thème : économie
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mercredi 18 avril 2012 à 19h

Débat avec Alain Bihr

Une crise structurelle du capitalisme ?


« Au fur et à mesure où, semaine après semaine, quasi quotidiennement, la crise générale du capitalisme contemporain nous apporte son lot de nouvelles plus
calamiteuses les unes que les autres, c'est la véritable nature de cette crise qui se révèle. Loin d'être seulement une crise économique, fût-elle structurelle, c'est
à une véritable crise de civilisation que nous sommes confrontés. [...] Jaurès disait que le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage.

Aujourd'hui le capitalisme n'est plus mortifère seulement sur les champs de bataille qu'il multiplie pourtant un peu partout sur la planète. C'est par l'ensemble des dimensions de sa dynamique de reproduction qu'il est déjà actuellement mortifère ou qu'il s'apprête à le devenir de jour en jour davantage. Il devient urgent d'en faire naître et d'en aiguiser la conscience dans le mouvement social.»

« Prendre au mot la dimension mortifère du capitalisme », déc. 2011

Professeur émérite de sociologie à l'université de Franche-Comté, Alain Bihr
a notamment écrit sur l'extrême droite (Pour en finir avec le Front national, 1992),
le Système des inégalités (2008, avec Roland Pfefferkorn) et le capitalisme
(La reproduction du capital-Prolégomènes à une théorie générale du capitalisme, 2001, La Logique méconnue du Capital, 2010), et des articles sur les crises du capitalisme, et notamment l'actuelle, dans diverses revues.

http://www.cnt-f.org/urp

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/20766
Source : message reçu le 12 mars 13h


Salaires, chômage, dette, précarité :

le capitalisme et ses crises en question

La CNT organise deux débats :

Blocage des salaires, chômage de masse, précarité en hausse, licenciements économiques, destruction des services publics, augmentation du temps et de l'intensité du travail, austérité budgétaire... Autant de réalités auxquelles doivent faire face les travailleurs, soumis à l'impératif de « sauver l'économie » et d'éviter la « faillite des États ». Et, de l'autre côté, en face pourrait-on dire, les capitalistes industriels, marchands ou financiers (et souvent les trois à la fois) ne cessent d'accroître leurs profits, leurs dividendes et autres bonus.

Mais que penser de ce constat ? Est-il satisfaisant et suffisant de parler de « dérive de la finance » et de réclamer une « régulation du capitalisme » ? Doit-on

continuer à subir le « dogme de la croissance », quel qu'en soit le prix écologique, social et humain, et un capitalisme « vert » est-il possible ? Faut-il voir dans la situation actuelle une « crise du libéralisme », une « crise financière » ou une crise plus profonde du capitalisme, en tant que système économique ?

Et le capitalisme est-il encore capable de dépasser cette crise, et à quel coût social et humain ? Et par delà ces analyses, par delà la recherche des « causes

de la crise », quelles solutions, quels espoirs peut apporter le syndicalisme de la CNT ? Quelles revendications et quelles modalités de lutte et d'organisation spécifiques peuvent faire d'un syndicalisme de classe, révolutionnaire, anticapitaliste et autogestionnaire une véritable alternative ?

http://www.cnt-f.org/urp

Source : message reçu le 12 mars 13h