samedi 22 octobre 2011 à 15h30
Forum Transnational
"Pour un accès ouvert aux centres d'enfermement des migrants en Europe"
https://paris.demosphere.net/rv/18579
Alternatives Européennes et Migreurop organisent le Forum Transnational "Pour un accès ouvert aux centres d'enfermement des migrants en Europe" qui se tiendra à Paris le samedi 22 octobre au Centre International de Culture Populaire.
Cette conférence constitue le Forum Transnational des précédentes rencontres régionales menées sur le thème "Migration et Asile" dans le cadre du projet People, Power and Participation.
Contexte
Afin de gérer leurs flux migratoires, la plupart des États membres de l'UE ont recours aux centres de rétention de migrants. Des cas de violation de droits de l'homme ont été signalés dans bon nombre de ces pays, avec des détenus de facto qui, bien que n'ayant commis aucun crime, se retrouvent dans une situation où l'assistance juridique, la communication avec l'extérieur et la liberté de mouvements leur sont refusées. Des organisations de défense des droits de l'homme ont condamné les conditions de vie épouvantables à l'intérieur de ces camps.
Bien que le drame de ces personnes tentant de traverser la mer pour atteindre les côtes européennes ait quelque peu attiré l'attention des médias, le grand public en sait très peu sur les conditions de rétention pratiquées dans ces centres. La focalisation des médias sur le centre de Lampedusa est peu représentative de la situation, dans la mesure où de nombreux migrants sont retenus dans d'autres centres disséminés partout en Europe. Dans la plupart des pays, l'accès aux centres de rétention est en effet limité voire refusé aux journalistes, aux groupes de défense des droits de l'homme, à la société civile et parfois même aux autorités locales. Une telle situation pose un double problème : ce sont à la fois les droits des migrants et la liberté d'expression et d'information qui sont ainsi bafoués.
La Commission et le Parlement européens sont en train d'étudier de nouvelles directives sur les demandeurs d'asile et les migrants en Europe dans le cadre du papier blanc sur la détention et du programme de Stockholm en cours.
Grâce au forum de Paris, nous souhaitons réunir des organisations défendant la liberté d'information et les droits des migrants et luttant contre la rétention, afin de discuter ensemble des méthodes et stratégies à adopter pour mettre sur pied une campagne européenne de défense des droits de l'homme dans le but d'obtenir le libre accès des journalistes et de la société civile aux camps de rétention.
Il va sans dire que tant que les journalistes, les avocats et les activistes n'acquerront pas droit de cité dans les camps de rétention, le public restera dans l'ignorance et les citoyens européens ne seront pas à même de se forger librement une opinion sur les centres de rétention.
Programme de la journée
9h30-15h00 réunion interne
15h30-17h30 réunion publique sur l'accès aux lieux d'enfermement
le programme détaillé de cette rencontre sera bientôt sur notre site internet
Pour toutes vos questions sur le programme et pour confirmer votre présence, merci de vous adresser à Ségolène Pruvot, s.pruvot@euroalter.com
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/18579
Source : http://www.migreurop.org/article2031.html?lan...
Source : http://www.educationsansfrontieres.org/articl...
Source : http://www.educationsansfrontieres.org/?page=...
Rencontre internationale :
Pour un accès ouvert aux centres d'enfermement des migrants en Europe
« Droits de l'homme et droit d'information :
Exigeons le libre accès aux centres d'enfermement »
Paris, samedi 22 octobre 15h30 - 17h30
Alternatives Européennes et Migreurop travaillent avec des partenaires venus de toute l'Europe pour lancer la campagne « Pour un accès ouvert aux centres d'enfermement ».
Le débat public sera l'occasion de présenter les objectifs et modalités de la campagne et d'en débattre avec des personnalités du monde politique, académique et journalistiques
Intervenants :
15.30 - 16.00 Présentation de la situation dans les camps d'enfermement en Europe et de la campagne. Claire Rodier, Migreurop et Ségolène Pruvot, Alternatives Européennes
Avec la participation des représentants d'organisations travaillant pour le droit des migrants de Roumanie, Grèce, Bulgarie, Italie, Espagne, Pays-Bas et Grande Bretagne, Belgique, France.
16.00 - 16.30 Réponse par les commentateurs
Rokhaya Diallo, chroniqueuse et militante associative
Alain Morice, Paris7, l'URMIS et membre de Migreurop
avec des parlementaires européens et des journalistes
16.30 - 17.30 Débat avec la salle et avec la participation des représentants d'organisations travaillant pour le droit des migrants. Migreurop, Alternatives Européennes, Cimade (FR), FASTI (FR), Observatoire de l'enfermement (FR), GISTI (FR), SOS Racismo (ES), ARCI (IT), Open Society Migration Initiative (UK), Rete primo marzo (IT), MSF Greece (GRE), Detention Action (UK), Vluchtelingenwerk (NL), Stiching LOS (NL), Heinrich Boll Stiftung (GER), PICUM (BEL), Poradana organisation (CZ), Open Society Foundation (BUL), Migrant Information center Cluj-Napoca (ROU), League for Defence of Human rights Cluj-Napoca (ROU), SIP (POL), LDH (Belgique)
Afin de gérer leurs flux migratoires, la plupart des États membres de l'UE ont recours aux centres d'enfermement de migrants. Des cas de violation de droits de l'homme ont été signalés dans bon nombre de ces pays, avec des détenus de facto qui, bien que n'ayant commis aucun crime, se retrouvent dans une situation où l'assistance juridique, la communication avec l'extérieur et la liberté de mouvements leur sont refusées.
Bien que le drame de ces personnes tentant de traverser la mer pour atteindre les côtes européennes ait attiré l'attention des médias, le grand public en sait très peu sur les conditions d'enfermement des migrants. La focalisation des médias sur le centre de Lampedusa est peu représentative de la situation, dans la mesure où de nombreux migrants sont retenus dans d'autres centres disséminés partout en Europe. Dans la plupart des pays, l'accès aux centres d'enfermement est en effet limité voire refusé aux journalistes, aux groupes de défense des droits de l'homme, à la société civile et parfois même aux autorités locales. Une telle situation pose un double problème : ce sont à la fois les droits des migrants et la liberté d'expression et d'information qui sont ainsi bafoués.
Tant que les journalistes et les activistes n'acquerront pas droit d'accès aux camps de rétention, le public restera sans informations et les citoyens européens ne seront pas à même de se forger librement une opinion sur les lieux d'enfermement.
Inscriptions : paris@euroalter.com