jeudi 10 mars 2011 à 11h30
Tous ensemble contre la fermeture de la
Chirurgie cardiaque du CHU Mondor de Creteil
https://paris.demosphere.net/rv/16328
Coordination pour la défense du Service de Chirurgie cardiaque de l'Hôpital H. Mondor, Créteil
TOUS ENSEMBLE, le 10 Mars, 11h30, au Ministère de la Santé
Contre la fermeture du service de chirurgie cardiaque du CHU HENRI MONDOR à CRETEIL,
Et les menaces sur les hôpitaux A.Chenevier, E.Roux, G.Clemenceau et Joffre-Dupuytren
Depuis le 10 février date de la première manifestation, la mobilisation n'a pas faibli, et le 22 février, nous étions (en pleines vacances scolaires) plus de 600 à battre le pavé à Créteil pour défendre le Groupe hospitalier Albert Chenevier/Henri Mondor. Cet établissement de renom est menacé par la fermeture de son service de chirurgie cardiaque, service de pointe, rentable, rayonnant sur 1,5 millions de foyers. La fermeture à brève échéance est programmée dans le cadre de la réorganisation de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), à la demande de Claude Evin, Directeur général de l'Agence Régionale de Santé (ARS).
Cette fermeture, s'inscrit dans les restructurations de la carte sanitaire, restructurations gravement préjudiciables à la santé de la population de l'est de l'Ile de France.
Dans la manifestation, se côtoyaient personnel hospitalier, élu-e et usager de l'hôpital Henri Mondor. Ce cortège était rejoint par des personnels des hôpitaux Albert Chenevier, Emile roux à Limeil-Brévannes, de l'intercommunal de Créteil et au-delà du Val de Marne des hôpitaux de Cochin, Lariboisière, Trousseau, St Antoine, HAD, service central des ambulances… Preuve, si il en fallait, que cette politique de destruction massive touche le système de santé dans sa globalité.
Temps fort de cette manifestation, une délégation composé de représentants de l'intersyndicale CFDT- CGT-SUD Santé, de la coordination de défense de chirurgie cardiaque de l'hôpital H. Mondor, Christian Favier, Président du Conseil général, Laurent Cathala, Député-maire de Créteil, mais aussi Mme Bonnafous la Présidente de l'Université, M. Dubois Randé le Doyen de la Faculté de médecine, était reçu par M. Patrick Dallennes le directeur de cabinet du Préfet.
Au cours de cette entrevue, information lui a été faite d'une pétition dénonçant la fermeture du service de chirurgie cardiaque de Mondor et comptant à ce jour 11 600 signatures.
Par ailleurs il lui a été demandé d'intercéder auprès de M. Xavier Bertrand afin d'organiser au plus vite une table ronde où ministère, ARS, AP-HP et direction de groupe, qui jusqu'ici se rejettent la responsabilité d'une décision pour le moins arbitraire, puissent avec les représentants de l'intersyndicale et de la coordination débattre.
Pour un service de santé public accessible à tous, nous appelons la Population du Val-de-Marne, leurs élu(e)s, les usagers et professionnels du groupe Hospitalier Henri Mondor, Albert Chenevier, Emile Roux, Georges Clemenceau et Joffre-Dupuytren et de tous les Hôpitaux du Val-de-Marne
à un Rassemblement devant le Ministère de la Santé (8 rue de Ségur, Paris 7ème) le Jeudi 10 Mars de 11h30 à 13h30
SIGNEZ ET FAITES SIGNER LA PETITION DE LA COORDINATION
Voir en ligne : SIGNEZ ET FAITES SIGNER LA PETITION DE LA COORDINATION
Hôpital Henri Mondor
Contre la fermeture du service de chirurgie cardiaque
Tract PCF
Il faut stopper la folie meurtrière de l'Agence Régionale de Santé de casse dans le Val-de-Marne : Henri Mondor, Albert Chenevier, Emile Roux, Charles Foix, Kremlin-Bicêtre, Paul Brousse, Paul Guiraud …
Les Communistes du Val-de-Marne appellent les Usagers, les professionnels de la santé et les hospitaliers, les élu(e)s de tout le département à participer
Jeudi 10 Mars à 11h30
au Rassemblement
devant le Ministère de la Santé
8, Avenue de Ségur 75007 Paris organisé par la coordination de défense du service de chirurgie cardiaque de l'Hôpital Henri Mondor, et l'intersyndicale CFDT-CGT-SUD Santé.
5 mars 2011
Il s'agir de dire NON aux fermetures annoncées des hôpitaux du Groupe comme Albert Chenevier ou Emile Roux, mais aussi à Charles Foix ou Paul Brousse.
Pas un Hôpital public dans le Val-de-Marne, qui n'échappe à la logique de fermeture, de suppression d'emplois, de redéploiement vers Paris. La Banlieue est méprisée par Claude EVIN, ancien ministre socialiste à la santé reconverti en serviteur zélé du gouvernement Sarkozy. Une décision qui provoque, depuis son annonce, la colère des personnels hospitaliers, de la population et des élu(e)s, comme l'ont montré les deux manifestions organisées par la Coordination de défense du service de chirurgie cardiaque et l'intersyndicale, et les prés de 12 000 pétitions recueillies en moins de deux semaines qui ont été remises au Préfet.
Dans ce combat, les Maires et les conseillers généraux communistes avec le Président Christian Favier, ont manifesté en permanence leur disponibilité et leur engagement aux côtés des personnels et des patients en lutte. Ils ont exigé que soit mis fin à cette casse systématique de nos services hospitaliers, qui ne vise qu'à offrir au secteur privé des parts de marchés juteux, faisant de l'Hôpital une banale entreprise et de la santé une marchandise comme une autre.
Ainsi en est-il du tout nouveau centre Hospitalier de l'Est Francilien, hôpital public-privé, cher à Sarkozy et Evin, et dont la facture s'allonge aujourd'hui à 1,200 milliards d'euros. Un véritable gouffre financier présidé par…..Emmanuel VALS, le camarade d'EVIN, celui qui prône la fin des 35h et qui est candidat aux primaires du PS.
Pour les communistes cette politique est inacceptable, car elle remet en cause l'accès aux soins et à la santé pour tous. Elle institutionnalise le principe d'une médecine à plusieurs vitesses, comme le montre l'augmentation des dépassements d'honoraires en médecine de ville, elle-même calquée sur l'instauration d'une couverture sociale à plusieurs vitesses. Il faut mettre un terme à cette stratégie, et exiger que soit mis un terme à cette politique dramatique de l'ARS, qui éloigne et raréfie chaque jour un peu plus, le soin hospitalier du malade.