mardi 18 octobre 2011 à 19h
Troisième rencontre/débat :
L'anarcho-syndicalisme hier et aujourd'hui.
Cycle : fondements théoriques de l'anarchisme.
https://paris.demosphere.net/rv/18505
La Dionyversité, Université populaire de Saint-Denis
Dès l'apparition de la 1ère Internationale (1864), une partie importante du mouvement ouvrier pensait que seule son action sociale autonome pouvait le mener à son émancipation, en opposition à Marx qui la subordonnait à l'action politique. Plus tard, les bolcheviks tentèrent d'imposer leur direction au mouvement ouvrier, en créant l'ISR (Internationale syndicale rouge) en 1921. En réponse, des syndicats révolutionnaires de plus de 10 pays re-créèrent l'AIT en 1922 à Berlin, organistion à laquelle adhérera la CGTSR, créée à Lyon en 1926.
La répression des États (Espagne, Argentine...) et le poids des syndicats liés à l'Internationale Communiste affaiblirent les mouvements anarcho-syndicalistes. Mais un renouveau apparaît depuis, s'appuyant sur des pratiques syndicales liées à l'action directe contre les délégations aux politiques, à l'action interprofessionnelle contre le corporatisme, à la rupture avec le capitalisme contre les compromissions des directions syndicales. Ainsi, après 1968, le secrétaire général de la CFDT, Edmond Maire plaçait publiquement son organisation dans le camp de l'anarcho-syndicalisme, avant d'en exclure les structures s'en réclamant ! Moins hypocrite, l'Agence Tass accusa Solidarnosc d'anarcho-syndicalisme en 1981 pour avoir fait redémarrer certaines usines sous son contrôle, justifiant ainsi la promulgation de " l'état de guerre ".
Présentation de Serge Aumeunier, un des fondateurs de l'Alliance Syndicaliste.
Bourse du Travail de Saint-Denis, 9-11, rue Genin, Métro ligne 13, Porte-de-Paris, ou RER D. Entrée libre.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/18505
Source : message reçu le 5 octobre 17h