samedi 18 février 2012 à 14h
Contre la dictature des marchés
Solidarité avec le peuple grec
https://paris.demosphere.net/rv/20351
à 14h au parvis des droits de l'homme
Trajet/parcours: Rassemblement à 14h sur le Parvis des Droits de l'Homme (métro Trocadéro), puis manifestation vers l'ambassade de Grèce et le FMI, puis jusqu'à l'Assemblée nationale où une assemblée populaire sera organisée (place E Herriot)
Journée mondiale d'action : 41 villes mobilisées dans le monde au 17 février 12h
« Démocratie : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ? »
La nuit du 12 février, 199 député-e-s grecs ont voté les nouvelles mesures imposées par la Troïka (UE, BCE, FMI) qui plongent le pays dans un chaos et une misère encore plus profonde. 101 député-e-s ont désapprouvé soit la totalité, soit une partie de ce nouvel accord. Sous la menace de la faillite et absolument conscients que le parlement n'allait pas décider, mais seulement ratifier les diktats, la majorité des député-e-s a cédé au chantage. Alors que dans tout le pays le peuple exprimait son opposition aux projets monstrueux des créanciers, le parlement accordait aux banques le droit de mort et de vie sur le peuple grec, tout en admettant que ce n'est plus aux institutions politiques ni aux élu-e-s de gouverner. Au delà du drame que vit la Grèce, cette évolution constitue le renversement le plus flagrant du système et des traditions politiques européennes ; et, en tant que tel, il annonce l'avenir de toute l'Europe. Contrairement à ses députés, la population du pays n'a pas cédé face à ce chantage. A Athènes et partout dans le pays, le peuple qui résiste a inondé les rues. Encore une fois la seule réponse du gouvernement a été la répression.
Alors que les politiques d'austérité ne font qu'exploser la dette publique, on impose au peuple grec encore plus de mesures suicidaires :
- La réduction du SMIC de 22%, pour gagner 450 euros par mois net et 586 brut, contre 751 euros brut jusqu'alors ; Pour les jeunes, la réduction s'élève à 35%.
- L'abolition des conventions collectives, par branche et par métier, qui sont remplacées par des contrats individuels au niveau de l'entreprise.
- L'application rétroactive de toutes les réductions à partir de janvier 2012, des salaires, retraites et allocations chômage (qui passent de 461 euros/mois à 359, touchable uniquement pendant un an).
- La baisse de la retraite minimum à 392 euros/mois (contre 503 euros aujourd'hui).
- Le licenciement de 150.000 fonctionnaires de 2012-2015, dont 15.000 d'ici la fin 2012.
- L'abolition du statut du fonctionnaire.
- Le démantèlement de l'Etat social et la liquidation de toute la richesse du pays pour 50 milliards d'euros par la privatisation.
Ces mesures viennent s'ajouter à bien d'autres imposées et appliquées depuis plus de deux ans. Les salaires et les retraites ne font que baisser, les impôts directs et indirects ne font qu'augmenter, alors que le chômage devient le quotidien de plus en plus de grecs.
Au niveau social, le peuple grec fait face à des phénomènes de misère et de pauvreté qu'il n'avait pas vécus depuis l'occupation. Les faits sont accablants, selon « Médecins du monde » le centre ville d'Athènes vit une véritable crise humanitaire : une personne sur dix se nourrit aux soupes populaires, le ministre de l'éducation met en place la distribution de repas gratuits dans certaines écoles en réponse aux nombreux évanouissements d'élèves pour cause de malnutrition.
Les nouvelles mesures imposées vont non seulement perpétuer le cycle infernal de la récession qui conduit tout droit à l'explosion du déficit public et au défaut de paiement, mais elles vont, partout en Europe, accentuer la baisse des salaires et des dépenses publiques, et ce à un moment où le nombre de pauvres ne cesse d'augmenter dans tous les pays, y compris en Allemagne. Ce que les élites de la finance n'ont pas envie de comprendre c'est que c'est le modèle économique qui ne fonctionne pas.
La Grèce est le laboratoire de l'austérité en Europe !
Résistons partout en Europe !
Solidarité avec le peuple grec !
Non au sacrifice des peuples sur l'autel de la finance !
Signataires :
- Initiative des travailleurs et étudiants grecs de Paris
- Nouveau Parti Anticapitaliste
- Comité pour l'Annulation de la Dette du Tiers Monde
- Union Syndicale SOLIDAIRES
- ATTAC
- Marche Mondiale des Femmes
- Convergences et Alternative
- FASE
- Marches Européennes
- Parti de Gauche
- Les Alternatifs
- Gauche Unitaire
- Mémoire des luttes
- Initiatives Pour un Autre Monde
- Alternative Libertaire
- M12M PARIS
- Les indignés de Paris
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/20351
Source : message reçu le 15 février 12h
Source : message reçu le 16 février 07h
Manifestation de solidarité avec la Grèce
Appel international
Trajet/parcours: Rassemblement à 14h sur le Parvis des Droits de l'Homme (métro Trocadéro) Puis manifestation vers l'ambassade de Grèce et le FMI, puis jusqu'à l'assemblée nationale où sera organisée une assemblée populaire (place E Herriot)
Nous sommes tous des Grecs
Quand un peuple est attaqué ce sont tous les peuples qui sont attaqués.
Le 10 février, le gouvernement non élu de la Grèce a adopté un nouveau plan d'austérité monstrueux et destructif, qui a été approuvé par le parlement grec (199 députés contre 101) le 12 février.
Avec ce nouveau plan d'austérité, le salaire minimum est diminué de 22% et gelé pour trois ans, les conventions collectives sont tout simplement supprimées, il y aura 15 000 licenciements dans la fonction publique et 150 000 postes seront détruits par non renouvellement...
Le peuple grec est en train de se soulever courageusement contre cette politique de terreur sociale. Dans le silence assourdissant des médias, les manifestations se multiplient ainsi que les grèves générales malgré la violente répression.
Les Grecs ont besoin de la solidarité internationale et y font appel
Répondons à cet appel. Nous sommes tous des Grecs !
Leur mobilisation se heurte au mur d'une dictature européenne et internationale, celle des marchés financiers et de la troika : UE, BCE, FMI, qui ont imposé aux grecs ces plans d'austérité et un gouvernement non élu.
Les gouvernements dans l'UE, en particulier le gouvernement français, sont parties prenantes de cette dictature et appliquent dans les autres pays des politiques qui vont dans le même sens. La Grèce n'est pour eux qu'un laboratoire avant généralisation. La situation va s'aggraver encore avec le projet de nouveau traité européen obligeant à introduire la "règle d'or" dans nos constitutions.
Nous aussi, comme les Grecs, refusons de sacrifier le peuple sur l'autel de l'argent.
Reprenons nos vies en main.
Laissez votre PC, rejoignez la mobilisation !
Manifestation en solidarité avec la mobilisation des Grecs le Samedi 18 février.
Des Grecs à Paris et citoyen-ne-s solidaires
Σάββατο 18 Φλεβάρη, μέρα διεθνούς κινητοποίησης
Είμαστε όλοι Έλληνες
Όταν επιτίθενται σε ένα λαό, επιτίθενται σε όλους τους λαούς
Στις 10 Φλεβάρη η μη εκλεγμένη κυβέρνηση της Ελλάδας υιοθέτησε ένα νέο πακέτο μέτρων λιτότητας, τερατώδες και καταστροφικό, το οποίο υιοθετήθηκε από το Ελληνικό Κοινοβούλιο (199 βουλευτές υπέρ, 101 κατά) στις 12 Φλεβάρη.
Με αυτό το νέο σχέδιο λιτότητας ο ελάχιστος μισθός μειώνεται κατά 22% και παγώνει για τρία χρόνια, οι συλλογικές συμβάσεις απλά καταργούνται, προβλέπονται 15.000 απολύσεις στο δημόσιο τομέα ενώ 150.000 θέσεις θα καταστραφούν μέσω μη ανανέωσης.
Ο Ελληνικός λαός ξεσηκώνεται με κουράγιο ενάντια σε αυτή την πολιτική της κοινωνικής τρομοκράτησης. Εν μέσω εκκωφαντικής σιωπής των μίντια, οι διαδηλώσεις πολλαπλασιάζονται καθώς και οι γενικές απεργίες, παρ όλη την βίαια καταστολή.
Οι Έλληνες έχουν ανάγκη από διεθνή αλληλεγγύη, στην οποία και καλούν [1].
Να απαντήσουμε σε αυτό το κάλεσμα! Είμαστε όλοι Έλληνες!
Η κινητοποίησή τους βρίσκει χτυπάει στον τοίχο μιας ευρωπαϊκής και διεθνούς δικτατορίας, αυτής των χρηματιστηριακών αγορών και της τρόικας (ΕΕ, Ευρωπαϊκή Τράπεζα, ΔΝΤ) που επέβαλλαν στον Ελληνικό λαό τα μέτρα λιτότητας καθώς και μια μη εκλεγμένη κυβέρνηση.
Οι Ευρωπαικές κυβερνήσεις, και συγκεκριμένα η Γαλλική κυβέρνηση, είναι συμμέτοχες σε αυτή τη δικτατορία και εφαρμόζουν και σε άλλες χώρες πολιτικές που ακολουθούν την ίδια κατεύθυνση. Η Ελλάδα δεν είναι γι'αυτούς παρά ένα εργαστήριο πριν τη γενίκευση. Η κατάσταση θα επιδεινωθεί ακόμα με το εγχείρημα της νέας Ευρωπαϊκής Συνθήκης, που υποχρεώνει την εισαγωγή του "χρυσού κανόνα" στα συντάγματά μας.
Εμείς επίσης, όπως και οι Έλληνες, αρνούμαστε να θυσιάσουμε το λαό στο βωμό του χρήματος.
Να ξαναπάρουμε τις ζωές μας στα χέρια μας.
Αφήστε τον PC σας, ελάτε στην κινητοποίηση!
Διαδήλωση αλληλεγγύης στον Ελληνικό λαό, Σάββατο 18 Φλεβάρη ραντεβού στο δικαστήριο ανθρώπινων δικαιωμάτων στις 14.00.
Source : http://paris.reelledemocratie.net/node/1070
Source : message reçu le 14 février 15h
Solidarité avec le peuple grec
Non à l'Europe de l'austérité !
Communiqué de l'Union Syndicale Solidaires
L'union syndicale Solidaires appelle aux manifestations de solidarité avec le peuple grec qui auront lieu le samedi 18 février dans de nombreuses villes en France. A Paris, le rassemblement est prévu à 14 heures au Parvis des Droits de l'homme (métro : Trocadéro).
En affirmant notre solidarité avec le peuple Grec, il s'agit de dénoncer et de refuser les politiques d'austérité imposées aux peuples d'Europe qui conduisent à une récession généralisée, dont les conséquences sociales se font déjà lourdement sentir (chômage, pauvreté, précarité…).
Le peuple Grec subit plan d'austérité sur plan d'austérité pendant que les richesses des classes dominantes continuent d'être épargnées : diminution de 22 % du salaire minimum, baisse des allocations chômage et des retraites, suppression des conventions collectives, licenciements et destruction massive des emplois publics, privatisations… La Troïka (FMI - Banque centrale européenne - Commission Européenne) et les dirigeants grecs, veulent mettre à genoux le peuple grec pour mieux protéger les intérêts des banques et sauvegarder le système économique et financier qui a engendré la crise actuelle.
Le nouveau traité européen obligeant à introduire la « règle d'or » dans les constitutions nationales est aux antipodes de l'Europe que nous voulons, celle de la solidarité, de la coopération et de la priorité à donner aux droits fondamentaux pour toutes et tous. Cette « règle d'or » vise à déposséder les peuples de tout débat démocratique sur les choix alternatifs en matière économique, financière et sociale.
Non à l'Europe de la finance et du capitalisme prédateur !
Oui à l'Europe de la solidarité entre les peuples, du partage des richesses et des biens communs
Source : http://www.solidaires.org/article39752.html
Source : message ci-dessous
Soutien au peuple grec !
La FSU (SNESup, SNASUB, SNES) réaffirme son soutien au peuple grec !
La FSU exprime sa plus grande solidarité, son soutien au peuple grec et au mouvement syndical qui se sont engagés dans la lutte contre le énième plan d'austérité imposé par la Troïka (FMI - BCE - Commission Européenne).
La Grèce est placée sous la menace d'un chantage permanent qui vise à lui faire accepter l'inacceptable et à l'entrainer de force dans une spirale du toujours plus d'austérité !
Inacceptable de ramener le peuple grec des décennies en arrière en baissant le salaire minimum, en licenciant 15 000 fonctionnaires de plus, en s'attaquant à nouveau aux retraites et aux dépenses de santé, en remettant en cause le principe de la négociation collective et les protections du droit du travail.
Inacceptable de punir le peuple alors que les intérêts de l'Eglise, des grands armateurs, des grands fraudeurs du fisc sont préservés, alors que le nouveau sauvetage des banques grecques par l'Etat protège les intérêts des actionnaires.
Inacceptable que l'Union européenne sacrifie la solidarité à la loi du plus fort !
Inacceptable qu'au mépris de la démocratie et de la souveraineté des peuples, le nouveau Pacte budgétaire condamne l'Europe à l'austérité permanente, à la récession, au démantèlement de l'Europe sociale.
La FSU tient à réaffirmer son soutien au peuple grec et exige un véritable plan de solidarité avec la Grèce !
Il est urgent de construire une Europe du partage des richesses et des solidarités. Il en va de la démocratie dans chaque pays européens.
Source : liste de diffusion Prep.Coord.Nat., reçu le 14 février 19h
Manifestation de soutien aux travailleurs grecs
Paris, samedi 18/02, 14H Trocadéro
LES TRAVAILLEURS GRECS SONT DEBOUT !
Les dictatures financières et la Troïka (UE .BCE.FMI) qui leur sert d'homme de main ont imposé aux travailleurs grecs un gouvernement non élu et à leur solde qui n'a pour but que d'accumuler mesures d'austérité sur mesures d'austérité.
Aujourd'hui ils doivent subir 22% de baisse de salaire, 15 000 licenciements dans le public et 150 0000 destructions de postes. Ces mesures viennent déjà se superposer à la précarité généralisée dans le privé.
Ces mesures testées aujourd'hui en Grèce sont les mêmes que les racketteurs de la finance veulent mettre en place au Portugal, en Espagne et pour l'instant à une moindre échelle en France en Angleterre, en Irlande et en Italie. Mais ne nous y trompons pas leur but est le même à notre encontre. Nous obliger à travailler plus, dans des conditions dégradées, sans droits ni acquis sociaux. Bientôt la « règle d'or » qui sera votée au parlement européen consacrera l'austérité et la précarité généralisée en Europe et ce alors que en parallèle les salaires des patrons du CAC40 ont augmenté de 34% et que le commerce du luxe explose.
Mais face à cette saignée les travailleurs Grecs résistent et se soulèvent. Et ils font appel à notre solidarité. Le gouvernement français est complice des voyous de la finance ici aussi il faut lui montrer que nous refusons de cautionner ce que subissent les travailleurs Grecs.
Le SI de la CNT se joint à l'appel de Solidaires et des Étudiants grecs à Paris pour appeler au Rassemblement sur le Parvis des Droits de l'homme (Trocadéro) le SAMEDI 18 FEVRIER à 14 heures suivi d'une manifestation (déposée) vers l'ambassade de Grèce.