thème : écologie
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mercredi 7 septembre 2011 à 15h

Décroissance des fastes de la République

Nous serons, nous, Collectif parisien pour la Décroissance, avec Clément Wittmann, candidat objecteur de croissance aux Présidentielles 2012.

Mot d'ordre : "Sénat : plan de rigueur : zéro!"

Rendez vous devant le Sénat, place Paul Claudel, pour proposer "la décroissance des fastes de la République"

http://ocparis.canalblog.com/

Nos déficits publics sont abyssaux, paraît-il. En fait, ils sont organisés dans le cadre du capitalisme, pour protéger l'oligarchie. Alors, les partis de gouvernement nous parlent de « rigueur ». Mais sur qui s'applique cette « rigueur » ? Certainement pas la classe politique !

Si nous admettions cette rigueur… commençons donc par supprimer ou réformer les institutions les plus inutiles et les plus coûteuses, souvent de simples moyens utilisés par les formations politiques pour accéder à des financements ! Le Sénat, ce « deuxième parlement » est un ruineux refuge pour les hommes politiques écartés de la vie publique par les électeurs. Si le Président du Sénat bénéficie d'un bonus d'indemnité, associé à sa fonction, une quarantaine de sénateurs haut placés touchent eux aussi dans la plus grande opacité un complément de revenu, et ces rallonges coûtent cher alors que le Sénat a déjà un budget énorme, peu contrôlé (même la Cour des comptes se perd dans les comptes du Sénat). Quelle dépense (en terme d'argent, d'environnement, d'énergie) pour autant d'inutilité !

Le budget du sénat pourrait être réaffecté à la réouverture d'écoles en milieu rural, à des centres de santé …De quoi avons-nous véritablement besoin, d'instituteurs ou de sénateurs ? Alors que l'absence d'un sénateur ou d'un député européen est sans conséquence, les conséquences de l'absence d'un enseignant ou d'un agent de propreté sont vite perceptibles.

Les dernières activités du Sénat- gratin d'élus que l'on dit attachés à la France profonde- n'ont pas montré un enthousiasme démocratique à toute épreuve. Si la démocratie fonctionnait bien, ils devraient être 321 élus sénateurs dans l'hémicycle du Palais du Luxembourg. Faut-il le rappeler ? Le travail parlementaire, payé par l'argent du contribuable, consiste à siéger en commission pour préparer les débats et dans l'Assemblée pour débattre publiquement et voter. Dans beaucoup européens, ne pas siéger équivaut à ne pas être rémunéré dans sa fonction élective. Mais en France, l'absentéisme électif n'est pas sanctionné financièrement...

La démocratie sénatoriale ne se montre pas digne de ses émoluments. Par exemple, quand le Sénat a examiné le premier projet de loi de l'ère Sarkozy, sur la lutte contre la récidive, une petite vingtaine de sénateurs ont écouté la garde des Sceaux Rachida Dati le matin, et le soir, pour voter le projet de loi, ils étaient... à peine 10 !

Une question à M. Poncelet, Pdt du Sénat depuis 10 ans, aux revenus plus que confortables (il cumule un salaire de sénateur : 11 500 euros et sa prime de Pdt du Sénat de 10 000 euros. Le salaire n'est que la partie visible des avantages de la fonction : 17 collaborateurs travaillent pour lui, plus des contractuels. Il bénéficie également de deux logements : l'un de 80m² qu'il a fait visiter à un journaliste en 2006, l'autre de 200m², un don du Sénat « à vie ») : faut-il supprimer le Sénat ?

Le réformer à minima, certainement. On pourrait transformer le Sénat en une assemblée des régions élue au suffrage universel direct avec un sénateur par région : la voix des collectivités locales serait effectivement représentée. On pourrait imaginer que les Sénateurs soient désignés par les Conseils régionaux : le nombre réduit de Sénateurs coûterait moins cher que maintenant. On pourrait considérer que ne pas siéger au Parlement (Assemblée nationale ou Sénat) soit synonyme de "jour de paye" en moins. On pourrait aussi suggérer la suppression du Sénat. Mais n'est-ce pas trop ? La question est ouverte : elle doit être débattue démocratiquement !

Rdv Mercredi 7 septembre à 15h devant le Sénat, 15 rue de Vaugirard, Paris 6° avec Clément Wittmann, candidat objecteur de croissance à la Présidentielle 2012, soutenu par le POC (parti des objecteurs de croissance), le PPLD (parti pour la Décroissance) dans le cadre de la campagne « décroissance 2012 », et le Collectif parisien pour la Décroissance. Contact local : 0665589133 http://www.partipourladecroissance.net http://clementwittmann2012.fr/

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/18079
Source : http://ocparis.canalblog.com/archives/2011/09...
Source : message reçu le 1 septembre 22h
Source : message reçu le 2 septembre 19h