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mercredi 18 janvier 2012 à 18h

Le campement des habitants expulsés du 76 Gabriel Peri

menacé d'évacuation par la Mairie.

"Avec le renouveau de La Plaine et Pleyel, la requalification du centre ancien et la rénovation urbaine de Floréal-Saussaie-Courtille à Saint-Rémy-Joliot-Curie, en passant par Franc Moisin et Sémard, c'est toute la ville qui se transforme sans exclure personne."

Didier Paillard, Maire de Saint-Denis, discours prononcé le vendredi 6 janvier 2012 pour les voeux à la population.

Suite à la saisie du Tribunal Administratif de Montreuil par la ville de Saint denis, les habitant-e-s du 76 Gabriel Peri, expulsé-e-s de leur logement (voir ici) qui campent sur le parvis de la mairie depuis plus d'un mois sont aujourd'hui "enjoint d'évacuer le domaine publique sans délais" et menacé-e-s d'une intervention policière. "la Commune de Saint-Denis pourra faire procéder à leur expulsion, au besoin avec le concours de la force publique." (décision du T.A. du 11 janvier 2012)

Expulsé-e-s de chez eux, de chez elles, bientôt expulsé-e-s de la rue...

Depuis le début le début de la lutte, la mairie mène un double jeu : les élu-e-s répetent à qui veut bien l'entendre que la municipalité soutient les expulsé-e-s, qu'elle est de leur côté... mais dans les faits, le maire à refusé de les recevoir à plusieurs reprises, refusé de les reloger ou même de leur fournir un soutien materiel concret (Une salle pour se mettre à l'abris du froid). La ville rejète en permanence la faute sur la prefecture et l'Etat, qui seraient les seuls responsables.

Dans un tract signé par 36 élu-e-s de la majorité et distribué le 12 janvier, au lendemain du rendu de la procédure d'expulsion demandée par la ville, la mairie affirme sans honte : « nous sommes aux côtés des expulsés dont la situation ne peut évoluer qu'en situant les responsabilités à leur niveau véritable c'est-à-dire l'Etat ».

Comme la mairie de saint Denis etait déjà au côté des 300 personnes sans papiers qui occupaient l'ancienne piscine boulevard Felix Faure en décembre 2006 quand elle a demandé leur évacuation par les CRS ? (voir ici)

Comme l'étaient les mairies de plaine-commune, PCF dans leur majorité, lors des expulsions successives par la police, les 28 mai, 29 mai et 2 juin 2009 des habitant-e-s expulsé-e-s de l'immeuble du 4 rue Brise-Echalat qui campaient dant le hall puis devant le siège de la communauté d'agglomération ?

Comme l'est la mairie PCF de la courneuve lorsqu'elle demande l'évacuation de la place de la fraternité des expulsé-e-s de la bare Balzac le lundi 7 novembre 2011 ? (voir ici)

des exemples parmis d'autres...

Malgré l'hypocrisie et les attaques de la mairie et de nos dirigeant-e-s "communistes" , la lutte continue :

Rendez vous tous les matins a partir de 6 heures sur le campement pour contrer une possible intervention policière.

Mercredi 18 Janvier à

  • 18h : Manifestation du campement vers la sous préfecture
  • 20h : réunion du comité anti expulsions à la bourse du travail

Vendredi 20 janvier à partir de 19h :

concert de soutien aux expulsé-e-s à la ligne 13

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/19902
Source : http://lautrement93.over-blog.com/article-le-...