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vendredi 1er juillet 2011 à 18h30

Soirée publique "Justice pour Thomas Sankara,

solidarité avec le peuple burkinabé"

18h30-22h

Outre des représentants d'associations et partis français, prendront la parole :

  • Sams'K Le Jah, musicien et journaliste, considéré comme un des portes paroles de la jeunesse engagée du Burkina (voir la présentation de son album en hommage à Sankara à l'adresse http://thomassankara.net/spip.php?a....
  • Germaine Pitroipa, ancienne haut commissaire pendant la révolution, qui parlera au nom de l'opposition parlementaire
  • Un représentant en France du collectif contre la vie chère. (à confirmer)
  • Un avocat de Mme Sankara

De nombreux artistes burkinabés présents en France assureront une partie artistique

Projection de photos et de vidéos des luttes au Burkina Faso.

Douze députés du Burkina Faso ont écrit en avril 2011 aux parlementaires français pour demander l'ouverture d'une enquête parlementaire sur l'assassinat de Thomas Sankara évoquant la "coopération entre les deux pays "et "les valeurs démocratiques de la France" (en ligne à l'adresse http://www.thomassankara.net/spip.php?article1079) .

Thomas, Sankara, représente de plus en plus une référence, comme leader intègre, déterminé, créatif et courageux, précurseur de la lutte pour la défense de l'environnement et d'un nouveau modèle de développement. Sankara a été assassiné parce qu'il dénonçait la dette odieuse et le diktat des puissances occidentales, mais aussi parce qu'il engageait une politique décidée dans son pays, orientée vers les besoins de son pays, pour la satisfaction des populations de son pays, tout en œuvrant pour le panafricanisme.

Depuis octobre 1997, soit depuis plus de 13 ans, des procédures judiciaires ont été lancées au Burkina Faso pour que soit élucidé l'assassinat de Thomas Sankara, sans qu'aucune n'aboutisse. Le Comité des Droits de l'Homme de l'ONU a été saisi, pour finalement se satisfaire de mesures dilatoires qui n'ont pas fait avancer la vérité.

Depuis de nombreuses années, des documentaires, des émissions radios, des articles de presse et des témoignages évoquent la responsabilité de la France dans cet assassinat.

En décembre un collectif d'associations a donc lancé une nouvelle campagne intitulée « Justice pour Thomas Sankara, Justice pour l'Afrique », appuyée par un appel (en ligne sur http://www.thomassankara.net/spip.p...) qui réclame notamment l'ouverture des archives de plusieurs pays dont la France. Cet appel a été signé par 6600 personnes et a déjà reçu le soutien de nombreuses personnalités, de partis et d'associations de différents pays.

Une demande d'information parlementaire a été déposée au parlement français : Les autorités françaises doivent révéler ce qu'elles savent sur cet assassinat pour qu'enfin la vérité soit connue.

Au Burkina Faso, depuis de nombreuses années, la population se mobilise pour la justice et la liberté. Cette année ce combat a connu une nouvelle ampleur, après la mort de plusieurs collégiens. Les dizaines de manifestations intervenues depuis fin février prouvent à nouveau, si besoin était, qu'on ne saurait bâtir un système démocratique sur une base d'impunité : la démocratie a besoin que toute la vérité soit faite sur cet assassinat, au Burkina Faso comme en France.

Pour soutenir la demande d'ouverture d'une information parlementaire, et exprimer notre solidarité avec la lutte du peuple burkinabè, nous vous appelons à venir à la Grande soirée publique Justice pour Thomas Sankara - Justice pour l'Afrique.

Signataires : Survie, CADTM France, Sortir du Colonialisme, PCF, Europe Ecologie Les Verts, Afriques en lutte (NPA)

Source : http://www.survie-paris.org/soiree-publique-j...
Source : message reçu des organisateurs le 22 juin 17h
Source : message reçu sur la liste Anticolonial le 30 mai 13h
Source : message reçu des organisateurs le 27 mai 03h
Source : http://www.survie-paris.org/conference-debat-...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/17436