samedi 10 mars 2012 à 14h30
Manifestation "Un toit c'est un droit !"
pour le droit au logement et contre la reprise des expulsions
https://paris.demosphere.net/rv/20159
A l'appel de nombreuses organisations associatives, syndicales et politiques
Manifestations samedi 10 mars dans toute la France, pour l'arrêt des expulsions, la baisse des loyers, la réalisation massive de HLM, le droit au logement et l'application des lois pour les mal logés ...
Le 15 mars c'est le retour des expulsions et l'angoisse pour des dizaines de milliers de familles d'être jetées à la rue et de sombrer dans l'exclusion... Depuis 10 ans, le nombre d'expulsions a doublé, comme le nombre de sans-abris, à mesure que les loyers et l'immobilier flambent, que la précarité, la pauvreté salariale et le chômage s'étendent, que les charges, l'énergie, les transports, les soins, et les produits alimentaires de base augmentent.
Les fins de mois sont dures …
C'est une politique délibérée des gouvernements qui depuis 10 ans, encouragent le logement cher, et soutiennent les milieux de l'immobilier, (bailleurs privés, spéculateurs, BTP, banques), qui s'enrichissent sur le dos des locataires et des accédants. Le logement cher, c'est le racket des couches populaires : jeunes, salarié-e-s, précaires, mères isolées, migrants, retraités, handicapés ... En plus, les statuts locatifs sont attaqués et précarisés, même en HLM.
Ce n'est pas une fatalité ! il faut se réveiller ! tous ensemble, on peut gagner, le projet de loi interdisant de vivre dans un camping plus de trois mois a été abandonné, un projet de loi pour encadrer les loyers a été adopté au Sénat , …
Mr Sarkozy nous annonce des mesures qui précarisent les locataires, fragilisent les HLM, soutiennent les promoteurs et les grands patrons du BTP. STOP !!
À quelques semaines des élections, la crise du logement s'aggrave et beaucoup ont peur de se retrouver un jour à la rue. EXIGEONS TOUS ENSEMBLE :
Arrêt des expulsions ! Respect et application de la loi DALO, de la loi de réquisition, de l'obligation d'accueil inconditionnel des sans-logis jusqu'au relogement,
Baisse des loyers et de l'énergie Encadrement et baisse de 10 à 20% des loyers privé, des charges, hausse des allocations logement, taxation de la spéculation, suppression des cadeaux fiscaux aux riches
Réalisation massive de HLM ! 150 à 200 000 par an (PLUS, PLAI) aux normes environnementales, renforcement du Livret A et du 1% logement, gel des loyers HLM et des charges, abrogation des mesures de marchandisation des HLM (CUS, ventes, démolition, privatisation...), un service public du logement.
Un logement décent pour tous ! Abrogation des Lois qui précarisent les locataires (loi Boutin, congé vente …), relogement des habitants de taudis, toxiques (saturnisme), de bidonville ; des droits pour les habitants de camping, des foyers de migrants , d'habitat hors norme et/ou choisi ; soutien à l'habitat coopératif …
Plate forme logement des mouvements sociaux : AC, ACDL, AFVS, AITEC, CAL, CAHL 94, CNL, CGL 75 et national, CSF, CGT, CNAFAL, COPAF, DAL, Advocacy, Bagagérue, Fondation Copernic, FSU, HALEM, Jeudi Noir, MRAP, RESF, Sud Santé Sociaux, USP, Union Syndicale Solidaires, Syndicat de la Magistrature, Syndicat des Avocats de France
Avec le soutien de : http://contrelelogementcher.org
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/20159
Source : message reçu le 2 mars 16h
Source : message reçu sur la liste RESF-75 le 15 février 14h
Source : http://www.uspsy.fr/spip.php?article1648
Source : http://www.droitaulogement.org/manifestations...
Source : message reçu le 2 février 16h
Source: commentaire ci-dessous (merci)
Source : http://www.npa2009.org/content/manifestation-...
Manifestations samedi 10 mars a paris !
DAL
A quelques semaines des élections, alors que la crise du logement s'aggrave, que beaucoup ont peur de se retrouver un jour à la rue nous exigeons :
En urgence :
- Arrêt immédiate des expulsions locatives ;
- Respect de l'obligation d'accueil digne, adapté et inconditionnel des sans-logis jusqu'au relogement
- Respect et amélioration de la loi DALO et de la loi de réquisition
Contre le logement cher :
- La baisse et l'encadrement des loyers dans le parc privé, des charges et de l'énergie ;
- La revalorisation des aides au logement (APL, AL) ;
- La taxation de la spéculation immobilière et foncière, pour rendre le logement accessible
- La suppression des cadeaux fiscaux dans l'immobilier
Pour un vrai logement social : La réalisation annuelle de 150 à 200 000 logements sociaux(PLUS, PLAI), aux normes environnementales le renforcement de la ressource du Livret A, et la préservation du 1% logement
- Le gel des loyers HLM et un soutien financier de l'Etat aux bailleurs sociaux ;
- L'abrogation de toutes les mesures de marchandisation du logement social (CUS, ventes, démolition, privatisation des bailleurs sociaux...), et la création d'un service public du logement
Pour les droits des habitants :
- Abrogation des mesures qui précarisent les habitant-e-s dans les lois Boutin, Borloo, Loi ENL, congé vente, et renforcement des droits des occupants
- Relogement des habitants de logements indignes, toxiques (saturnisme), de bidonville,
- Des droits pour les habitants de camping, des foyers de migrants, de jeunes, d'habitat hors norme et/ou choisis …
- Soutien à l'habitat groupé, coopératif, autogéré, et aux quartiers spontanés dans les DOM TOM
Logement : une politique à coucher dehors
Communiqué LDH
La Ligue des droits de l'Homme appelle à participer aux manifestations du 10 mars pour une autre politique publique du logement au rebours de ce qui s'est fait pendant des années, une politique à coucher dehors au sens propre pour tant de gens. La crise du logement frappe des millions de personnes en raison du prix des loyers, du manque de logements sociaux, et d'une orientation vers les profits du marché immobilier et non pour la demande sociale. La Cour européenne des droits de l'Homme le disait déjà en 1986 (Arrêt James du 21 février) : « le logement [est] un besoin primordial dont on ne saurait abandonner la satisfaction aux forces du marché ». 25 ans après, la sentence reste toujours valide. Se loger est pour chacun une nécessité vitale. Spéculer sur cette nécessité pour faire du logement une marchandise rentable est particulièrement scandaleux.
La Ligue des droits de l'Homme dénonce donc le désengagement de l'Etat qui se traduit par l'absence de mesure de relance massive de la construction du logement social accessible aux ménages les plus modestes. Cette scandaleuse absence de volonté politique renvoie de fait le droit effectif au logement au rayon des moulinets de tribune.
Pourtant sans logement ou mal logés, elles et ils ne sont pas sans droits !
La Ligue des droits de l'Homme demande un moratoire afin qu'à la date du 15 mars, qui marque la possibilité légale de pratiquer des expulsions locatives, aucune ne soit opérée sans relogement ou hébergement ; que des familles avec enfants, des sans-abris toujours plus nombreux, soient condamnés à vivre dans la rue, à errer d'habitats insalubres en abris de fortune à cause du manque de logements et d'hébergements en nombre suffisant est un scandale auquel il faut mettre fin.
La LDH demande par ailleurs qu'il soit mis fin à un système des hébergements qui contraint les gens à errer quotidiennement d'un foyer d'hébergement à un autre, sans considération pour le lieu de travail ou celui de la scolarisation des enfants.
Cette situation qui sévit depuis des années, constitue une atteinte intolérable à la dignité des personnes. Elle doit changer. Loger les habitants, tous les habitants, est une responsabilité première de l'Etat républicain ; elle relève d'une volonté engageant la puissance publique dans une perspective globale associant les politiques de la ville, de l'urbanisme, du foncier, de l'habitat, et de l'aménagement du territoire. Un habitat digne pour chacun, garanti par la solidarité du corps social, est une condition indispensable à l'accès à une citoyenneté effective.
C'est pourquoi, La Ligue des droits de l'Homme appelle à manifester le 10 mars, partout en France pour une autre politique du logement qui répondent aux besoins des sans-logis et des mal-logés.
A l'appel de la Plateforme logement des mouvements sociaux (25 associations et syndicats), avec le soutien d' organisations politiques (EELV, Front de Gauche, NPA, PG), avec la participation de la Ligue des droits de l'Homme, des manifestations se dérouleront dans plus de vingt villes, samedi 10 mars (Amiens, Angers, Bordeaux, Clermont Ferrand, Forcalquier, La Rochelle, Lille, Lorient, Marseille, Mulhouse, Nancy, Nantes, Notre Dame des Landes, Paris, Poitiers, Rennes, Toulon, Tours …)
En Ile-de-France, la manifestation se déroulera à partir de 14h30, Place de la Bastille.