samedi 19 mars 2011 à 14h
Ambitieux pour l'Ecole : Manifestons tous le 19 mars 2011
Communiqué de la FERC-CGT
L'Éducation n'est plus une ambition pour ce gouvernement
https://paris.demosphere.net/rv/16003
La suppression de près de 80 000 emplois dans le service public d'éducation ces cinq dernières années met en difficulté écoles et établissements. Elle dégrade de façon systématique les conditions d'accueil, de formation et de qualification des élèves, et détériore les conditions de travail de l'ensemble des personnels.
Depuis plusieurs années, au nom du déficit budgétaire, ce sont des considérations comptables qui déterminent les lignes politiques du gouvernement à la place de la prise en compte des besoins sociaux de la population. Plutôt que de répondre aux attentes des Français, Sarkozy préfère poursuivre les cadeaux fiscaux aux plus riches (envisageant même de réduire l'ISF) et la facturation de la crise aux classes les plus modestes. La loi de finance adoptée le 20 décembre dernier, qui taille encore dans le vif en réduisant les budgets et les emplois dans la quasi-totalité des secteurs publics, ne fera qu'aggraver la situation.
Ne nous leurrons pas…
Derrière cette prétendue maîtrise de la dépense publique, il s'agit bien d'une question idéologique : le gouvernement veut réduire, voire détruire, l'emploi public. Le service public d'éducation nationale n'échappe pas à cette règle.
Sarkozy a d'ailleurs réaffirmé récemment qu'il y avait trop d'enseignants en France et qu'il fallait privilégier la qualité à la quantité malgré le démenti de ses propres services : « Notre pays est celui qui possède le plus faible nombre de professeurs par élève parmi les 34 membres de l'OCDE », avec un faible taux d'encadrement notamment dans le primaire et le supérieur (note du Centre d'Analyse Stratégique).
L'Enseignement Scolaire et Supérieur, la Recherche ont payé plus que leur part à la politique de non renouvellement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite : entre 2003 et 2008, elles contribuent pour les deux tiers aux départs à la retraite des fonctionnaires des ministères civils. Le taux de remplacement des personnels titulaires de l'éducation nationale et de la recherche est passé de 110 % en 2003 à 63 % en 2008 (de 122 % à 71 % pour les personnels enseignants de ces ministères).
Pourtant, à la rentrée 2011, 16 000 postes vont être supprimés dans l'education nationale …
Le service public d'éducation, cible de la chasse budgétaire, est tiré vers le bas. À la rentrée 2011, ce seront 16 000 postes supplémentaires qui seront supprimés malgré l'augmentation des effectifs d'élèves. Cela contribuera à la poursuite de la dégradation des conditions de travail et d'étude.
Tous les niveaux d'enseignement sont touchés, tous les personnels sont concernés. Les conséquences auront des effets immédiats, ce sont les académies qui finaliseront le travail de coupe, en utilisant des « leviers d'action » tels que la taille des classes dans les écoles qui ne relèvent pas de l'éducation prioritaire, la scolarisation des enfants de deux et trois ans, le dispositif de remplacement des enseignants absents… au risque de développer un enseignement scolaire qui ne réponde plus à l'ensemble de la population. Si certains établissements sont « épargnés » cette année, les suppressions déjà prévues pour 2012 ne leur laisseront pas ce statut de « privilégiés ».
Ainsi, le gouvernement fait le choix de la régression par la destruction de l'emploi, mais aussi la suppression de la formation initiale des personnels enseignants entraînant démissions et effondrement du recrutement.
Ajouté à la transformation des cursus - Bac pro en 3 ans, réforme du lycée, réforme de la voie technologique industrielle - sous couvert d'égalité des filières, etc.- tout cela se traduit par le renforcement des inégalités entre les territoires, les établissements, les élèves comme le confirment l'enquête PISA.
Tous dans la mobilisation le 19 mars 2011
La mobilisation de tous doit permettre d'inverser ces choix. La FERC, à l'instar de l'ensemble des organisations rassemblées dans le Collectif "L'École est notre avenir", appelle tous les salariés de l'Education Nationale ainsi que tous ceux et toutes celles qui soutiennent le service public d'éducation et son engagement permanent pour la réussite des jeunes, à une journée nationale d'action déclinée dans chaque académie le samedi 19 mars.
Manifestation Régionale
14h30 Luxembourg
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/16003
Source : http://cgteduc93.free.fr/?Manif-19-mars
Non à la destruction de L'Ecole !
Tract SUD Education Créteil
Dans l'unité, obtenons les moyens indispensables au 93 !
Amplifions la mobilisation dans toute l'académie
Des conditions de rentrée inacceptables !
Rectorat et IA préparent une rentrée 2011 catastrophique sur le 93 qui totalise la majorité des 571 suppressions de postes de Créteil, pourtant la 4 eme académie la plus touchée par les 16 000 suppressions d'emplois !
Dans le même temps c'est au moins 3300 élèves de plus dans les écoles collèges et lycées du département !
Nous refusons de revenir à la situation d'avant 1998 où un mouvement de grève reconductible unitaire de plusieurs semaines avait réussi à arracher 3000 postes pour un plan de rattrapage en Seine-Saint-Denis.
Un début de mobilisation à amplifier d'urgence !
L'arrivée des dotations et la publication de la répartition des moyens, provoquent de nombreuses réactions dans les établissements.
Dans de nombreux établissements la baisse de la DHG provoque la perte de postes, comme par exemple, le collège A. Camus de Rosny qui va perdre 6 postes. Cela s'explique par la fermeture de classes, qui entraîne partout la hausse des effectifs, et dans les lycées, par la montée des réformes. On constate aussi que des postes perdent des heures, se retrouvent affectés d'un complément de service, ce qui oblige les collègues à prendre des heures supplémentaires !
C'est le cas par exemple du collège du Clos Saint Vincent à Noisy-Le-Grand, ou encore de Jean-Pierre Timbaud à Bobigny.
Les établissements se mobilisent, des AG de ville cherchent à élargir et structurer la mobilisation, comme celle de Montreuil qui s'est tenue le mardi 8 mars.
En Seine Saint Denis, département qui concentre les difficultés scolaires, et par conséquent om les besoins sont particulièrement importants, on constate que les heures issues du mouvement de 1998 diminuent fortement.
Ce qui se dessine dans le 1 er degré est aussi très inquiétant. La date des CTPD (Comité techniques paritaire départemental) qui doivent annoncer les cartes scolaires, c'est-à-dire les moyens des écoles, a été reculée pour après les cantonales (sic !), mais les premiers échos que nous en avons sont mauvais.
Nous pensons qu'il est de la responsabilité syndicale de donner aux établissements une autre perspective que la seule négociation au cas par cas alors qu'il s'agit d'une véritable remise en cause de l'accès à l'éducation.
Il faut organiser la riposte à l'échelle du département
Nos propositions pour construire la mobilisation :
Avant les vacances de février nous avions proposé une intersyndicale académique à la rentrée et le soutien à l'initiative de réunion du 93 le 10 mars lancé par l'AG de grève de St Denis du 1O février.
Nous avons dans ce sens envoyé aux organisations syndicales de l'académie une lettre ouverte sur l'action intégrant les appels nationaux du 1O février et du 19 mars dont SUD éducation est partie prenante académiquement et nationalement.
Dans ce cadre nous proposons toujours d'appeler à une grève unitaire le 17 mars ou le 18 mars, jour du groupe de travail rectoral qui doit déterminer les suppressions de postes dans l'académie. Une journée de grève la semaine précédant la manifestation du 19 mars nous semble en tout cas indispensable pour construire un mouvement d'ensemble.
Nous pensons que très vite, le lundi 21 ou le mardi 22 les organisations syndicales doivent se réunir et organiser la poursuite de l'action. De même dans les établissements nous appelons les collègues à faire le point, à s'organiser, à mettre en place des caisses de grève : il faut réussir très vite à enclencher un mouvement dans le 93, dans toute l'Académie, au moment aussi où toutes les zones ont fait leur rentrée.
Dans l'unité et avec les parents et les lycéens mobilisons nous pour une autre rentrée !
Grève Jeudi 17 ou Grève et rassemblement au Rectorat à 10H vendredi 18 mars
Manifestation samedi 19 mars, départ 14H du Luxembourg
Et après on continue, pour :
- Annulation des suppressions de postes annoncées.
- Ouverture des classes nécessaires
- Transformation des HSA en poste dans les collèges et les lycées
- Création de postes d'enseignants remplaçants
- Titularisation immédiate des non titulaires sans condition de concours ni de nationalité.
- Abandon des reformes régressives : ECLAIR, masterisation, réformes des lycées...
Des prévisions catastrophiques Au moins 370 suppressions dont 80 dans les écoles, (dont les Maîtres supplémentairement et 40 Postes Rased ) et -30 intervenants en LV. En Clg et segpa 94 suppressions, 120 en Lycée et 40 en LP. La suppression des 2h de décharge des néo titulaires « économisant « 221 postes sur l'académie sur le dos des stagiaire de cette année !
Tous les moyens sont bons pour « contribuer à l'effort national » selon l'IA du 93 M . Auverlot L'administration joue de la calculette sans aucune considération pour la situation sociale et scolaire du 93.
- suppressions de postes : de titulaires et de remplaçants, de maîtres spécialisés en RASED,
- augmentation des heures sup dans le second degré (jusqu à 15 % en lycée)
réduction voire suppression des heures SSD dans le second degré. - augmentation des effectifs : dépassement des seuils de fait de 25 et de 20 ?en collège ZEP, classes mixtes à 35 en dans la nouvelle 1 ère générale de la reforme Châtel
- suppression des aides existantes aux élèves : rased et aide en petits groupe en lycée supprimés au profit de l'accompagnement faussement personnalisée à l'école et maintenant au lycée.
- fermeture de filières et de classe surtout dans la voie technologique (STI, STL et STT2 S).
- utilisation des stagiaires comme moyen d'enseignement à temps plein ! Suppression du dispositif néo-tit (2 heures de décharge)
Dans le même temps le dispositif ECLAIR dénature l'éducation prioritaire, menace les moyens de l'ensemble des établissements et Ecoles classées RAR tout en s'attaquant à nos statuts avec le recrutement des enseignants par le chef d'établissement.
La rentrée 2011 qui se prépare est impossible :
Toutes et tous mobilisés Pour le Service Public d'Education
- AGs 1er et 2nd degré jeudi 10 mars 2011
- Manif samedi 19 mars 14h00 Luxembourg
Nous vous appelons à vous réunir (AGs, heures syndicales...) afin de faire le point sur la situation dans votre établissement ou votre école. Nous vous invitons à faire des demandes d'audience afin de faire connaitre au Rectorat vos revendications (nous transmettre vos demandes afin que nous vous soutenions).
Jeudi 10 mars 2011 à 18h00 : AGs intersyndicales des écoles et des établissements
- Bourse départementale du travail de BOBIGNY
1, place de la Libération 93000 BOBIGNY
(tram T1 : Libération) - Maison départementale des syndicats de CRETEIL
11 rue des archives 94000 CRETEIL
(métro L8 : Créteil-Préfecture)
Samedi 19 mars 2011 : Manifestation régionale contre les suppressions d'emplois
14h00 Luxembourg - Bastille
La CGT Educ'action revendique :
- un collectif budgétaire qui permette le rétablissement des emplois supprimés et la création des postes nécessaires,
- des moyens pour pouvoir travailler dans tous les établissements (écoles, collèges, LGT, LP) et en particulier des postes statutaires à temps plein et en continu de personnels d'encadrement, d'éducation ...permettant l'accueil des élèves dans des conditions dignes (CPE, surveillants, COP, infirmières, médecins scolaires, agents, éducateurs...).
- la titularisation sans condition de concours ni de nationalité des 3000 non-titulaires de l'académie de Créteil
Source : http://cgt.educaction94.free.fr/spip.php?article2027
Manifestations pour l'éducation
samedi 19 mars 2011
Rassemblé(e)s pour l'éducation le samedi 19 mars 2011 !
L'éducation n'est plus une ambition pour ce gouvernement. Il aura supprimé 50 000 postes dans le service public d'éducation en cinq années, mettant en difficulté écoles et établissements, dégradant de façon systématique les conditions d'accueil, de formation et de qualification des élèves, détériorant les conditions de travail de l'ensemble des personnels. La Révision générale des politiques publiques (RGPP) aura déstabilisé les personnels et affaibli les capacités de nombreux services comme celui de la Jeunesse et des Sports. Les universités sont confrontées à des difficultés budgétaires et des promesses non tenues.
Le service public d'éducation, cible de la chasse budgétaire, est tiré vers le bas.
A la rentrée 2011, ce seront 16 000 postes supplémentaires qui seront supprimés, malgré l'augmentation des effectifs d'élèves. Les conséquences auront des effets immédiats sur la taille des classes dans les écoles, les collèges et les lycées, la scolarisation des enfants de deux et trois ans, les élèves en difficulté, le fonctionnement des services et l'offre d'enseignement… Le gouvernement fait le choix de la régression. Il a fait aussi ce choix en supprimant la formation initiale des enseignants, entraînant ainsi démissions et effondrement du recrutement. Dans le même temps, la majorité parlementaire a décidé de favoriser l'enseignement privé au détriment du service public.
Le gouvernement ne prépare pas l'avenir. Ses choix dessinent une Ecole où les inégalités seront renforcées, une Ecole plus dure pour les moins favorisés, une Ecole où la concurrence entre établissements, par l'abandon de la sectorisation, sera la règle. Les enquêtes internationales, comme PISA, confirment que les inégalités se creusent. Le gouvernement ne répond qu'avec des effets d'annonce.
La mobilisation citoyenne doit permettre d'inverser ces choix. Les organisations, rassemblées dans le collectif « L'Education est notre avenir », appellent tous ceux et toutes celles qui soutiennent le service public d'éducation et son engagement permanent pour la réussite des jeunes, sans distinction de fortune ni d'origine, à une journée nationale d'action déclinée dans chaque académie le samedi 19 mars.
www.uneecole-votreavenir.org