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jeudi 22 septembre 2011 à 20h

2 parties : 1 2

Discussion publique à l'occasion de la

sortie de la revue Z n°5

En cet été 2011, les manifestations du secteur de « l'urgence sociale » et la démission de son leader, Xavier Emmanuelli, pour dénoncer la baisse du budget alloué aux associations, n'ont empêché les ministres ni de bronzer ni de réfléchir. Dernière trouvaille en date : le SIAO (Système intégré d'accueil et d'orientation) propose désormais le tout-informatique pour traiter les situations de grande pauvreté. Comme partout ailleurs, la logique du management participatif s'impose aux multiples visages de la précarité - des migrants aux travailleurs pauvres en passant par les chômeurs et les RSastes. Les vieilles idéologies de l'assistance et de la charité tendent elles-mêmes à s'effacer derrière la gestion et l'injonction à l'emploi.

Autour des récits des travailleurs sociaux et des usagers de services sociaux que Z a rencontrés pendant plusieurs mois, nous aimerions discuter d'expériences de lutte et d'organisation menées par des collectifs de précaires pour rompre l'isolement et mettre en route d'autres manières de vivre.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/18190
Source : message reçu des organisateurs le 19 septembre 09h


Présentation de "Revue Z"

revue itinérante de critique sociale

De la langue de l'ennemi à la grève des chômeurs - Revue Z
Réappropriation des savoirs et permanences d'autodéfense des collectifs de chômeurs et précaires

Aux guichets de la caf et de pôle emploi, c'est de plus en plus tendu. Les allocataires sont perçus comme des fraudeurs en puissance et renvoyés vers d'insondables interfaces numériques, tandis que certains agents dénoncent l'absurdité croissante de leur mission, entre accompagnement bâclé et concours de radiations. Décidés à rompre avec l'isolement face aux institutions, des collectifs de chômeurs et précaires s'organisent pour rappeler que la précarité, loin de se limiter à une somme d'erreurs de parcours individuels, constitue bien un élément-clé de l'économie capitaliste. La coordination des intermittents et précaires (CIP) d'Ile-de-france et les CAFards de montreuil se présentent avant de revenir ensemble sur leurs actions d'autodéfense sociale.

Texte extrait de la revue Z n°5, à paraître en septembre 2011. Jeudi 22 septembre à 20h aura lieu une présentation de ce numéro (dont vous trouverez ici l'édito en bas de page) à la librairie L'Atelier, 2 bis, rue du Jourdain, métro Jourdain.

http://www.zite.fr/

Source : http://www.cip-idf.org/article.php3?id_articl...
Source : message reçu le 12 septembre 10h


Revue Z - Présentation

Z roule

Nous croyons que s'immerger dans le cours des événements permet de mieux les raconter.
Pour chaque numéro, nous quittons le bureau de Montreuil pendant quelques semaines. Certains d'entre nous partent à bord de Gigi, un camion-tiroir, qui se fait doubler par les mobylettes. Il est notre rédaction mobile.
Pour ce premier numéro, nous nous sommes installés dans le Tarn, chez des paysans.

Z lutte

Z n'est l'organe d'aucun parti, ni le reflet d'un engagement monolithique. Refusant les étiquettes, nous assumons nos prises de position qui, au-delà de ce journal, peuvent nous impliquer dans divers combats.
Tâchant au mieux d'expliquer nos contradictions, nous ne croyons pas à la neutralité affichée par la plupart des médias.

Z relie

En lançant ce nouveau journal, nous tentons de montrer les pistes empruntées ici et là pour ceux qui se demandent comment agir chez eux. Il pourrait servir d'outil de liaison et de réflexion à des expériences qui se nourriraient les unes des autres.
Dans notre camion, nous transportons un infokiosque (une bibliothèque de revues et de textes théoriques et pratiques). Il est mis à la disposition de tous ceux qui le croisent au cours de notre itinérance.
Avec les personnes qui nous accueillent, nous organisons des réunions publiques, participons à des luttes et des chantiers locaux.

Z tourne

Il n'y a pas de hiérarchie ni de spécialisation au sein de la rédaction et chacun s'efforce de transmettre ce qu'il sait déjà faire.
Les décisions, relectures et engueulades sont collectives. La plupart des contributions est réflechie en commun. Par conséquent, l'ours est notre signature.

Z prend le temps

En bon canard-tortue, ce journal ne se presse pas. La lenteur est une idée qui nous plaît bien, un coin c'est tout.
Peu attirés par les excitations médiatiques habituelles, nous prenons le temps d'échapper à l'actualité, à 50 km/h sur les routes départementales, loin des autoroutes de l'information.
Z est un journal à géométrie variable  : selon les rencontres, les moyens, les soutiens, il aura un nombre de pages différent à chaque numéro.

Z galère

Z est un journal paraît pour l'instant trois fois par an, sans la moindre ambition lucrative.
Une quinzaine de personnes non rémunérées ont collaboré à ce premier numéro depuis Montreuil, Nantes ou Troyes.
Si nous arrivons à récupérer suffisamment d'argent de la vente du premier numéro pour mettre de l'essence dans le camion, ce sera déjà bien.

Z invite

L'ensemble des lecteurs peut contribuer à le rendre plus varié, plus beau, plus lisible, plus créateur.
N'hésitez pas à nous proposer vos articles, remarques, photos, illustrations, polices de caractère, croquis, etc.

contact@zite.fr

Source : http://www.zite.fr/-Presentation-