thème : international
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vendredi 18 mai 2012 à 18h30

2 parties : 1 2

« La Courneuve-Palestine » vous invite !

Commémoration de la Nakba

Huit jeunes palestiniens de Cisjordanie et de Gaza, tous « engagés » politiquement et socialement, seront des nôtres, grâce aux Associations « K2 Cité d'Arceuil » et « Mémoire de notre Terre ».

Si nous commémorons le « Désastre » de l'expulsion des Palestiniens en 1948, ce n'en sera pas moins festif tant il est vrai que l'espoir de justice et de paix est vivant.

Programme « rencontre-information-échange »

  • Stand librairie : « La Traverse »
  • Stand de produits palestiniens
  • Initiation à la « Dabké », danse traditionnelle
  • Groupe de musiciens
  • Documentaire sur la Palestine actuelle (20')
  • Buffet et boissons offerts (entrée gratuite)

Soyez donc les bienvenu(e)s ,

Vendredi 18 Mai , à 18 heures 30
Salle Philippe Roux, 60 r. de la Convention, La Courneuve M° ligne 7, tram 1, station « Hôtel de Ville »

Comité associatif « La Courneuve-Palestine »
http://courneuve.palestine.pagesperso-orange.fr/

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/21666
Source : http://www.protection-palestine.org/spip.php?...


Voix de Palestine

Porté par k2cité, association artistique axée sur la musique dans la ville d' Arcueil, un projet d'échange interculturel entre les jeunes de Palestine et la jeunesse des quartiers populaires aura lieu du 17 au 30 mai 2012.
- Entre autres, vendredi 18 Mai , à 18 heures 30 à La Courneuve : "rencontre-information-échange"

Dix étudiant(e)s âgés de 19 à 25 ans , tous issus de différentes villes et villages de Palestine (Tulkarem, Naplouse, Jayous, Hebro, Jenine et Gaza) et acteurs de la vie associative, engagés dans différentes luttes de terrain au sein de leur ville,viendront à la rencontre des jeunes des quartiers, dans une dynamique d'échange d'expériences, de sensibilisation à la cause palestinienne au BDS et de promotion de la solidarité internationale. Et pourquoi pas inscrire le lien partagé en France sur la durée avec un suivi de leurs projets sur le terrain ou dans leurs universités respectives.

Une série de débats, rencontres, conférences, concerts, soirées folkloriques et animations culturelles rythmeront le séjour de nos étudiants à travers les nombreuses villes d'Ile de France souhaitant s'y associer, dans l'esprit d'un séjour itinérant.

Quelques dates pour les rencontrer

  • 18 mai : soirée conférence et animation musicale à La Courneuve
  • 22 mai : conférence/témoignages à la mairie dArcueil et diner palestinien avec la présence à leurs côtés d'Ibrahim Bornat de Bil'in
  • 25 mai : rencontres avec St Ouen Palestine
  • 27 mai : rencontres annuelles du CMF à Rambouillet

Gardons vive la mémoire de la Nakba

29 novembre 1947, PLAN de PARTAGE et Refus des Palestiniens

La Résolution 181 de l'Organisation des Nations Unies (ONU) divise la Palestine en deux États : un État juif et un État arabe … les palestiniens n'étant pas mentionnés dans le texte !

Les grandes puissances disaient vouloir établir la paix en divisant ainsi la Palestine :

- Etat arabe : 45%, 735.000 habitants dont 10.000 juifs vivant là depuis des siècles. - Etat juif : 55% pour 905.000 h. dont 507.000 palestiniens qui étaient propriétaires des deux tiers des terres. - Zone internationale à Jérusalem comportant 205.000 habitants dont 100.000 juifs.

Mais c'était bien de la terre palestinienne qu'il s'agissait ; celle que les juifs sionistes n'avaient cessé de voler, et de plus en plus violemment, depuis plusieurs décennies.

Dans leur Charte nationale de juillet 1968, les Palestiniens formuleront ainsi leur refus « Le partage de la Palestine en 1947 et l'établissement de l'Etat d'Israël sont entièrement illégaux, quel que soit le temps écoulé depuis lors, parce qu'ils sont contraires à la volonté du peuple palestinien et à son droit naturel sur sa patrie, et en contradiction avec les principes contenus dans la Charte des Nations Unies, particulièrement en ce qui concerne le droit à l'autodétermination. » (article 19)

La « Nakba »

Pour la mémoire palestinienne, cette période de 1947 à 1948 est désignée par le terme de « Nakba » (Désastre). Partout où se trouvent des Palestiniens le 15 mai en est la date de commémoration.

Avant même la guerre judéo-arabe de 1948, les sionistes s'emploient à créer un climat de terreur afin de provoquer le départ d'un maximum de Palestiniens : les milices armées, Stern, Irgoun et Hagannah (future armée de l'Etat d'Israël, Tsahal) entreprennent des attentats contre des bus à Haïfa, sur le marché de Jérusalem, contre des boutiques et des maisons. L'attaque la plus importante contre le village de Deir Yassin, dans la nuit du 9 au 10 avril 48, laissera 250 cadavres d'hommes de femmes et d'enfants, selon la Croix Rouge arrivée sur les lieux dès le 10.

Ménahem Begin (futur premier ministre d'Israël), qui dirige le commando de l'Irgoun pour ce massacre, donne ce point de vue : « Non seulement le massacre de Deir Yassine était justifié, mais il n'y aurait pas eu d'Etat d'Israël sans cette victoire. »

Entre 1947 et 1948, et après que l'Etat d'Israël ait été proclamé et reconnu internationalement, avant et pendant l'intervention des armées arabes, ce sont 800.000 palestiniens environ qui seront chassés de leur terre. 500 villages environ seront totalement détuits.

Mais il faut bien voir, jusqu'aujourd'hui, que les gouvernements d'Israël successifs s'ingénient par tous les moyens, dans l'impunité la plus totale, à achever l'expulsion des Palestiniens commencée à cette époque de la Nakba

Source : http://www.protection-palestine.org/spip.php?...