. Les conditions de vie d'un nombre toujours plus important de citoyens se dégradent de manière lente et continue. Les catégories populaires sont les premières à subir les conséquences de politiques économiques et sécuritaires iniques et funestes. La situation des quartiers populaires ou des « banlieues pauvres » est symptomatique des injustices, des inégalités et du déni des droits fondamentaux qui traversent l'ensemble de la société française. En ce sens, la montée de la xénophobie, le refoulement du passé colonial et les révoltes de novembre 2005 traduisent l'inconséquence des forces politiques actuelles à vouloir conserver un ordre social, économique et politique profondément inégalitaire.

Depuis le début des années 1970, des luttes sont portées dans le monde du travail par des ouvriers, des militants syndicaux, des associations pour lutter contre la situation réservée aux travailleurs en particulier à ceux immigrés, mais aussi conditions de vie et de séjours des étrangers afin de défendre leurs droits civiques, économiques, sociaux et leur dignité. Ces combats ont été prolongés dans les années 1980-90, sur le front associatif par des mouvements en faveur de l'égalité des droits et contre le racisme dans un contexte de chasse aux étrangers, qui s'est progressivement installé dans un pays pourtant historiquement terre d'accueil et d'immigration. Force est de constater que ces mobilisations n'ont jamais trouvé de relais dans le champ politique et que la situation dans les quartiers populaires est désormais critique, et cela dans l'indifférence des gouvernements et partis qui se sont succédé. Les maux de leurs habitants ont été considérés comme des problèmes spécifiques appelant des réponses circonstancielles et limitées (de la politique de la ville à la rénovation urbaine), ségrégationnistes (relégation scolaire, dégradations des services publics et des parcs de logement) et même racistes (discriminations, violences policières, islamophobie, double peine). Ainsi, s'est maintenue, dans notre pays, une citoyenneté à deux vitesses, qui minent durablement et profondément notre société.

Cette campagne des présidentielles a démontré une fois de plus qu'aucune organisation politique n'est à la hauteur des enjeux qui touchent ces quartiers et leurs habitants. Les appels à s'inscrire sur les listes électorales et à voter ne suffisent pas à combler la faible participation électorale faute d'une offre politique satisfaisante. Parce que nous voulons renouer avec un vote d'adhésion et parce que le vote contre ou par défaut n'ouvre sur aucun réel changement, une convergence d'organisations s'est créée en 2007, à partir du Forum Social des Quartiers Populaires pour se donner les moyens de sortir de cette situation. Lassés par la stigmatisation permanente, les éternelles promesses et la condescendance envers le peuple, dans ses différentes composantes, nous refusons de déléguer plus longtemps notre pouvoir à des candidats et des partis qui ne représentent pas nos intérêts. Nous, citoyens de nationalité, de résidence, de cœur, décidons de cesser d'être prisonniers d'une offre partisane qui ne propose aucune réforme globale à même de changer durablement la vie des millions de citoyens. « Parce qu'exister, c'est exister politiquement », nous appelons toutes les personnes qui se sentent mal ou pas représentées à participer à la création d'une force politique autonome. Car la seule alternative reste aujourd'hui de s'unir pour ne plus subir des politiques rétrogrades.

La pluralité d'expérience des bâtisseurs de cette force politique est nécessaire afin de contribuer à la transformation profonde de notre société. La mondialisation libérale n'est pas plus une fatalité que la crise économique ou le chômage. Nous défendons un projet de société visant au partage des richesses, du travail dans le respect de la dignité des Peuples et de l'environnement. Le moteur qui fédère nos engagements est la lutte pour la justice et l'égalité des droits dans un cadre laïque, de solidarité nationale et internationale. Nous voulons une France des uns avec les autres, et non une France des uns contre les autres. D'ores et déjà des comités locaux se mettent en place à Paris, Marseille, Lyon, Montpellier, Grenoble, Toulouse, Rouen, Lille… La dynamique d'une renaissance démocratique est en marche. Soyons une force de propositions, une force militante, une force citoyenne, une force populaire. Soyons LA force du changement. Il est de notre responsabilité à toutes et à tous de s'engager : Rejoignez la FCP, le parti pour une Force Citoyenne Populaire.

Source : http://www.f-c-p.org/ Texte-d-appel .html