samedi 14 avril 2012 à 16h
Débat avec Bernard Friot autour de son nouveau livre
L'enjeu du salaire
https://paris.demosphere.net/rv/20764
« L'enjeu du salaire, c'est la disparition du marché du travail, et donc du chantage à l'emploi, ainsi que la suppression du crédit lucratif, et donc du
chantage à la dette. Ce n'est ni d'une réforme fiscale ni d'une plus grande régulation étatique que nous avons besoin, mais de plus de pouvoir populaire sur l'économie et sur le travail. »
Bernard Friot est économiste, sociologue et professeur émérite à l'université Paris-Ouest Nanterre. Il est membre de l'Institut européen du salariat (IES), réseau de chercheurs travaillant sur le salaire comme outil d'émancipation. Il a déjà publié Puissances du salariat (1998), Et la cotisation sociale créera l'emploi (1999) L'Enjeu des retraites (2010).
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/20764
Source : message reçu le 12 mars 13h
Salaires, chômage, dette, précarité :
le capitalisme et ses crises en question
La CNT organise deux débats :
- 14 avril 16h :Débat avec Bernard Friot autour de son nouveau livre L'enjeu du salaire
- 18 avril 19h :Débat avec Alain Bihr : Salaires, chômage, dette, précarité : le capitalisme et ses crises en question
Blocage des salaires, chômage de masse, précarité en hausse, licenciements économiques, destruction des services publics, augmentation du temps et de l'intensité du travail, austérité budgétaire... Autant de réalités auxquelles doivent faire face les travailleurs, soumis à l'impératif de « sauver l'économie » et d'éviter la « faillite des États ». Et, de l'autre côté, en face pourrait-on dire, les capitalistes industriels, marchands ou financiers (et souvent les trois à la fois) ne cessent d'accroître leurs profits, leurs dividendes et autres bonus.
Mais que penser de ce constat ? Est-il satisfaisant et suffisant de parler de « dérive de la finance » et de réclamer une « régulation du capitalisme » ? Doit-on
continuer à subir le « dogme de la croissance », quel qu'en soit le prix écologique, social et humain, et un capitalisme « vert » est-il possible ? Faut-il voir dans la situation actuelle une « crise du libéralisme », une « crise financière » ou une crise plus profonde du capitalisme, en tant que système économique ?
Et le capitalisme est-il encore capable de dépasser cette crise, et à quel coût social et humain ? Et par delà ces analyses, par delà la recherche des « causes
de la crise », quelles solutions, quels espoirs peut apporter le syndicalisme de la CNT ? Quelles revendications et quelles modalités de lutte et d'organisation spécifiques peuvent faire d'un syndicalisme de classe, révolutionnaire, anticapitaliste et autogestionnaire une véritable alternative ?
Source : message reçu le 12 mars 13h