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vendredi 6 mai 2011 à 18h30

Soirée de solidarité avec les étudiants marocains prisonniers

L'ARENE (Association des Résidents de Nanterre) et le Comité Anti-impérialiste vous invite à une soirée de solidarité avec les étudiants Marocains prisonniers

C'est par message audio, depuis leur prison, que les étudiants de Marrakech de l'Union Nationale des Etudiants Marocains (UNEM) et de la voie démocratique basiste nous ont fait part de leur situation. Le dit « mouvement du 20 février » au Maroc, a regroupé des centaines de manifestations. Écrasésa par la répression, de nombreux militants Marocains sont actuellement enfermés dans les cachots du pouvoir. Les 190 prisonniers libérés au mois d'Avril pour abaisser les tensions ne comprenaient aucun militant de l'UNEM. Ces derniers sont en effet les meneurs de nombreuses luttes qui se sont joint aux masses populaires, pour la gratuité de l'enseignement et des services publics, contre leur privatisation, pour la baisse des prix des produits alimentaires et pour la libération de leurs camarades. C'est pourquoi nous avons décidé d'organiser cette soirée de solidarité. D'abord pour les aider directement avec une aide financière. Ensuite pour dénoncer le silence et la complicité de l'impérialisme Français qui, pour protéger ses intérêts, présente Mohamed VI comme un dirigeant progressiste.

Nous saluons la lutte du peuple marocain!
A bas les dictateurs corrompus et l'impérialisme français!
La solidarité est notre arme!

Vendredi 06 Mai 2011 18h30 cité universitaire de Nanterre
(RER A - Nanterre université - devant le foyer G/H)

Sandwich Merguez 2€ + boisson 1€

Les fonds seront envoyés aux prisonniers marocains

Rejoignez le comité anti impérialiste: anti.impérialexiste@gmaexil.com


Déclaration du comité anti impérialiste

Pour la libération des prisonniers marocains de l'UNEM et de la voie démocratique basiste

Les étudiants de la voie démocratique basiste sont des militants au sein de l'Union Nationale des Étudiants du Maroc (UNEM). Ces étudiants, qui défendent une perspective révolutionnaire ont mené de nombreuses luttes pour la gratuité de l'enseignement, des services publics et pour le refus de leur privatisation. Ces batailles ont été menées sous le mot d'ordre : « la gratuité de l'enseignement ou le martyre » ! Mais le régime réactionnaire, semi-féodal et semi-colonial de Mohamed VI ne l'entend pas ainsi.

Certaines de ces arrestations ont eu lieu le 14 mai 2008, jour qui a été marqué par une révolte historique des étudiants de l'université Cadi Ayyad Marrakech. Ces étudiants avaient organisé plusieurs manifestations vers l'extérieur de l'université en se joignant aux masses populaires, pour obtenir la libération des détenu(e)s politiques, l'amélioration des conditions de vie (prix des produits d'alimentation, et des logements), l'obtention de bourses et pour mettre fin au campement des forces de répression à l'université.

Le régime a alors entamé une large opération pour éradiquer le mouvement : arrestations, enlèvements, torture et prison ont été les seules réponses.

Les premiers victimes ont été un groupe d'étudiants composé de 7 militants arrêté le 14 mai 2008 et un deuxième groupe de 11 militants (groupe de Zahra BOUDKOUR) arrêté le 15 mai dont deux d'entre eux sont encore en prison ( Mourad CHOUINI : 4 ans de prison à Essaouira et Khalid MIFTAH : 3 ans de prison à Marrakech).

En 2009 et 2010, depuis leurs prisons, ces militants n'ont cessé de se battre en déclenchant successivement 4 grèves de la faim. Dans la cité universitaire et les quartiers populaires de Marrakech des manifestations ont été organisées pour demander leur libération et exiger le renvoi des vigiles de sécurité privée de l'université et la levée de la militarisation du campus.

Le 10 octobre 2010 les forces de répression ont kidnappé Youssef EL HAMDIA. Puis, deux jours après, cinq hommes encagoulés ont kidnappé la militante Ilham EL HASNOUNI dans sa maison à Essaouira devant les yeux de sa mère et de son frère.

Malgré la répression, les soulèvements dans les pays arabes ont apporté un nouveau souffle. Les militants de la voie démocratique basiste ont joué un rôle très actif dans ce qui s'est appelé au Maroc « le mouvement du 20 février 2011 ».

Mais soutenu par l'impérialisme Français, le régime réactionnaire marocain semble tenir d'une main de fer le pays. C'est pourquoi nous devons apporter notre soutien direct aux révolutionnaires Marocains, qui en ont plus que jamais besoin, en commençant par demander la libération des étudiants de l'UNEM et de la voie démocratique basiste actuellement prisonniers. Puis en lançant une campagne de solidarité qui ose dénoncer le régime marocain et ses alliésimpérialistes Français.

Depuis le 23 février 8 militants ont à nouveau été arrêté : Loubna AFRIATE, Fatima Zahra FAIZ, Adbelhak ELTALHAOUI, Jalal KOUTBI, Mohamed EL AARBI JEDDI, Hicham EL MASKINI, Safae ISSAM.

Sans oublier les autres et ceux qui risquent d'être arrêté à tout moment.

Liberté pour nos camarades Marocains !
A bas l'impérialisme Français !
Vive la solidarité internationale des peuples!

190 prisonniers ont été relâchés en Avril pour abaisser les tensions, essentiellement des prisonniers de droit commun, 6 islamistes, 3 sahraouis mais aucun militant de l'UNEM. Le mouvement du 20 février appelle déjà à de nouvelles manifestations.

Source : message reçu des organisateurs le 2 mai 12h
Source : http://agen-nanterre.over-blog.com/article-de...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/17117