lundi 28 novembre 2011 à 16h30
Rassemblement pour la libération des semences paysannes
https://paris.demosphere.net/rv/19266
Mobilisation pour une loi qui reconnaisse les droits des agriculteurs par la libération des semences paysannes et fermières.
Rendez-vous devant l'Assemblée Nationale (Place Edouard Herriot) à partir de 16 h 30 le lundi 28 novembre 2011
Exigeons le retrait de la proposition de loi sur les obtentions végétales !
La Confédération paysanne se mobilise pour contester la proposition de loi sur le Certificat d'Obtention Végétale, votée au Sénat et qui sera examinée à l'Assemblée Nationale le 28 novembre à 18h.
La Confédération paysanne s'est engagée avec d'autres organisations (http://www.semonslabiodiversite.com/) pour que cette loi sur les COV ne soit pas adoptée : les arguments qu'elle a inlassablement répétés auprès des sénateurs et des députés doivent porter leurs fruits. Elle défend l'idée avec le Collectif « Semons la biodiversité » d'une loi de reconnaissance positive des droits des agriculteurs par la libération des semences paysannes et fermières. La Confédération paysanne rappelle que cette proposition de loi est un projet liberticide qui vise à ôter aux paysans leur droit ancestral de ressemer leur propre récolte. Elle précise que cette loi a pour seul objectif de conforter les bénéfices des firmes semencières au détriment des paysans. Elle poursuit sa mobilisation auprès des parlementaires pour qu'une telle loi ne soit pas adoptée.
Nous vous encourageons à nous rejoindre et manifester devant l'Assemblée Nationale le lundi 28 novembre à partir de 16h30 (place Edouard Herriot).
Soyons nombreux ! Merci de relayer dans vos réseaux...
Nous refusons que la loi, censée défendre l'intérêt général, qui renforce les droits privés de l'industrie semencière au détriment des droits collectifs des paysans. Il est inacceptable que la loi favorise la confiscation du vivant par cette industrie et la régression de la biodiversité. Parce qu'interdire ou taxer les semences de ferme, c'est taxer le blé, la farine et notre pain !
Parce que le futur de notre alimentation ne pourra être assuré que par des paysans libres et indépendants !
Continuez à signer et faire signer la cyberaction "Non aux royalties sur les semences de ferme".
Nous avons aujourd'hui dépassé les 14 000 signatures, nous devons dépasser les 20 000 d'ici lundi:
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/droit-souverainete-alimentaire-royalties-semences-ferme-386.htm
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/19266
Source : message reçu le 23 novembre 17h
Action semences 28.11
Non à la privatisation des semences, liberté pour les semences fermières
La Confédération Paysanne appelle à rejoindre le collectif "semons la biodiversité" le lundi 28 novembre devant l'Assemblée Nationale à partir de 16h30 pour demander aux députés de rejeter la proposition de loi sur les certificats d'obtentions végétales (CVO) qu'ils doivent examiner le même jour à 18h.
Pour une majorité d'espèces végétales comme les légumes, ce texte propose d'interdire aux paysans d'utiliser leurs semences issues de leurs récoltes. Pour les 21 espèces pour lesquelles l'Europe autorise les semences de ferme comme le blé et les pommes de terre, ce texte contraint les paysans à payer des royalties. L'objectif est de les obliger à acheter chaque année les semences privatisées par les Droits d'Obtention Végétale de l'industrie semencière. En favorisant la confiscation des toutes les semences par des Droits de Propriété Industrielle, le vote de cette proposition de loi porterait une atteinte inacceptable à la sécurité alimentaire et menacerait la liberté de ressemer ses propres graines au lieu d'en acheter. La souveraineté politique de la France deviendrait dépendante du bon vouloir d'entreprises qui, pour la plupart sont des multinationales.
Le droit des paysans de ressemer et d'échanger leurs semences est le fondement de l'agriculture et de la biodiversité, il ne peut pas être remis en cause au profit d'intérêts privés. La Confédération Paysanne appelle les députés à rejeter cette loi liberticide et les citoyens à défendre ce droit ancestral en manifestant à ses cotés.