thème :   2e le plus vu
Réagir (0)EnvoyeriCalPartager

vendredi 30 mars 2012 à 20h

Soirée autour de l'émission

Les Pieds sur Terre

Animation de la soirée

  • Bienaimé Charlotte, France Culture
  • Houamed Mustapha, fidèle auditeur de cette radio de service Public & Commune Libre d'Aligre

Couscous (5€) préparé par Samia Amour, Yasmina et Júan.

Salam et la bienvenue à Toutes-Tous.

Première écoute collective de reportages radiophoniques réalisés par l'équipe des Pieds sur Terre , émission diffusée du lundi au vendredi entre 13h30 et 14h sur franceculture.fr/programmes ou 93,5 fm.

Ce ve, présentation, écoute et commentaires libres sur Tunisie, retour à Kassrine (loin de la capitale Tunis,dans la Tunisie rurale,la Parole donnée à une famille qui vit au quotidien le-s manque-s de ce qui devrait faire que l'existence est sereine). Un très beau et sensible reportage chaleureusement recommandé . Suivi du Cahier de Doléances d'habitant-e-s de Meaux en Seine et Marne (77). Jeunes et moins aiment leurs vies,içi sauf quand les caméras de vidéo-surveillance s'en mêlent trop! de leur vie dans LEUR QUARTIER et qu'il manque de bancs publics ("..bancs publics,bancs publics"-G.Brassens). + un reportage radio SURPRISE. La soireé se poursuivra autour d'un couscous et du débat avec le collectif de productrices-teurs qui suit :

  • Charlotte Bienaimé
  • Farida Taher
  • Leïla Djitli
  • Jérôme Sandlarz
  • Baar Makoï
  • Delphine Saltel
  • Rémi Douat
  • Cerise Maréchaud
  • Sandrine Chapron
  • Et peut être Sonia Kronlund.

Présentation des Pieds sur Terre:

Émission sur France Culture - du lundi au vendredi de 13h30 à 14h - Durée moyenne : 29 minutes

Régulièrement, et surtout à la faveur des élections, le pays découvre des habitants qui vivent dans ses frontières mais qu'il ne connaît pas. Des inconnus qui défient notre éthique en votant avec la hargne contre la raison, un peuple désespéré qui ne croit plus dans ses institutions et ne prend plus la peine de donner son opinion, des gens qui vivent de peu, travaillent parfois sans gagner assez pour se loger, dont la survie dépend du système D. Ces gens que nous découvrons alors, nous ne craignons pas d'en analyser et d'en interpréter immédiatement les gestes et les mots et même, le plus souvent, les silences. Et nos analyses répondent aux analyses en oubliant que ces paroles que nous sommes censés analyser, nous ne les entendons plus, si jamais nous les avons entendues.

Bien sûr, « on recueille de l'information auprès des gens de peu », « des gens d'en bas » (comme on dit "les voisins du dessous") sont invités à s'exprimer, mais ils sont la plupart du temps déplacés de leur contexte ou au service d'une démonstration.

Nous voulons ici, modestement, tenter d'écouter sans analyser, de comprendre sans commentaire, d'ouvrir une petite fenêtre sur ce réel qui nous échappe ou qui nous parvient toujours formaté. Ecouter ceux dont on commente abondamment les faits et gestes, aller sur leur terrain et y rester.

Au coin de la rue, à deux pas d'ici, dans le centre de la France, ou à l'autre bout du monde, tous les jours, et chaque fois nous tentons de revenir obstinément à cette pratique : aller au plus près, prendre le temps, perdre du temps, participer, se laisser surprendre par les démons et les merveilles de notre belle époque.

Bien sûr il n'est pas de réel donné sans point de vue qui s'exerce. Nous ne l'oublions pas, et allons d'abord vers ceux qui se battent et qui luttent, pour un rien, pour tout changer, pour vivre mieux ou pour vivre tout court. Lieux de conflits, de revendications, de désaccords, aussi minuscules soient-ils. Et puis nous nous laissons surprendre et sommes parfois baladés, mais nous argumentons aussi et, j'espère, changeons souvent d'avis.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/21021
Source : http://www.franceculture.fr/emission-les-pied...
Source : message reçu le 28 mars 06h