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mardi 1er mai 2012 à 15h

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Manifestation du premier mai à Paris

Trajet/Parcours : Départ 15h de Denfert, en direction de Bastille

Denfert-Rochereau, Av. Denfert-Rochereau, Bd St Michel, Bd St Germain, Pont de Sully, Bd Henri IV, Bastille.
(Prolongement jusqu'à Nation envisagé en cas de très grosse affluence)

Ordre des cortèges:
Solidaires, UNSA, FSU, CGT, CFDT puis les associations et partis politiques.

Banderole et carré de tête:
« Pour la solidarité internationale et le progrès social »
mis en place sur Bd Denfert-Rochereau, au niveau rue de Cassini

Rendez-vous particuliers:

  • 12h - Place des Fêtes - cortège libertaire
  • 13h - communauté tamoule - rdv angle Place Denfert-Rochereau / bd Arago
  • 14h - Déambulation festive - Les Fanfares s'indignent - rdv en face de l'hôpital St Vincent de Paul, angle Avenue Denfert-Rochereau / rue Cassini
  • 14h - CNT - syndicat autogestionnaire - rdv à Port-Royal
  • 14h - Solidaires / SUD : en face de l'hôpital St Vincent de Paul, angle Avenue Denfert-Rochereau / rue Cassini
  • 14h30 - Lutte Ouvrière : à la sortie du RER Denfert-Rochereau
  • 14h30 - Osez le féminisme - rdv à Port-Royal RER-B
  • 15h - CGT - rdv Place Denfert-Rochereau à l'angle du boulevard Arago
  • Point fixe du NPA - Port-Royal, place face au CROUS - le NPA s'insérera ensuite dans la manifestation après le FdG
  • Point fixe de la CSP-75 - sans papiers - Bd St Germain devant le jardin de Cluny
  • Point fixe - Palestine, AFPS - devant la Mutualité (Métro Maubert)
  • Stand Attac - angle av. Denfert R., av. Observatoire et rue H. Barbusse
  • Stand CAC - Collectif pour un Audit citoyen de la Dette - à coté du stand Attac
  • Stand du MRAP - abribus devant le RER-B Luxembourg, 75 Bd St Michel
  • Stand des Décroissants - rive gauche du Pont de Sully
  • Stand RESF - familles sans papiers - place Maubert
  • Stand de la LDH, Ligue des droits de l'Homme - place Maubert
  • Stand de SAT-Amikaro - Travailleurs Espérantistes - 39 bd Henri IV
  • Stand du journal Siné Mensuel - 109 bd St Michel
  • Stand du PCMF - Drapeau Rouge - Denfert-Rochereau
  • Stand de l'ICAD - Disparitions Politiques - Place Maubert
  • Stand de "Vie Volées" - violences policières - Place Maubert
  • Stand du Comité Basque - CSPB + ICAD - face au 96 bd St-Germain
  • Action visuelle - Sortir du Nucléaire - RER Port Royal
  • 15h30 - Universités - Appel du 23 février - devant le RER Port Royal
  • 16h30 - Pink Bloc - Trans, gouines, pédés féministes - devant l'Institut du monde arabe
  • après la manifestation - Assemblée générale des travailleurs
  • après la manifestation - rassemblement de précaires
  • (liste de rdv mise à jour régulièrement, ici, sur Démosphère)

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/21148
Source : nombreux messages reçus des organisations participantes
Source : message reçu sur la liste RESF-75 le 25 avril 08h
Source : message reçu de Solidaires le 19 avril 21h
Source : siège CGT au tèl. le 19 avril 16h
Source : siège CGT au tèl. le 12 avril 15h


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Journée de solidarité internationale du monde du travail

1er mai 2012 :

satisfaire les revendications pour le progrès social

Communiqué CFDT - CGT - FSU - Solidaires - UNSA

Dans cette période de crise en France et en Europe, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA affirment leur volonté de faire du 1er mai 2012, journée de solidarité internationale du monde du travail, une forte journée de mobilisation, de manifestations et d'expressions revendicatives pour :

  • faire entendre les priorités sociales et les préoccupations des salariés, des demandeurs d'emploi, des jeunes et des retraités, en France et en Europe ;
  • exprimer la défense des droits fondamentaux et des libertés partout dans le monde ;
  • faire reculer la xénophobie, le racisme et l'antisémitisme.

Dans beaucoup de pays européens, les populations subissent des politiques d'austérité et des réformes réduisant les droits des travailleurs et leur protection sociale.

La crise ne peut être le prétexte pour remettre en cause nos systèmes sociaux. _

Il faut une véritable politique de croissance, prenant en compte les enjeux écologiques, qui passe par l'amélioration du pouvoir d'achat et la création d'emplois.

La pression sur les salaires et l'assouplissement des règles de licenciement ne peuvent que fragiliser la croissance économique.

S'il y a un manque de compétitivité des entreprises, elle est notamment due à la rémunération excessive du capital au détriment de l'investissement dans l'emploi, la formation, la recherche et l'innovation.

En ce 1er mai, nous voulons faire écho aux revendications portées par les salariés dans cette période de crise :

  • priorité à l'emploi, en particulier des jeunes, alors que le nombre de chômeurs ne cesse d'augmenter depuis de longs mois et que les restructurations, les licenciements et les fermetures d'entreprises sont le quotidien de nombreux salariés,
  • lutte contre la précarité qui touche un nombre croissant de salariés, en particulier jeunes et femmes, et provoque des situations de pauvreté intolérables ;
  • la promotion des salaires et du pouvoir d'achat doit être une priorité. Il n'y a aucune raison de laisser les inégalités salariales perdurer, notamment entre les femmes et les hommes.

Nous réaffirmons avec le syndicalisme européen notre opposition à ces politiques et au nouveau traité qui, en faisant l'impasse sur la croissance, ne fera que renforcer l'austérité et la crise.

Nous voulons dans les mobilisations du 1er mai réaffirmer le besoin d'une Europe solidaire affirmant sa dimension sociale, ce qui impose de :

  • développer les droits des salariés et assurer des services publics de qualité,
  • mettre un terme à la concurrence sociale et fiscale entre pays de l'Union européenne qui tire les garanties des travailleurs vers le bas. Il faut une autre répartition des richesses et mettre un terme à la spéculation financière,
  • faire respecter la place et le rôle de la démocratie sociale, de la négociation collective et du dialogue social.

La CFDT, la CGT, la FSU, Solidaires et l'UNSA appellent leurs organisations à se rencontrer dans les territoires pour déterminer les modalités concrètes d'organisation des initiatives et manifestations du 1er mai sur ces objectifs.

Source : http://www.financespubliques.cgt.fr/Communiqu...
Source : http://www.solidaires.org/article40595.html


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Mardi 1er Mai - Ensemble gagnons la justice sociale !

Tract CGT

Le quinquennat qui s'achève restera dans les mémoires parmi l'un des pires que la France ait connu. Nicolas Sarkozy, Président sortant, en connivence affichée avec le MEDEF, s'est attaqué au «modèle social» pour entrainer le pays dans une politique libérale en France et en Europe.

Souvenons-nous des discours sur la «moralisation du capital» et la «revalorisation du travail» qui s'est traduit dans les actes par l'enrichissement des actionnaires et des déjà riches, en faisant payer la crise aux salariés, aux retraités, aux chômeurs, qui en sont les premières victimes

Souvenons-nous du recul de l'âge de la retraite à 62 et 67 ans malgré les milliers de manifestants et l'opposition au projet de plus de 70 % de la population.

Ou encore les attaques quotidiennes contre le Service Public, la stagnation des salaires et pensions, l'augmentation du chômage...

Souvenons-nous également des «clins d'œil» à l'extrème droite en stigmatisant les travailleurs migrants et leurs familles, en s'attaquant aux syndicats et en culpabilisant les chômeurs.

La CGT renouvelle son opposition aux idées liberticides et racistes véhiculées par l'extrême droite et sa candidate dont la famille vit dans le luxe d'une fortune amassée grâce notamment au travail d'immigrés !

Cette année, le 1er mai s'inscrit dans un contexte particulièrement important pour exiger que les revendications soient entendues et satisfaites pour de meilleures conditions de vie et de travail.

Manifestons unis !

15h00 - Place Denfert - Rochereau vers Bastille

à l'appel des organisations d'Île-de-France CGT - CFDT - FSU - UNSA - Solidaires

Source : http://urif.cgt.fr/?p=1226


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Le 1er Mai, soyons offensifs !

Tract Sud / Solidaires

Nous sommes à la croisée des chemins, soit nous courbons l'échine devant les politiques d'austérité, les diktats du patronat et des marchés financiers, soit nous passons à l'offensive pour défendre les acquis sociaux, pour en conquérir de nouveaux et imposer une autre répartition des richesses.

La finance internationale, les multinationales et les oligarchies politiques, veulent infliger une défaite majeure aux classes ouvrières du monde, mettre à genoux les populations, pour perpétuer un système capitaliste qui nous mène à la ruine, engendre pauvreté et précarité.

L'explosion des profits financiers des entreprises et des dividendes versés aux actionnaires, la liberté de circulation des capitaux, la fraude fiscale des plus riches, le développement des paradis fiscaux, ont permis le plus grand hold-up des richesses produites par les salarié-es et plongé des millions de personnes dans la misère et le chômage.

La construction libérale de l'Europe doit être défaite et refondée sur des principes de solidarité et de coopération entre les peuples. Il faut en finir avec le dumping fiscal et social, les politiques d'austérité et le déni de démocratie imposés par les traités successifs dont le dernier sur la « règle d'or ».

Les dégâts du Sarkozysme et du MEDEF

Nicolas Sarkozy a choisi d'être le Président des riches et du MEDEF : contre-réformes des impôts sur le revenu et des sociétés, qui favorisent les plus riches et privent de recettes les services publics, allégement de l'impôt sur la fortune, défiscalisation des heures supplémentaires, augmentation de la TVA… Alors que l'impôt sur les sociétés est théoriquement de 33%, les grandes entreprises du CAC 40 sont imposées, dans les faits, à 8 % et les petites entreprises le sont à 28 %. _ Les niches fiscales représentent 75 milliards d'euros chaque année : ce sont majoritairement les contribuables les plus aisés qui en profitent le plus !

5 millions de chômeurs et chômeuses, 8 millions de personnes sous le seuil de pauvreté : depuis 2007, c'est 35 % de chômeurs/chômeuses en plus ! Ces derniers sont considérés comme des « fraudeurs qui abusent de l'assistanat » alors même que 60% d'entre eux ne sont pas indemnisés par l'assurance chômage et sont obligés de survivre avec les minima sociaux.

Le projet d'accord « compétitivité/emploi » pour Sarkozy et le MEDEF vise à détruire toutes les garanties collectives du contrat de travail, à nous faire travailler plus pour gagner moins. Nous devrons peser sur les négociations qui reprennent le 16 mai pour empêcher cette régression sociale majeure inacceptable.

Depuis 2007, le gouvernement n'a donné aucun coup de pouce au SMIC, encourageant le patronat à poursuivre sa logique de « modération salariale ». Dans la Fonction publique, la valeur du point est gelée depuis juillet 2010 et la perte de pouvoir d'achat depuis 2007 est de 6 %.

Aucun rattrapage des pensions n'a été mis en oeuvre alors que l'indexation des pensions sur les prix a entrainé une perte de pouvoir d'achat des retraités qui se cumule chaque année et représente un retard de 17% en 15 ans sur le salaire moyen.

L'égalité salariale entre les femmes et les hommes devait être réalisée au 31 décembre 2010 selon Nicolas Sarkozy : promesse non tenue comme tant d'autres.

L'écart salarial reste de 25 % et au niveau des retraites, la pension moyenne des femmes est inférieure de 40 % à celle des hommes !

Alors même qu'il faudrait des services publics plus nombreux, mieux répartis sur tout le territoire et les quartiers populaires, répondant mieux aux besoins de l'ensemble de la population, 150 000 emplois ont été supprimés en 5 ans, dans la Fonction publique d'Etat, avec le non renouvellement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. La Fonction publique hospitalière et la Fonction publique territoriale ne sont pas mieux loties.

La remise en cause de la retraite à 60 ans en 2010, le recul à 62 ans de l'âge de départ et à 67 ans de l'âge annulant la décote, l'allongement du nombre d'annuités nécessaires s'inscrivent dans un vaste démantèlement de notre système de protection sociale. L'accès à la santé est remis en cause, la prise en charge de l'aide à la perte d'autonomie qui devait être un grand chantier a été remise à plus tard.

Nous avons assisté à la mise en place d'une politique xénophobe et raciste au plus haut niveau de l'État. Elle s'inscrit parfaitement dans la même logique que celle du Front National qui demeure le pire ennemi des salarié-es des chômeurs/ chômeuses, des précaires et des retraité-es.

Le 1er Mai et après, sans lutte, rien ne nous sera donné !

Les luttes dans le privé comme dans le public n'ont jamais cessé mais la question de leurs convergences pour peser sur notre avenir reste posées. La détermination des salariés d'Arcelormittal nous montre la voie. Tous ensemble, nous devons construire dès maintenant la coordination nationale des luttes pour le droit à l'emploi, une protection sociale de haut niveau, des services publics de qualité, une autre répartition des richesses et l'instauration d'une démocratie sociale sur les choix économiques et sociaux prioritaires, tenant compte des impératifs écologiques.

Quelle que soit l'issue des élections, le changement dépend de nous, de notre volonté et de notre capacité à faire plier le patronat, les puissances d'argent, et les gouvernements qui veulent nous faire payer leur crise.

Union syndicale Solidaires

http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?article573

Source : http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?ar...
Source : liste AG-IdF, reçu le 19 avril 09h


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1er Mai 2012 - Appel a manifester des

associations et organisations politiques tunisiennes

Tous unis pour le 1er mai 2012
Travail, liberté, dignité pour le peuple Tunisien

Manifestation à 15h de Denfert Rochereau à Bastille

Nous associations et organisations politiques et démocratiques des tunisiens en France appelons à participer unitairement à la manifestation du 1er mai à Paris.

Nous dénonçons les atteintes aux libertés et aux droits de l'homme et les brutalités des forces de l'ordre, épaulées par des milices, contre des manifestations et des sit-in pacifiques en Tunisie. Nous soutenons l'appel de l'Union Générale Tunisienne du Travail à manifester le 1er mai dans différentes villes de Tunisie et ce afin de célébrer la fête mondiale du travail et de défendre le droit de manifester, en respect des principes de la révolution.

Nous appelons à la mobilisation pour défendre les acquis de la révolution tunisienne à savoir les libertés individuelles et collectives, bafouées à plusieurs reprises par des agissements brutaux du gouvernement et indignes d'un Etat de droit. Nous soutenons les luttes des syndicalistes, démocrates, artistes, journalistes, chômeurs, militants des droits de l'homme, familles des blessés et martyrs de la révolution.

Nous exprimons notre solidarité avec l'ensemble des universitaires et étudiants dans leur lutte pour défendre les libertés universitaires face à la violence salafiste en Tunisie.

Nous appelons les autorités tunisiennes à prendre des mesures d'urgence pour répondre aux revendications sociales, pour la prise en charge rapide des blessés de la révolution, l'emploi, le développement régional et la justice sociale

Nous nous mobilisons pour l'annulation de la dette contractée et détournée par le régime dictatorial de Ben Ali.

Nous exigeons le respect par la France des conventions internationales en matière d'immigration et demandons la révision des accords franco- tunisiens contraires aux droits des migrants et l'instauration de rapports d'égal à égal entre la Tunisie et la France.

Nous demandons un statut autonome pour les bénéficiaires du regroupement familial dont 80% des adultes sont des femmes immigrées (permettant le renouvellement du titre de séjour en cas de séparation ou de veuvage …), la régularisation des sans-papiers y compris les jeunes de Lampedusa qui ont traversé la Méditerranée au péril de leur vie, la protection des mineurs étrangers isolés, l'abrogation de toutes les circulaires ou mesures empêchant les étrangers ayant étudié en France d'obtenir après leurs études une autorisation de travail.

Nous revendiquons l'égalité, entre français et étrangers, pour tous les droits civiques, y compris celui du vote des étrangers. Nous dénonçons toutes les discriminations et la stigmatisation de l'origine ou de la religion à des fins électoralistes.

Nous serons tous ensemble vigilants pour la défense des libertés, des droits de l'homme et de la démocratie, chèrement arrachés par la révolution.

Nous nous adressons aux associatifs, syndicalistes et démocrates en France pour qu'ils se mobilisent avec nous pour la défense des libertés et pour les revendications des migrants.

Les associations et organisations politiques de l'immigration tunisienne en France

Les associations et organisations politiques de l'immigration tunisienne en France :

  • ADT (les Amis Des Troglodytes),
  • ADTF (Association Démocratique des Tunisiens en France),
  • AIDDA (Association Interculturelle de production, de Diffusion et de Documentation Audiovisuelles),
  • ATML (Association des Tunisiens du Maine et Loire),
  • COLLECTIF 3C (Collectif Culture Création Citoyenneté),
  • Collectif des femmes tunisiennes,
  • CRLDHT (Comité Pour le Respect des Libertés et des Droits de l'Homme en Tunisie),
  • Elamel Tunisie,
  • El Massar France : la Voie Démocratique et Sociale (Ettajdid île-de-France / PTT France / Pôle France Nord),
  • Front du 14 janvier Paris,
  • FTCR (Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives),
  • Manifeste des libertés,
  • MCTF (Mouvement Citoyen des Tunisiens en France),
  • Mopad France (Mouvement des Patriotes Démocrates),
  • PCOT France (Parti communiste des ouvriers de Tunisie),
  • PDP Paris Ile de France (El Jomhouri),
  • PTT (ex 7e Congrès),
  • REMCC (Réseau Euro-Maghrébin Citoyenneté et Culture),
  • UGET France,
  • UTAC (Union des Tunisiens pour l'Action Citoyenne),
  • UTIT (Union des travailleurs immigrés tunisiens),
  • Union des Tunisiens de l'Est,
  • WD 15,
  • YOUNGA SOLIDAIRE

Avec le soutien de :

  • ATMF (Association de Travailleurs Maghrébins de France)

Source : message reçu le 23 avril 08h
Source : message reçu le 23 avril 23h


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1er Mai : le syndicalisme n'est pas qu'une fête !

Tract CNT

A l'heure où les élites dirigeantes se disputent le pouvoir, les populations et les travailleurs ne cessent de souffrir ! Précarité de l'emploi, destruction des services publics, remise en cause des acquis sociaux (retraites, sécurité sociale, code du travail...) : nous ne faisons que subir tandis qu'eux organisent notre misère. Alors que les uns défendent l'austérité, pendant que les autres veulent relancer la croissance, alors qu'il y a déjà assez de richesses à sa partager. Tous brandissent le même prétexte pour demander aux travailleurs de se serrer la ceinture pendant que les patrons augmentent leurs bénéfices : la crise économique !

Nous le voyons bien, les intérêts que défendent l'État et le patronat ne sont pas ceux des classes populaires. En Grèce, en Espagne, dans les Antilles, au Maghreb et partout ailleurs ce sont les mêmes Etats et les mêmes capitalistes qui nous exploitent.

Pour asseoir cette domination, ils cherchent chaque jour à nous diviser. En opposant chômeurs et salariés, travailleurs français et étrangers, hommes et femmes, en jouant avec la peur de l'autre, en stigmatisant toutes les minorités, les politiciens de tous bords cherchent à nous faire oublier que nos intérêts de classe sont communs. C'est ainsi qu'ils isolent les individus et leurs luttes et se protègent de toute contestation sociale. Ne l'oublions pas, c'est en profitant d'un contexte similaire que l'extrême droite et le fascisme ont écrit les pages les plus sombres de notre Histoire.

Dans cette séquence électorale, la CNT, comme à son habitude, ne donnera aucune consigne de vote. Notre réponse à la crise économique et à la domination qu'ils nous imposent n'existe concrètement que sur le terrain social !

Dans plusieurs pays d'Europe les majorités politiques ont changé pourtant c'est bien l'austérité qui continue à s'appliquer seule la couleur du masque du bourreau a changé.

C'est par un syndicalisme de combat, qui organise les classes populaires et tisse des liens de solidarité entre tous les exploitéEs que nous entendons créer le rapport de force face aux capitalistes et leurs instruments de domination économiques et politiques.

Pour porter le mouvement social et notre projet de société, seule l'autogestion des luttes et donc des syndicats paient. C'est aux salariéEs de décider et de mettre en place les actions qu'ils jugent nécessaires, sans déléguer leur pouvoir à quelque hiérarchie syndicale ou parti politique que ce soit.

Le syndicalisme de la CNT, réaffirme que c'est par le biais des assemblées générales et de l'action directe que nous obtiendrons gain de cause et que nous nous émanciperons. C'est également en faisant la promotion d'une contre culture populaire, en se formant aux questions économiques et sociales, en développant des alternatives comme les coopératives de production ou de distribution, en renforçant la solidarité internationale, que nous créerons le point de rupture avec le capitalisme et arriverons à la révolution sociale !

C'est en créant des collectifs de lutte contre la précarité comme le fait notre fédération des travailleurs de l'éducation, en menant des grèves dures et au final victorieuses comme l'ont fait notre syndicat du nettoyage à Louvre Hotels et les postiers à Seiches (49) ou bien encore en lançant des occupations de pôle emploi, tant il est vrai que la question du chômage est indisociable du rapport de force entre travail et capital. Ce rappel élémentaire prend tout son sens en ce 1er mai où certains s'évertuent à détourner ce jour symbole pour la classe ouvrière en tentant grossièrement de la diviser entre « vrais » et « faux » travailleurs comme si le travail était une valeur morale et non plus l'organisation de la production. Face à la violence et l'autoritarisme de la troïka (FMI-UE-BCE) la résistance s'organise partout en Europe et nos syndicats frères prennent toute leur part au combat.

Aujourd'hui en Grèce la situation est presque insurrectionnelle. En Espagne le 29 Mars dernier, un appel historique des syndicats de lutte (CNT, CGT-E, Solidaridad Obrera) déclenchait une première journée de grève générale dans tout le pays... A Francfort, le 31 Mars, une grande manifestation à l'appel des anarcho-syndicalistes et syndicalistes révolutionnaires européens réunissait plus de 6000 personnes devant la BCE... Partout en Europe et dans le monde, les luttes des travailleurs s'intensifient et renforcent notre détermination !

C'est pourquoi la CNT souhaite faire de ce premier Mai une véritable célébration du syndicalisme de lutte et de la solidarité internationale, mais également le point de départ d'une véritable mobilisation des travailleurs et des travailleuses vers la grève générale pour organiser la résistance aux marchés financiers et leurs valets politiques et exprimer notre aspiration à la transformation sociale.

Vive le 1er mai international des travailleurs et travailleuses ! Vive la sociale !

Source : http://www.cnt-f.org/spip.php?article1929


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Se mobiliser pour une autre politique

Snuclias- FSU

Le premier tour de l'élection présidentielle indique un net rejet de la politique menée par le gouvernement de Nicolas Sarkozy.

Les politiques d'austérité ont creusé les inégalités, augmenté la pauvreté et appauvrit les capacités des services publics à intervenir. Les discours et mesures n'ont cessé d'opposer les citoyens entre eux contribuant ainsi au repli et au rejet de « l'autre ». Cette politique a contribué à alimenter un vote d'extrême droite particulièrement préoccupant. Si le Front National exploite aujourd'hui la situation de crise et l'inquiétude légitime des français face à l'avenir, ses propositions constituent une grave menace pour les acquis sociaux et la démocratie.

La réélection de Nicolas Sarkozy ouvrirait la voie à de nouvelles régressions pour les salariés et tous les citoyens et renforcerait les attaques subies au long de son mandat. Cette perspective n'est pas envisageable.

La FSU considère qu'une réelle rupture avec la politique actuelle est une nécessité et que la construction d'alternatives en France comme en Europe est indispensable. Elle appelle à se mobiliser en ce sens.

Dans un monde en profondes mutations, alors que les évolutions de la société supposent des besoins nouveaux, il faut apporter des réponses aux questions de l'emploi, du pouvoir d'achat, de la protection sociale, de l'environnement notamment par le partage des richesses et le développement et l'amélioration des services publics.

Dans ce contexte, le 1er mai, journée de solidarité internationale, prend une dimension particulière et la FSU se félicite de l'appel intersyndical unitaire. Elle veillera à ce que cette journée ne soit pas détournée de son sens par ceux qui mènent des politiques contraires aux intérêts des salariés, chômeurs et retraités.

La FSU appelle à faire de ce 1er mai une journée massive de mobilisation unitaire pour porter les revendications sociales, l'exigence de progrès social et de démocratie. Pour combattre la xénophobie et le racisme, pour préserver et développer les acquis sociaux, pour que la démocratie l'emporte, plus que jamais l'unité des salariés, des jeunes, des chômeurs et des retraités est la meilleure réponse. Faisons ensemble du 1er mai une journée de lutte et d'espoir pour plus de solidarité, d'égalité et de justice sociale.

Le 1er mai appartient à ceux qui luttent
Manifestons de Denfert-Rochereau à Bastille r.v. à 15 h

SNUCLIAS - FSU
01 43 47 53 95
01 49 88 06 17
snucexlias-fsu@orange.exfr
www.snuclias-fsu.fr

Source : message reçu le 24 avril 14h