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jeudi 29 mars 2012 à 11h

2 parties : 1 2

Journée de mobilisation pour la protection sociale

Luttons pour le maintien et le développement de notre système de protection sociale solidaire

  • 11h à 12 heures: prises de parole devant le Sénat.
  • 12h: départ de la manifestation vers le ministère de la Santé.

Pour la reconquête de la protection sociale
Pour un grand service public de sante et d'action sociale
Pour un grand 29 mars de luttes, de grèves et de manifestations

L'austérité budgétaire renforcée à laquelle les dirigeants européens veulent soumettre les peuples par l'application d'un nouveau traité ratifié par les chefs d'Etats réunis à Bruxelles, les 1er et 2 mars derniers, va aggraver les conditions de vie et de travail des salariés et des citoyens de tous âges. L'objectif est clair : il s'agit de faire baisser le coût du travail. Avec les salaires et les emplois, la protection sociale est devenue le bouc émissaire d'une vaste campagne l'accusant de creuser les déficits publics. La solidarité est menacée et un système de financement individuel et assurantiel est encouragé. Pourtant, permettre à la population, quels que soient les moyens de chacun, de se soigner correctement, de vivre dignement sa retraite, d'élever ses enfants, dans le cadre d'une protection sociale solidaire, n'est ce pas faire oeuvre civilisatrice ?

Une autre répartition des richesses créées par les salariés est au coeur des luttes pour faire prévaloir cette idée !
Le 29 mars, agissons pour reconquérir la protection sociale !

La solidarite, pas la jungle !

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/20832
Source : http://www.cgtparis.fr/spip.php?article318
Source : http://www.cgtparis.fr/spip.php?article287
Source : http://ulcgt10.fr/spip.php?article1596


Pour la reconquête de la protection sociale.

De 11 à 12 heures, prises de parole devant le Sénat. A 12 h, départ de la manifestation vers le ministère de la Santé.

Depuis le 15 mars, date fatidique de la reprise des expulsions, des femmes, des hommes, parfois âgés, des enfants, sont confrontés à une situation d'une inhumanité effroyable : être expulsés de son logement, de son intimité. Cette descente aux enfers a souvent pour origine une autre violence : la perte de son travail, le licenciement, voire celui de son conjoint et la chute vertigineuse des revenus sans compter la souffrance morale et l'isolement qui l'accompagnent. Si certains ont plus que d'autres les ressorts pour « s'en sortir », le mal être grandit pour beaucoup d'entre nous, au rythme de l'augmentation du chômage, de la précarité et de la difficulté grandissante à trouver un logement à des conditions abordables. Nous devons agir pour mettre un terme à cette société inhumaine qui s'installe et qui côtoie opulence et enrichissement indécents de ceux qui profitent des richesses créées par le travail.

Se loger, vivre correctement de son travail, accéder aux soins et à la prévention, pour soi et pour sa famille, passe par des luttes afin que les salariés, les retraités, ceux qui cherchent un emploi, la grande majorité de la population en somme, se réapproprient les richesses accaparés par ceux, actionnaires et autres spéculateurs, qui profitent d'un système de plus en plus inégalitaire.

Le 29 mars, l'Union départementale CGT de Paris, conjointement avec la CGT de la Santé/ Action sociale et des Organismes sociaux, a décidé de marquer par l'action sa volonté de reconquérir un droit fondamental pour la vie de chacun, la protection sociale sous tous ses aspects : retraite, famille, assurance maladie et chômage. Reconquérir ces droits, c'est aller à rebours des choix dévastateurs adoptés par les gouvernements ces dernières décennies avec une accélération considérable ces cinq dernières années : recul de l'âge de la retraite et du niveau des pensions, asphyxie des budgets de fonctionnement de la Caisse d'allocations familiales, suppressions de postes et de services dans les hôpitaux, fermetures de centres de sécurité sociale et de centres de santé alors que ces structures de soins de proximité permettent de se soigner sans subir les dépassements d'honoraires. A cela s'ajoute le traitement « à la chaîne » des chômeurs par Pôle emploi dont le sous-effectif chronique ne permet pas de répondre aux besoins d'un service public efficace pour les usagers (traitement de 200 dossiers de demandeurs d'emploi par agent au lieu des 50 initialement prévus !)

La protection sociale appartient aux assures sociaux, nous devons la reconquerir !

Source : http://www.ulcgt11.fr/spip.php?article1595