samedi 12 février 2011 à 14h30
Manifestation à Paris pour l'abrogation de la LOPPSI 2
https://paris.demosphere.net/rv/15821
La LOPPSI 2 a été votée par l'Assemblée et le Sénat le mardi 8 février 2011. Une saisine du Conseil Constitutionnel est en cours d'élaboration.
Pour nos libertés :
Rendez-vous à Paris-Bastille le samedi 12 février à 14h30 pour manifester jusque sous les fenêtres du Conseil Constitutionnel au Palais Royal.
Appel aux musiciens, plasticiens et autres saltimbanques !
Et à toutes celles et ceux épris de liberté !
Pour un carnaval des libertés, contre la Loppsi 2.
- parce que la liberté, c'est pas triste !
Contre la Loppsi 2, samedi, à Paris s'improvisera un Carnaval des libertés pourra défiler de Bastille à Palais-Royal, pour dénoncer le scandale de cette loi liberticide, qui instaure le droit d'expulser en 48h les habitats "illicites", la pénalisation des marchands à la sauvette (jusqu'à un an de prison et 15 000 euros d'amende), le filtrage d'internet, la justice en visio-conférence (l'accusé verra ses juges à travers une caméra et un écran, du fonds de son centre de détention), les milices para-policières armées (tout citoyen pourra travailler pour la police 90 jours par an), etc. En tout plus de 140 articles d'une loi-monstre qui tente d'approfondir la nuit sécuritaire au-delà du concevable. Prenons la Bastille et manifestons jusqu'au Conseil constitutionnel, pour dire que cette loi n'est certainement pas "constitutionnelle", et qu'il reste au moins à défendre le droit de vivre, contre tous ceux qui voudraient nous retirer jusqu'au droit de respirer…
Courage, luttons !
Source : message reçu des organisateurs le 10 février 22h
Source : liste de diffusion zpajol, reçu le 3 février 11h
Manifestation contre la loi Loppsi 2
La LOPPSI 2 a été votée par l'Assemblée et le Sénat le mardi 8 février 2011. Une saisine du Conseil Constitutionnel est en cours d'élaboration.
Pour nos libertés :
Rendez-vous à Paris-Bastille le samedi 12 février à 14h30 pour manifester jusque sous les fenêtres du Conseil Constitutionnel au Palais Royal.
La LDH est membre du collectif Anti Loppsi 2 : antiloppsi2.net
Manifestation pour l'abrogation de la loi LOPPSI 2
Non à la loi LOPPSI 2
Le projet de « loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure » (dite « LOPPSI 2 »), adopté définitivement cette semaine, s'attaque aux libertés et renforce la répression. Cette loi vise les populations pauvres et précarisées, jeunes, militants ou internautes, immigrés. Tout le monde est concerné puisque le projet balaie un champ très large, comme les fichiers, la vidéo surveillance, la police municipale, la vente à la sauvette, le logement, les peines pour les mineurs et les majeurs.
Surveiller et punir
C'est la généralisation du fichage et de la vidéo surveillance (devenue « vidéo protection » dans le texte !) : les fichiers actuels de police et de gendarmerie, truffés d'erreurs, incontrôlables sont reconduits, étendus et interconnectés.
La LOPPSI 2 systématise l'espionnage de l'espace public : toutes les entreprises privées pourront installer des caméras aux abords de leurs établissements et les préfets le long des manifestations, la police pourra avoir accès en direct aux images captées par les caméras dans les halls et parties communes d'immeubles ; les images de la vidéosurveillance publique pourront être exploitées par des entreprises privées agréées par le Préfet.
Les pouvoirs de la police municipale sont renforcés et est entériné la privatisation croissante de la sécurité.
Des pouvoirs accrus sont donnés aux agents de sécurité de la SNCF et de la RATP.
LOPPSI 2 met en place un contrôle renforcé sur les prestations sociales et oblige les travailleurs sociaux à faire de la délation.
Un « couvre-feu » pour les mineurs de 13 ans est créé et la procédure de comparution immédiate devant le tribunal pour enfants est mise en place.
Le bracelet électronique est imposé sur décision administrative aux sans-papiers ; les chahuts lors de la réunion des instances électives sont pénalisés. La vente à la sauvette et la vente de métaux sont pénalisées.
La période de sûreté passe de 22 ans à 30 ans pour certaines condamnations à perpétuité, les « peines plancher » de six mois à deux ans d'emprisonnement infligés dès la première infraction en cas de violence.