Réagir (0)EnvoyeriCalPartager

dimanche 20 mars 2011 à 15h

3 parties : 1 2 3

Rassemblement en hommage aux victimes japonaises et pour dénoncer le risque nucléaire

Participez nombreux à un rassemblement solennel à Paris le dimanche 20 mars à 15h, devant l'Assemblée nationale (126 Rue de l'Université, 75007 Paris - Métro Assemblée nationale - Ligne 12) en hommage aux victimes japonaises et pour dénoncer le risque nucléaire.

Ce rassemblement, à l'appel de nombreuses organisations nationales (liste à venir), est coordonné par le Réseau "Sortir du nucléaire".
Par le caractère solennel de ce rassemblement, nous vous demandons de venir sans signe politique distinctif : drapeau et banderoles signés de telle ou telle organisation et autre signe marqué politiquement (autocollants, badges...).

Organisez des rassemblements décentralisés devant la préfecture de votre département (ou ailleurs), ce même jour, le dimanche 20 mars à 15 h.
Nous publierons tous les rassemblements locaux sur ce site et diffuserons l'info à tous nos contacts locaux.

Source : http://groupes.sortirdunucleaire.org/alerte-j...


Rassemblement unitaire Anti-Nucléaire

Catastrophe Nucléaire au Japon

En soutien avec ce qui se passe au Japon et pour dénoncer la catastrophe nucléaire qui s'annonce (centrale de Fukushima) : Appel au rassemblement. Car à cette heure, "nous sommes tous des japonais" et qu'il convient de poser la question de la "sortie du nucléaire" à l'ensemble de la planète (et à la France).

Pour que ce genre de catastrophe ne se reproduise plus !

Rassemblement Unitaire ce Dimanche 20 Mars - 15h - Devant l'Assemblée Nationale.

Source : http://www.ecologie-pratique.org/comment.php?
Source : message reçu le 16 mars 14h


1 2 3

Nucléaire : nous voulons avoir le choix !

Fédération des Syndicats SUD Étudiant

Appel solennel au gouvernement français suite à la catastrophe nucléaire au Japon Rassemblement unitaire le dimanche 20 mars à 15 h à Paris devant l'Assemblée nationale

Le peuple japonais affronte actuellement une tragédie sans précédent. Une catastrophe naturelle, avec des conséquences humaines, sanitaires et économiques. Et une catastrophe nucléaire majeure.

A ce jour, quatre réacteurs nucléaires ont subi une série d'explosions, et connaissent actuellement de graves difficultés de refroidissement du coeur de chacun de ces réacteurs, partiellement en fusion. Une fusion totale des coeurs, voire une explosion avec une grande quantité de rejets radioactifs, n'est pas à exclure. Malgré une communication d'informations parcellaires ou contradictoires, nous pressentons que nous sommes face à une situation d'une gravité sans précédent.

La situation au Japon est d'ores et déjà alarmante et s'aggrave d'heure en heure. Des centaines de travailleurs japonais sacrifient actuellement leur vie pour tenter d'éviter que le pire ne se produise.

Alors même que la catastrophe est en cours, des quantités massives de substances radioactives ont été libérées dans l'atmosphère et l'océan. Des taux de radioactivité plusieurs centaines de fois supérieurs à la normale sont déjà mesurés à plus de 100 km de la centrale de Fukushima. C'est une vaste région du Japon qui subit à l'heure actuelle une contamination radioactive qui pourrait se propager à tout le pays, voire au-delà.

Nous, associations, syndicats et partis politiques, exprimons toute notre solidarité au peuple japonais et en premier lieu aux travailleurs du nucléaire qui tentent d'éviter le pire au péril de leur vie.

Cette situation alarmante nous rappelle que le nucléaire est une énergie qui n'est ni propre, ni sûre, ni à même de répondre au défi majeur du changement climatique, et qu'il soumet les populations et les travailleurs à des risques insensés, d'un bout à l'autre de la filière. Plus encore lorsque les centrales sont vieillissantes : au Japon, le réacteur n°1 de Fukushima Daiichi devait être arrêté définitivement le mois dernier, mais la prolongation de son fonctionnement pendant 10 ans venait d'être décidée... Quel choix tragique !

Ce nouvel accident nucléaire majeur met à nouveau à jour les risques inhérents à toute installation nucléaire et met à mal de façon définitive et indéniable le mythe de la sûreté et de la sécurité du nucléaire.

L'impuissance dramatique de l'homme face à l'emballement des réacteurs au Japon a provoqué la remise en question immédiate du nucléaire dans plusieurs pays (Allemagne, Suisse, Inde, États-Unis...)

En France, la politique énergétique a toujours échappé au débat démocratique, et plus particulièrement le développement de la filière électronucléaire. Les décisions sont prises au plus haut niveau de l'État, sans que les citoyens ne soient jamais consultés, alors que cette question concerne pourtant l'avenir de la population tout entière.

Sera-t-il nécessaire d'attendre un nouvel accident nucléaire pour que les autorités françaises organisent enfin un réel débat sur le modèle énergétique français en toute indépendance de l'industrie nucléaire et de son lobby ?

Pour faire face à la pénurie croissante des ressources fossiles, aux risques inacceptables du nucléaire, et à la nécessité de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, les solutions alternatives existent, aujourd'hui. Elles s'appuient sur la réduction de nos consommations, par la sobriété et l'efficacité énergétique, et sur le développement des énergies renouvelables. Cette transition énergétique est inéluctable, ses modalités et sa planification nécessitent la tenue d'un grand débat démocratique et citoyen.

Le Président Sarkozy a annoncé que la France devait tirer les conséquences de l'accident japonais. Nous prenons aujourd'hui sa déclaration au mot.

NUCLÉAIRE : NOUS VOULONS AVOIR LE CHOIX !

Nous, associations, syndicats et partis politiques, adressons solennellement ces demandes communes au gouvernement français :

Nous voulons :

  • L'arrêt de tous les projets électronucléaires en cours (EPR de Flamanville, ligne THT Cotentin-Maine, EPR de Penly, ITER, Bure et projets de centres de stockage des déchets nucléaires issus de la filière électronucléaire) tant que les citoyens n'auront pas été en mesure de se prononcer démocratiquement sur notre politique énergétique et sur le recours à l'énergie nucléaire, y compris si nécessaire par un référendum
  • Le renoncement à la prolongation de l'exploitation des réacteurs ayant atteint ou dépassé les 30 ans de fonctionnement
  • L'arrêt complet de tous les projets portés à l'étranger par l'industrie nucléaire française

Parce que la situation au Japon exige de ne pas se taire sur le drame que ce pays subit et sur la menace permanente que l'industrie nucléaire fait peser sur les peuples, au Japon comme en France :

Nous appelons tou-te-s les citoyen-nes à manifester leur solidarité avec le peuple japonais et à se réapproprier la question du recours au nucléaire et de la politique énergétique, en organisant des rassemblements dans toutes les villes de France ce dimanche 20 mars 2011 à 15h.

Nous appelons également tous les citoyen-nes, associations, partis politiques, syndicats, artistes et personnalités à rejoindre un GRAND RASSEMBLEMENT à Paris ce même jour, dimanche 20 mars 2011, à 15 h devant l'Assemblée Nationale*.

* Métro Assemblée nationale - Ligne 12.

Premiers signataires : Alliance Écologiste Indépendante, Attac, Fédération Sud Etudiant, Fédération Sud Rail, France Libertés, Fraternité Citoyenne, Gauche Unitaire, Les Alternatifs, Les Amis de la Terre, Parti Communiste des Ouvriers de France, Réseau Action Climat, Réseau Sortir du nucléaire, Union syndicale Solidaires, Utopia, Votre Santé. ACME France Association pour le Contrat Mondial de l'Eau, Parti Pour La Décroissance (PPLD)

Source : http://www.sud-etudiant.org/communiques/commu...


1 2 3

Contre le risque nucléaire, mobilisation

Communiqué du NPA.

Chaque jour fait monter d'un cran la crainte d'être confronté à une catastrophe nucléaire. Le tremblement de terre puis le tsunami ont eu des conséquences terribles au niveau humain, et ont provoqué des réactions catastrophique en chaine dans la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, installée sur la côte nord-est.

Les difficultés de refroidissement ont entraîné des explosions dans trois réacteurs avec rejet dans l'atmosphère de substances radioactives qui se répandent aujourd'hui sur un large secteur du territoire japonais. Le même problème de refroidissement se pose pour les barres d'uranium entreposées dans une piscine et une fusion de réacteur est à craindre.

L'exigence de la transparence pour disposer de toutes les informations sur la situation réelle au Japon est indispensable pour la population japonaise, la première concernée, mais aussi pour l'ensemble des pays.

Ces graves événements remettent brutalement au centre de l'actualité dans les pays nucléarisés la question de la sûreté du nucléaire pour les travailleurs de toute la filière et pour la population.

Des questions se posent ou se reposent quant à l'avenir de nos sociétés mis en danger par les choix énergétique de nos gouvernements successifs de droite comme de gauche depuis plusieurs décennies. Nous devons rompre avec ces politiques à la solde des multinationales de l'énergie, pour prendre en compte l'exigence de sûreté pour la vie des populations.

C' est un droit fondamental qu'il faut respecter.

Ce n'est donc nullement indécent aujourd'hui de poser la nécessité de sortir du nucléaire tout en assurant la reconversion de la filière et de ses salariés, de stopper tous les projets en cours, de fermer les centrales qui atteignent ou vont avoir 30 ans de fonctionnement, de mettre les moyens pour développer les énergies alternatives, renouvelables qui, à investissement égal, offrent des capacités de production supérieures au nucléaires tout en créant de nombreux emplois .

Le NPA sera donc présent dimanche 20 mars, à 15h, au rassemblement unitaire devant l'assemblée nationale à Paris, ainsi que dans toutes les régions de France où les appels à manifester se multiplient.

Source : http://www.npa-vitry.org/spip.php?article234

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/16547