samedi 7 mai 2011 à 18h30
Veillée commémorative des crimes coloniaux
https://paris.demosphere.net/rv/17149
Indigènes de la République - PIR
Le 7 mai :
à partir de 18h30 à place de la République veillée commémorative des crimes coloniaux.
Autour de bougie et prise de parole, venez commémorer sur la place de la république, en la mémoire des victimes coloniales, à travers le monde.
Le 8 mai :
à Lyon, Marche à 16h Place du pont Lyon 3e
à Grenoble à 14h30 au 11 rue Millet
à Marseille 8 mai 2011, rassemblement sur le Vieux Port Dimanche 8 mai 2011 à 10h30 en commémoration du 8 mai 1945.
à Saint-Denis au siège du PIR à partir 10h00 au 81 rue Gabriel Péri métro Porte de St-Denis/St-Denis Basilique :
- 10h00 : Accueil café
- 10h30 : Mot introductif
- 11h00 : Projection du documentaire d'Ayman Qwaider et discussion sur la Palestine avec Youssef Boussoumah sur les parallèles entre les jeunesses palestinienne et française
- 13h30 : Pause déjeuner
-
14h30 : « Islamophobie et négrophobie, leurs impacts sociaux. » Et « La Côte-d'Ivoire : bastion privilégié de la Françafrique ? » discussion avec M'Baireh
- Duplex avec les autres collectifs
- Les discussions évolueront autour de ces principales thématiques en s'axant sur des questions sociales et économiques aujourd'hui en France et leur impact sur les populations dites « issues de ».
Source : http://www.indigenes-republique.fr/article.ph...
Source : message reçu le 4 mai 09h
Le 8 mai de tous les indigènes !
Tant que les lions n'auront pas leur propre conteur, les histoires de chasse glorifieront le chasseur
Le 8 mai n'est pas pour les Indigènes de la République un simple acte de mémoire, mais le constat que oppressions et discriminations étaient hier et sont aujourd'hui le quotidien des indigènes, le rappel que nos luttes d'aujourd'hui sont ancrées dans nos luttes d'hier et ancrent nos luttes à venir.
Chaque militant même les plus isolés, chaque sympathisant, chaque indigène doit identifier, dans son quartier ou dans sa ville, ces lieux de notre histoire, petite comme grande, ou le demander aux parents, aux amis, aux voisins ; aller sur ces lieux ; les filmer (via les portables ou tout autre moyen à leur convenance) ; commenter ou faire commenter par les personnes concernées (en voix off ou en visu selon leur accord) ce qui s'y est passé ; et enfin nous les envoyer. Nous ne demandons pas de grandes fresques, de grands discours, mais tout simplement 2 ou 3 minutes de ce que nous sommes, de la réalité d'hier et d'aujourd'hui de nos vies, de nos quartiers.
Nous en ferons des clips qui seront des temps forts de la journée du 8 mai.
Ces lieux d'oppressions et de résistances, si nous n'en parlons pas personne ne le fera à notre place. Ces luttes si nous ne les connaissons pas, nous ne pouvons pas nous en armer.
Cette histoire est essentiellement orale, retraçons la, certains lieux en sont les témoins, identifions les. Il faut que chaque indigène sache que les répressions, les peurs, les compromis, les soumissions, les défaites, n'ont jamais empêché les résistances passives ou non, les audaces, les refus, les luttes, les victoires individuelles comme collectives, à la maison, à l'école, au travail, dans la rue, dans le quartier, dans la ville. Il faut que chaque indigène soit fier de cette histoire, la transmette à ses enfants, en parle sans hésitations, en contrepoint d'une école, de médias, d'un état qui affirment à nos enfants, à nos voisins, que nous sommes sans histoire, sans culture, sans lutte, sans humanité, sans devenir.
Chaque militant même les plus isolés, chaque sympathisant, chaque indigène doit identifier, dans son quartier ou dans sa ville, ces lieux de notre histoire, petite comme grande, ou le demander aux parents, aux amis, aux voisins ; aller sur ces lieux ; les filmer (via les portables ou tout autre moyen à leur convenance) ; commenter ou faire commenter par les personnes concernées (en voix off ou en visu selon leur accord) ce qui s'y est passé ; et enfin nous les envoyer. Nous ne demandons pas de grandes fresques, de grands discours, mais tout simplement 2 ou 3 minutes de ce que nous sommes, de la réalité d'hier et d'aujourd'hui de nos vies, de nos quartiers. Nous en ferons des clips qui seront des temps forts de la journée du 8 mai.
Des ruisseaux de nos mémoires naissent les fleuves de nos histoires Des ruisseaux de nos luttes naissent les fleuves de nos combats Le 8 mai nous partagerons ces moments de nos histoires, de nos combats.
Pour nous transmettre vos vidéos, suivez ce mode d'emploi. Vous avez jusqu'au 4 mai !