jeudi 28 avril 2011 à 12h
Journée de mobilisation "Retraite et pénibilité"
Rassemblement pour l'amélioration des conditions de travail et la reconnaissance de la Pénibilité
https://paris.demosphere.net/rv/16180
Les unions régionales CFDT, CGT, FSU, UNSA Solidaires proposent aux salariés d'agir pour la reconnaissance de la pénibilité, la possibilité de départs anticipés.
Elles proposent également de participer à un rassemblement régional unitaire le jeudi 28 avril, à partir de 12 heures à 14 heures devant le MEDEF afin d'interpeller le patronat
Rendez vous place Ecole Militaire
(avenue Bosquet)
(métro école Militaire)
L'influence de la pénibilité du travail sur l'espérance de vie a été reconnue par la loi réformant les Retraites de 2003 en prévoyant dans son article 12 une négociation au niveau interprofessionnel.
Toutes les organisations syndicales ont porté un dispositif permettant à la fois de prévenir les mauvaises conditions de travail et de compenser les effets liés à l'exposition aux pénibilités entre autre, par un départ anticipé.
Les négociations engagées de 2005 à 2008 n'ont pas abouti. Pourtant les travaux menés tant par les experts, les chercheurs et les négociateurs ont apporté de nombreux éléments permettant de penser qu'il est possible de définir, de prévenir et de réparer les pénibilités subies.
La réforme des retraites de 2010 ne répond pas à l'un des objectifs fixé par les Organisations syndicales : permettre à des salariés usés prématurément à cause de leurs mauvaises conditions de travail et ayant une espérance de vie réduite, de vivre une retraite en bonne santé d'une durée équivalente à d'autres salariés non exposés.
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Déclaration des Unions régionales Ile de France sur 28 avril 2011 pénibilité
Source : http://urif.cgt.fr/?p=923
Rassemblement devant le MEDEF
jeudi 28 avril 2011
Le 28 avril, tous dans l'action Pour vivre et travailler autrement ; Pour réparer et prévenir la pénibilité ; Pour une retraite en bonne santé.
Les organisations syndicales, dont la CGT, appellent les salariés du privé comme du public à faire du 28 avril, journée mondiale pour la sécurité et la santé au travail commémorant les victimes des accidents du travail et des maladies professionnelles, une grande journée unitaire de mobilisation pour la prévention et la reconnaissance de la pénibilité par un départ anticipé.
Pour une vie meilleure au travail et en retraite, il faut changer le travail.
Dans deux domaines de la santé, la France présente l'un des plus mauvais résultats des six pays européens comparables économiquement et socialement : le taux de mortalité prématurée et les inégalités de santé.
Ainsi des taux de mortalité différents et quelquefois importants existent entre les ouvriers et les professions libérales, entre les bassins d'emploi et entre les régions.
Ces écarts montrent l'impact des conditions de travail sur la santé. Ces conséquences ont des effets pendant la vie professionnelle mais aussi après la vie active et notamment sur la perte d'autonomie qui peut subvenir à un âge avancé.
Les fonctionnaires et les salariés du privé mènent la même lutte pour la reconnaissance collective de la pénibilité et seront présents dans les actions du 28 avril.
Pénibilité : mobilisons-nous le 28 avril 2011 dans le public comme dans le privé
Pénibilité : mobilisons-nous le 28 avril 2011 dans le public comme dans le privé
Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, UNSA, Solidaires appellent les salariés du privé comme du public à faire du 28 avril, journée mondiale de l'Organisation International du Travail pour la sécurité et la santé au travail commémorant les victimes des accidents du travail et des maladies professionnelles, une grande journée de mobilisation pour la prévention et l'amélioration des conditions de travail, la reconnaissance et la réparation de la pénibilité.
La Révision Générale des Politiques Publiques et les suppressions massives d'emplois dégradent nos conditions de travail au quotidien.
Nous pouvons agir sur la pénibilité du travail :
- L'amélioration des conditions de travail est une priorité pour que la santé des salarié-es ne se dégrade
- Le stress, les « risques et troubles psycho-sociaux » doivent faire l'objet d'une négociation pour les supprimer.
- Certains travaux pénibles, entraînant une usure prématurée de la santé, sont difficiles à éliminer, même si on peut les diminuer. Un départ anticipé à la retraite est nécessaire : ce n'est que justice sociale de pouvoir partir à la retraite en bonne santé !
Dans les trois versants de la Fonction publique, Etat, Territoriale et Hospitalière, la catégorie active permet un départ anticipé pour les « emplois présentant un risque particulier ou des fatigues exceptionnelles », à condition d'être titulaire. Le gouvernement a refusé, pendant la réforme 2010 des retraites, d'étendre aux salariés du privé la reconnaissance collective de la pénibilité, au titre de l'usure due aux métiers exercés. Il prend seulement en compte pour un départ à 60 ans un taux d'incapacité du travail (quand on est usé, handicapé !!!). La coexistence de deux systèmes de reconnaissance de la pénibilité, individuel dans le privé, collectif dans le public, est impossible à terme.
La CGT propose de fonder la catégorie active sur les 12 critères de pénibilité, négociés par le patronat et les syndicats en 2008, pour définir les conditions d'un travail pénible et « usant », nécessitant un dispositif de réparation avec une retraite anticipée. La Fonction publique a besoin de règles plus transparentes. Les fonctionnaires ne cherchent pas à défendre de prétendus privilèges. Au contraire, pour que la pénibilité de l'ensemble des fonctionnaires qui la subissent soit reconnue collectivement, il est nécessaire que les salariés du privé puissent la conquérir.
Les départs de la catégorie active sont déjà repoussés de 2 ans par la réforme 2010. La suppression du départ anticipé pour les infirmières montre la volonté gouvernementale de remettre en cause la catégorie active dans sa totalité.
Au-delà du service actif, la réparation est rendue nécessaire si une usure prématurée et irréversible de la santé est constatée : un poste de travail adapté doit être envisagé ou un départ progressif à la retraite, avant de proposer un départ en invalidité. Si la mise en invalidité est confirmée, la retraite doit être à taux plein.
La CGT propose :
- Des moyens pour une réelle politique de prévention pour le bien-être au travail
- La reconnaissance de la pénibilité avec un départ anticipé
- Le maintien et l'amélioration de la catégorie active : l'Etat doit reconnaître d'autres corps que ceux répertoriés, qui font des travaux pénibles et qui subissent une usure prématurée et irréversible de la santé.
- Pour bénéficier d'un réel départ anticipé les salarié-es doivent bénéficier de bonifications pour une retraite à taux plein : un trimestre cotisé par année d'exposition
- Titularisation des contractuels et prise en compte de la pénibilité de leur travail.
- Traçabilité des travaux pénibles effectués par des agents qui font aujourd'hui partie de corps ou cadre d'emploi de la catégorie sédentaire, pour une reconnaissance de la pénibilité (par ex. : l'agent administratif qui fait un horaire posté jour/nuit).
La reconnaissance de la pénibilité est l'affaire de toutes et tous les salarié-es du privé et agent-es du public. L'UGFF-CGT appelle ses syndicats et l'ensemble des fonctionnaires à participer dans l'unité syndicale aux rassemblements et aux manifestations organisés sur tout le territoire.
Pour la région d'Ile-de France l'UGFF-CGT appelle à participer à un rassemblement régional unitaire le jeudi 28 avril, à partir de 12 heures à 14 heures devant le MEDEF afin d'interpeller le patronat Rendez vous place Ecole Militaire (avenue Bosquet, métro école Militaire)
Article publié le 21 avril 2011.
Retraite et pénibilité :
le 28 avril, agissons pour une vraie reconnaissance
Une délégation de la Cgt a été reçue au ministère du Travail ce mercredi 9 février à propos des projets de décrets portant sur la pénibilité.
La CGT a réaffirmé son opposition à l'approche médicale confirmée par les projets de décrets et a fait cinq remarques d'ordre général.
Les projets de décrets :
- ne prennent pas en compte l'espérance de vie ;
- instaurent une différence de traitement selon les régions,
- ne prévoient pas de voie de recours ;
- Sont sur une démarche individuelle imposant un parcours du combattant pour les salariés concernés ;
- prévoient une durée d'exposition excessive de 17 ans pour le salarié ayant un taux d'incapacité compris entre 10 et 20 %.
Le représentant du ministre ne nous a pas rassurés quant à l'évolution de ces projets de décrets et a rappelé qu'ils s'inscrivaient dans le cadre de la loi réformant les retraites du 9 novembre 2010. Ce qui laisse peu de place à la négociation.
Pour la CGT, un dispositif de reconnaissance de la pénibilité doit permettre aux salariés concernés de bénéficier d'une retraite d'une durée équivalente aux autres salariés en pleine santé.
Le départ anticipé doit être proportionnel à la durée d'exposition qui pourrait être validée par une commission de validation des parcours professionnels. Cette commission doit être constituée des représentants des salariés, des employeurs, et de différents acteurs connaissant les milieux du travail.
La CGT propose une journée de mobilisation le 28 avril pour une véritable reconnaissance de la pénibilité. Elle appelle tous les salariés à en débattre et à décider de leur participation à cette journée.