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mercredi 9 mars 2011 à 11h30

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Négociations AGIRC ARRCO - Retraites complémentaires

Ne laissons pas le Medef passer en force !

Rassemblement Régional Mercredi 9 mars 2011 - 11H30 devant le siège du Médef Avenue Bosquet 75007 Paris
Métro Ecole Militaire

La retraite des salariés du privé est constituée d'une partie versée par les régimes de base (Sécurité So-
ciale ou MSA) et d'une autre partie versée par les régimes complémentaires ARRCO et AGIRC.
A la différence des régimes de base qui dépendent de la loi , les régimes complémentaires ARRCO et AGIRC sont sous la responsabilité des représentants des organisations patronales, d'une part (MEDEF, CGPME, UPA), et des représentants des organisations syndicales de salariés (CGT, CFDT, CFTC, FO, CFE/CGC), d'autre part.

Les régimes complémentaires AGIRC et ARRCO constituent au moins le tiers du montant global des pensions que perçoivent les retraités et plus de la moitié de celle des cadres.

La négociation entre le MEDEF et les 5 confédérations doit se conclure le 18 mars. Or, le Medef a d'ores et déjà annoncé qu'il remettrait sur table le 9 mars un projet d'accord sans que les discussions soient abouties avec l'espoir qu'un accord sur son texte soit signé par une ou plusieurs organisations Syndicale. La CGT refuse que le débat soit confisqué et que le Médef, par cet acte, espère prolonger la « Réforme » des retraites que nous combattons, et
que Sarkozy a fait passer en force malgré l'opposition de 70 % des Français.

Ce qui est en jeu, c'est le niveau des pensions, les solidarités dans les régimes et l'âge à partir duquel on bénéficie d'une retraite à taux plein.

Ne laissons pas faire et agissons dans les entreprises et les territoires

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/16326
Source : http://urif.cgt.fr/?p=884


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Retraites : negociations agirc et arrco

rassemblement le 9 mars a 11h30 devant le medef avenue bosquet

Déclaration de la confédération en date du 28 février 2011

Les prochaines réunions de négociation auront lieu les 9 et 18 mars 2011. Cette dernière date devait être conclusive. Nous venons d'apprendre, à l'occasion de la commission technique AGIRC, que la mise en œuvre du nouveau protocole de paiement SEPA, conjuguée avec les procédures statutaires des régimes, ne permettra pas d'intégrer dès le 1er avril la revalorisation des pensions de retraite décidée dans un accord conclu le 18 mars. Ce qui conduirait à poursuivre l'application de l'accord de 2009 et donc à une nouvelle dégradation du rendement des régimes.

Tenant compte que :

  • Toutes les parties souhaitent que l'accord conclu produise ses effets dès le 1 er avril.
  • Le Medef a annoncé qu'il remettrait sur table le 9 mars un projet d'accord, « sa gouvernance interne » ne lui permettant pas de le transmettre auparavant aux organisations syndicales.

Il y a donc, dans ces conditions, une probabilité non négligeable qu'un accord sur le texte proposé par le Medef soit signé par une ou plusieurs organisations syndicales dès le 9 mars.

Devant cette nouvelle donne, le bureau confédéral appelle les organisations à prendre des initiatives et maintenir la pression dès le 9 mars prochain en organisant, notamment, des rassemblements devant les chambres patronales dans les territoires.

Source : http://www.ulcgt11.fr/spip.php?article1029


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Retraites complémentaires ARRCO et AGIRC :

mobilisations le mercredi 9 mars 2011

Retraites complémentaires : faire pencher la balance du bon côté !

Rassemblement Régional Mercredi 9 mars 2011 - 11H30

devant le siège du Medef Avenue Bosquet 75007 Paris (Métro : Ecole Militaire)

blog-logoLes retraites complémentaires représentent entre 30 et 70 % du total de la pension pour les salariés du privé et concernent 18 millions de salariés et 11 millions de retraités, mais également tous ceux qui, fonctionnaires ou ressortissants des régimes spéciaux, ont effectué une partie de leur carrière dans le privé. La CGT appelle à de nouveaux rassemblements le 9 mars pour faire pencher la balance du bon côté et imposer un accord qui soit réellement favorable pour les retraités actuels comme futurs.

Les négociations entre les organisations syndicales de salariés et les organisations patronales sur les régimes de retraite complémentaire Arrco et Agirc se sont ouvertes le 25 novembre 2010.

L'appel de la CGT à des rassemblements devant les chambres patronales lors de la séance du 24 février a déjà sensiblement écorné la confiance patronale dans sa capacité à imposer de nouveaux reculs en matière de retraite.

Se refusant obstinément à une augmentation pourtant indispensable des ressources, le Medef veut en effet imposer un scénario porteur de nouvelles baisses des pensions servies par les régimes complémentaires. Rappelons que le nombre de retraités est en constante augmentation et que faute d'augmentation des ressources des régimes, les pensions des retraités actuels et futurs seraient appelées à baisser.

La CGT considère qu'il est possible de financer les régimes complémentaires afin de garantir à chacun un niveau de vie équivalent à celui du temps de l'activité. Ainsi, une augmentation des cotisations associée à l'élargissement de l'assiette (prise en compte de l'intéressement, de la participation…) permettrait de dégager plusieurs milliards de ressources supplémentaires.

Les services de l'Arrco et de l'Agirc ont établi que l'élargissement de l'assiette apportait à lui seul 2 milliards d'euros dans les caisses des régimes La CGT rappelle à ce propos que le niveau des dividendes distribués a encore progressé de 13 % en 2010, en pleine période de crise, pour atteindre environ 250 milliards d'euros, soit plus que la totalité des dépenses de retraite en France, tous régimes confondus.

L a CGT refuse de nouvelles baisses du taux de remplacement du salaire d'activité par la pension de retraite. Ainsi, à l'Arrco, pour une carrière de quarante ans et un taux contractuel de cotisation de 6 %, le taux de remplacement instantané est passé de 26,9 % en 1993 à 19,80 % en 2010, soit une baisse de 26,34 %. Sur la même période, à l'Agirc, le taux de remplacement a baissé de près de 30 %.

Les autres organisations syndicales expriment des positions très proches, considérant qu'on ne peut engager des discussions sur la base de ce blocage patronal sur les ressources. Elles aussi, contestent un scénario qui verrait les salariés et les retraités de nouveau sacrifiés.

Le Medef est en difficulté devant ce front syndical très large. Il a dû renoncer à présenter de nouvelles remises en cause des droits familiaux et conjugaux lors de la dernière réunion de négociations le 24 février. Pour mémoire, il avait demandé que soient chiffrées l'ouverture au bénéfice de la pension de réversion à 60, voire 62 ans (au lieu de 55 ans à l'Arrco), ainsi qu'une baisse du taux de réversion de 60 à 54 % dans les 2 régimes.

La mobilisation du 24 février a déjà eu un premier effet positif sur les négociations. Il n'est pas trop tard pour agir. D'autant plus que le Medef a décidé de précipiter les choses en soumettant à signature un projet d'accord particulièrement régressif lors de la prochaine séance de négociation le 9 mars. L'issue des négociations dépendra du niveau d'intervention des salariés et des retraités.

Montreuil, 1er mars 2011

Source : http://eldiablo.over-blog.org/article-retrait...


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Retraites complementaires,

Le 9 mars faisons pencher la balance du bon cote

Dans les négociations sur les retraites complémentaires des régimes ARRCO et AGIRC, le Medef tente d'imposer de nouveaux reculs sur les droits familiaux et conjugaux.

Alors que le rendement des pensions a dangereusement régressé depuis 17 ans, le patronat refuse d'envisager le moindre effort pour pérenniser les ressources des régimes.

La CGT appelle à de nouveaux rassemblements le 9 mars pour faire pencher la balance du bon coté et imposer un accord qui soit réellement favorable pour les retraités d'aujourd'hui, comme pour les actifs, futurs retraités.

Source : http://ulcgt20.org/spip.php?article125


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"Négociations" Arrco-Agirc : rassemblements le 9 mars : Y'a l'feu !

Négociations AGIRC et ARRCO : Non à la baisse des droits! Non à la suppression du régime de retraite complémentaire des cadres

L'enjeu est de taille! En effet, les régimes de retraite Arrco et Agirc versent aux cadres et assimilés, Ingénieurs, Techniciens et Agents de Maitrise, en moyenne 60% de leur retraite totale, dont 40% pour le seul régime Agirc , spécifique à l'encadrement, 20% pour l'Arrco, le régime complémentaire de l'ensemble des salariés du privé, le tout venant en complément des 40% versés par la Sécurité Sociale.

En effet, depuis sa création, le régime de base de Sécurité sociale ne permet d'acquérir de droits à retraite que sur la partie du salaire inférieure ou égale au plafond de la Sécurité sociale. L'Agirc a donc été créée en 1947 pour permettre aux cadres et assimilés d'acquérir en répartition la totalité de leurs droits à retraite, y compris sur la partie de leur salaire supérieure au plafond de la Sécurité sociale. L'enjeu était donc de ne plus laisser aucune place aux dispositifs par capitalisation qui préexistaient à la création de la Sécurité sociale, alors même qu'un Comité de Défense des Cadres avec la CFTC et la CGC revendiquaient à l'époque le maintien de ces régimes privés d'épargne et par conséquent s'opposaient à l'assujettissement obligatoire des cadres à la Sécurité sociale.

On comprend dès lors pourquoi la création de la Convention collective Nationale de Retraites et de Prévoyance des cadres du 14 mars 1947, revendiquée, portée et théorisée dès mars 1946 par la CGT, a exclusivement reposé sur la détermination de ses représentants et sur celle du Ministre du Travail et de la Sécurité sociale de l'époque, Ambroise Croizat.

La suppression de l'Agirc : la stratégie du Medef et de la CGPME pour un développement généralisé à l'ensemble du salariat de la capitalisation

Véritable contresens historique, la suppression du régime Agirc obligerait ipso facto les 4 millions de salariés qui y sont affiliés à se tourner vers l'épargne retraite pour tenter, malgré les retournements des marchés financiers, de compléter la retraite versée par la Sécurité sociale. Banquiers, assureurs et autres promoteurs de la capitalisation sont d'ores et déjà sur la brèche pour se disputer la plus grosse part de ce futur marché, à l'instar de Guillaume Sarkozy (oui, oui, le frère de l'autre…) qui à la tête du groupe Malakoff-Médéric se proposait de créer avec la CNP (filiale de la Caisse des Dépôts et Consignation) une société joint-venture pour développer et promouvoir … l'épargne

retraite « d'utilité sociale » !

Quatre millions de salariés, mais pas seulement!

Le Medef, la CGPME et la CFDT préconisent en effet de supprimer l'Agirc en l'intégrant dans l'Arrco.

C'est bien donc l'ensemble des salariés du privé, cadres et non-cadres, qui en supporteraient les conséquences.

En effet, l'Agirc est aujourd'hui, de par le refus obstiné du patronat d'augmenter les cotisations, largement déficitaire. Le régime est cependant dans l'obligation légale d'honorer les droits acquis par les salariés en contrepartie du versement de leurs cotisations, donc dans l'obligation de payer les retraites.

L'intégration de l'Agirc dans l'Arrco entraînerait immanquablement le siphonage des réserves de l'Arrco tout en précipitant la survenue de son propre déficit.

En d'autres termes, l'intégration conduirait inéluctablement au fil du temps les non cadres financer à leur insu et à leurs dépens une partie croissante de la retraite versée aux cadres.

Il s'agit en effet pour le Medef, la CGPME et l'UPA, d'équilibrer les finances du nouvel ensemble ainsi constitué, sans lui apporter de nouvelles ressources. Le nouveau régime fonctionnerait toujours par points mais, cette fois « à cotisations définies » : le taux de cotisation étant alors fixé à titre définitif au taux actuel, le régime fusionné ajusterait en permanence et automatiquement au fil des ans les droits à pension, ceux en cours d'acquisition comme ceux déjà liquidés, au montant des ressources procurées par les dites cotisations.

On épouserait alors la logique des « comptes notionnels suédois » dont la loi Sarkozy impose la mise en débat en 2013 et dont la CFDT, avec ses deux économistes conseils, Thomas Piketty et Antoine Bozio, revendique également la mise en place.

La suite est sans appel : dans un système financé à ressources constantes, tout accroissement du chômage, du nombre de retraités où de leur espérance de vie se traduit par une baisse des droits à retraite.

Dès 2010, les retraités suédois ont ainsi vu baisser leurs pensions de 3% et une nouvelle baisse de près de 8% est d'ores et déjà anticipée pour 2011 !

A terme, c'est bien donc l'ensemble des salariés qui seraient contraints d'épargner pour essayer de se prémunir contre le dépérissement programmé de leur régime par répartition.

L'avez-vous remarqué ? Avec ce tour de passe-passe, ces escamoteurs sans scrupule ont au passage escamoté … le « statut cadre » ! En effet, les salariés sont obligatoirement affiliés à l'Agirc en fonction de leur qualification et/ou des responsabilités exercées, ce qui évidemment, par le fait même, constitue la reconnaissance du statut cadre. Grâce à la GMP (garantie minimale de points) ceux dont le salaire est inférieur au plafond de la Sécurité sociale peuvent malgré cela acquérir des droits à retraite dans le régime. L'existence même de l'Agirc est donc un obstacle à la politique du Medef d'évaluation du salariat sur sa seule rentabilité.

Sa suppression dispensera le Medef de toute reconnaissance et rémunération de la qualification et des responsabilités exercées, avec à la clef un tassement conséquent des grilles conventionnelles de salaire.

Le 9 Mars ne laissons pas faire!

  • A Paris : rassemblement devant le siège du MEDEF, 55 avenue Bosquet (métro Ecole militaire)
  • A Lille, rassemblement devant le siège du MEDEF, 55 92 rue Nationale (métro Rihour)

Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article11441...