samedi 18 juin 2011 à 18h
Reunion de l'Arppi et hommage à Catherine Charles
https://paris.demosphere.net/rv/17454
Samedi 18 juin, à partir de 18 heures, au CICP (Paris, métro Rue des boulets - 21 ter, rue Voltaire), nous discuterons de l'avenir de l'Arppi: ce que nous voulons faire, ensemble, nos luttes, nos besoins... Proches de personnes détenu-e-s, ex-encagé-e-s, révolté-e-s, mettons ensemble notre rage et nos idées pour continuer le combat initié par Catherine!
à partir de 20 heures, auberge espagnole (on mangera et boiera ce que nous aurons apporté!) et musique, prises de parole... micro ouvert à tou-te-s!
Nous attendons la confirmation pour la projection du film "Au pied du mur" de Guillaume Estivie qui raconte les combats de Catherine.
Merci de faire suivre ce message à ceux et celles qui auraient été involontairement oublié-e-s.
Venez donner un coup de patte un peu avant!
Source : message reçu le 25 mai 00h
Source : message reçu des organisateurs le 26 mai 02h
L'Association- ARPPI
Notre association est née à l'initiative de quelques proches de personnes détenues. Nous en avons assez des humiliations quotidiennes de l'Administration pénitentiaire lors des parloirs, lors des prises de rendez-vous, des attentes interminables au téléphone qu'elle nous impose, des menaces, des parloirs insalubres, des insultes, des brimades en tout genre, mais aussi du système judiciaire qui n'est qu'une machine à broyer. Nous en avons aussi assez d'un système qui nous isole les uns des autres, nous cloisonne, nous dissocie et surtout nous désolidarise. Nous avons décidé de faire respecter nos droits, notre dignité en nous soutenant moralement et juridiquement, mais aussi en luttant tous ensemble contre l'offensive sécuritaire : transferts abusifs, omerta carcérale, condamnation de familles entières, rétention de sûreté, allongement des peines, difficultés d'obtenir des permissions de sorties ou des libérations conditionnelles, etc. Nous appelons à cette assemblée générale afin de se rencontrer, de discuter et de s'organiser. Les regroupements, les associations, la camaraderie, sur les terres de la solidarité pourraient voir fleurir des révoltes devant toutes les prisons de France et les libertés germer, pousser sur le terreau de la fraternité. Pour cela, refusons la fatalité carcérale !