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jeudi 23 juin 2011 à 20h

Festival Regards Militants

Pour une plus grande diffusion des travaux militants

Du 13 au 26 juin

Projections-débats, entrée libre


Programmation au local associatif le Menilmuche

(46, rue de Ménilmontant - 75020 Paris)

Jeudi 16 JUIN - 21H : « MUKTADHARA », Comment le théâtre démocratise le politique (68'), 2011.

En présence d'Audrey Olivetti, co-réalisatrice du film (avec Clément Poutot et Julien Marion).

Kolkata (Inde), décembre 2010. Pour fêter ses 25 ans, le Jana Sanskriti, le plus grand mouvement de Théâtre de l'Opprimé au monde, organise le festival MUKTADHARA IV. Cet événement exceptionnel réunit des milliers de praticiens et militants venus du Bengale Occidental, d'Inde et des quatre coins du monde pour échanger autour de leurs pratiques et de leurs luttes à travers des ateliers, des représentations de Théâtre Forum et des débats qui interrogent les enjeux auxquels fait face cette forme particulière de théâtre militant. Tout en revenant sur les principes du Théâtre de l'Opprimé, ce documentaire se veut être une rencontre avec le Jana Sanskriti, véritable mass-mouvement rassemblant en son sein plus de 20 000 personnes. Il cherche à comprendre comment une pratique d'origine brésilienne (fondée par Augusto Boal) a pu venir s'ancrer jusque dans les campagnes indiennes et pourquoi aujourd'hui le Jana Sanskriti est considéré comme exemplaire au sein de la communauté de praticiens de Théâtre de l'Opprimé.

Dimanche 19 JUIN - 18H : « Papa Ben » (22'), 2011. En présence d'Adeline Gonin, réalisatrice du film.

Entre trésors et poubelles, commerce et solidarité, l'univers de Ben, un biffin est menacé.

Jeudi 23 JUIN - 20H : Femmes et migration

- « Ni une, Ni deux » (12'30) et « J'ai vécu, j'ai réussi » (3'17), 2010. En présence de Violaine Husson, La Cimade IDF.

Deux productions réalisées dans le cadre de la campagne de La Cimade contre la double violence faite aux femmes étrangères. Nombre d'entre elles, victimes de violences, de leur mari ou de leur exploiteur, doivent également affronter la violence de l'administration française qui refuse de les considérer comme victime. Entre les guichets de la préfecture, du commissariat, et de l'aide sociale...ces femmes rencontrent le mépris, l'indifférence, l'incompréhension ou l'impuissance.

- « Actrices » (7'47), 2009. En présence d'Adeline Gonin, réalisatrice du film.

Trois femmes racontent leur arrivée en France et leur implication dans les projets associatifs ici et là-bas. Ces femmes sont les Actrices du développement.

- « D'égal à égales » (52'), 2011. En présence de Corinne Mélis et Christophe Cordier, réalisateurs du film, Canal Marches.

Elles sont migrantes ou filles d'immigrés, et syndicalistes. Elles ont choisi de s'engager face à la dureté des conditions de travail et à la précarité des salariés dans les secteurs du nettoyage, du commerce, des services aux particuliers, d'industries à l'agonie, où l'on retrouve nombre de femmes issues de l'immigration. Activistes en milieu masculin, elles sortent des rôles féminins attendus. Elles prennent la parole, librement inspirées par les ouvrières en lutte de LIP qu'elles redécouvrent à travers le film « A pas lentes » du collectif ciné-luttes (1977). Par-delà les conflits du travail, elles nous racontent une démarche d'émancipation individuelle et collective dans une société où sexisme et racisme restent d'actualité, tandis que s'accentue la précarisation du salariat. Dans l'espoir d'être traitées, enfin, « d'égal à égales ».


Programmation au restaurant Le Jardin

(52, rue de la Bidassoa - 75020 Paris)

Lundi 13 JUIN - 20H : Parole aux Sans-papiers

« Invitation à quitter la France » (52'), 2007. En présence de Marions Stalens, réalisatrice du film.

Rachelle est camerounaise. Ivan est colombien. Tous deux sont élèves de terminale au Lycée Jules Ferry à Paris. Le jour de leur dix-huit ans, alors qu'ils s'apprêtent à passer leur bac, ils reçoivent des autorités préfectorales une « Invitation à quitter le territoire français » et deviennent du jour au lendemain des « sans papiers » passibles d'expulsion. Amis, professeurs et parents d'élèves se mobilisent autour d'eux pour faire face à cette menace. Marion Stalens, la réalisatrice, a suivi pendant plusieurs mois le parcours du combattant des deux jeunes gens.

« Paroles de sans-papiers » (41'), 2008. En présence de Sylvia Aubertin, co-réalisatrice des trois courts-métrages réalisés dans le cadre d'un Atelier régional organisé par l'association Canal Marches en Île-de-France.

- « Michelet, Bondy » (19') Chronique de la lutte des résidents d'une clinique désaffectée de Bondy (93), pour le droit au logement et aux papiers. - « On n'est pas des chiens ! » (13') La colère des résidents d'un foyer du 13e arrondissement de Paris visité sans ménagement par les forces de l'ordre. - « Un bout de papier » (9') Portraits de deux Sans-papiers réalisés avec le Comité des Sans-papiers de Paris 19e.

Mardi 14 JUIN - 20H : Ressources naturelles et folie des Hommes

« Le Prix de l'or » (52'), 2006. En présence de Camille de Vitry, réalisatrice du film.

Le Mali produit l'or le moins cher du monde…A quel prix ? A Sadiola, au Mali, l'exploitation de la mine d'or dégage vers l'Occident des millions de dollars de bénéfices. Sur place, restent les poussières et les boues toxiques, les nappes phréatiques infestées ; les ouvriers sacrifiés à un apartheid silencieux ; et la dette extérieure malienne, infinie...Cet exemple de pillage des ressources des pays du Sud, montre aussi comment les populations locales se mobilisent. La société civile se coalise. La Commune de Sadiola constate et dénonce publiquement.

« Gasland » (46'), 2010. Un film de Josh Fox. En présence du collectif IDF NON aux gaz et pétrole de schiste.

Ce documentaire a pour toile de fond l'exploitation du gaz de schiste aux Etats-Unis. Lorsque le cinéaste Josh Fox reçoit une lettre l'invitant à louer ses terres pour y faire un forage, il part sillonner le pays pour mener son enquête, et découvre des secrets biens gardés sur les impacts dévastateurs de cette activité sur les communautés locales et leur environnement. Alors qu'il est question d'introduire cette « technologie » en France, ce film témoigne des risques inconsidérés et du prix beaucoup trop élevé à payer pour une hypothétique indépendance énergétique visée par l'exploitation de ce gaz, outre l'existence des alternatives renouvelables.

Lundi 20 JUIN - 21H : « Sou Hami - la crainte de la nuit » (98'), 2010.

En présence des réalisateurs Anne-Laure de Franssu et Mory Coulibaly.

Mory Coulibaly était l'un des « 1000 de Cachan ». Un jour de haute pression policière, entre deux évacuations de squat, il décide d'utiliser la caméra qu'il avait d'abord acheté comme cadeau à sa famille. Son témoignage de ce qu'il vit vraiment en France sera son vrai cadeau. Deux ans après leur rencontre, Anne-Laure de Franssu emporte sa caméra et accompagne Mory lors d'une tournée au Mali pour projeter son film avec le Cinéma Numérique Ambulant: « J'ai besoin de me défaire de ses images, j'ai besoin qu'elles parlent, je rêve de les montrer en Afrique. » Chaque nuit est l'occasion d'évoquer l'espoir et les attentes qui mène au départ, l'errance des expulsés, ou encore les revendications et solutions pour mener une lutte commune qui permette à chacun de trouver sa place dans la dignité.


Programmation au cafe Lou Pascalou

En présence de Greg Ruggeri, auteur-réalisateur de la série.

(14, rue des Panoyaux - 75020 Paris)

Mercredi 22 JUIN - 21H : « Il paraît qu'eux...» 8 Courts-métrages contre les préjugés, 2010, association YA FOUEÏ.

« Il paraît qu'eux » est une série de 15 courts-métrages contre la discrimination (sélection de 8 épisodes), mais surtout une intention forte de lutter contre les préjugés, en abordant tour à tour la discrimination à l'embauche, dans la recherche d'un logement, l'homophobie, le rôle des médias dans la vision de la banlieue et de sa jeunesse, les idées reçues sur les rôles et les comportements féminins et masculins...le tout dans un mélange des tons et des genres. - « Les asiatiques sont super forts en arts martiaux... » (5'43) - « Les arabes ne sont pas joueurs... » (3'54) - « Le cinéma, ça parle de la vraie vie... » (5'51) - « Il vaux mieux un petit chez soi... » (4'55) - « La banlieue c'est chaud... » (7'15) - « Le blanc c'est le meilleur... » (4'04) - « Le silence est d'or... » (8'45) - « L'enfer c'est les autres... » (5'30)


Programmation au bar restaurant le Lieu-Dit

(6, rue Sorbier - 75020 Paris)

Mercredi 15 JUIN - 20H : Trois projets pour l'Afrique - Portés par des acteurs d'ici et là-bas

Des projets qui requièrent votre attention, votre matière-grise, vos idées, vos compétences, vos réseaux en France ou au Mali, pour favoriser leur développement et leur réussite ! - Pollution par les sachets plastiques : une solution malienne à multiplier. http://www.mali-pense.net/Sacs-Plastiques.html

Une petite équipe Mali-France se constitue pour dupliquer et améliorer l'expérience acquise par les maliens à Mopti, dans une autre ville du Mali, à Ségou. Film de 10 mn sur l'expérience à MOPTI, Mali / Présentation du projet / Discussions - Intervenant : Jean-Jacques Méric.

- On a le soleil ! Des fours solaires fabriqués à partir de matériaux de récup' au Burkina Faso

http://solaria.pro Solaria propose une four solaire pour les besoins courants, par exemple la cuisine. Simple à construire, bon marché car réalisé à partir de matériaux de récupération, ce four permet ainsi de ne plus recourir au ramassage du bois de chauffage, cause première de la destruction des forêts dans les régions à forte densité du Sahel. L'expérience lancée au Burkina-Faso en 2009 a déjà permis la mise en service de 8 fours solaires, et d'un atelier de formation et de sensibilisation aux énergies renouvelables à Léo. Présentation projet avec diaporama / discussions

- Ré-ouvrons les salles de cinémas, le "Soudan ciné" et les autres

http://www.cinemasforafrica.com/soutenez-le-projet

On compte à peine une vingtaine de salles de cinéma dans les pays francophones de l'Afrique subsaharienne. Et pourtant la soif de voir des films y est grandissante. Les spectateurs africains se massent en nombre devant les télévisions collectives ou lors des trop rares séances itinérantes en plein air. Sans salle, le public est privé de l'accès au cinéma africain, au cinéma mondial, privé de l'accès à sa propre image et coupé de la connaissance des autres. Sans salle, le marché du film africain se trouve considérablement entravé. Film : 7 mn. Présentation par Marion Stalens, cinéaste.

Source : http://www.educationsansfrontieres.org/articl...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/17563