jeudi 20 janvier 2011 à 12h
Journée nationale de grève pour un plan de titularisation
- 9h30 : AG à la bourse du travail de St Denis
- 12h00 à 14h00: rassemblement devant la préfecture de Bobigny
- 12h00 : rassemblement à la préfecture de Melun à l'initiative de l'UD-CGT 77
- 12h00 : Préfecture de Créteil
- 12h00 : manifestation de Jussieu vers la préfecture boulevard Morland à Paris à l'initiative de l'UD-CGT 75
https://paris.demosphere.net/rv/15452
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/15452
Source : http://www.cgteduccreteil.org/spip.php?article2523
Source : http://www.cgteduccreteil.org/
Source : http://www.sudeduccreteil.org/spip.php?articl...
Jeudi 20 janvier 2011 : toutes et tous en grève
pour les titularisations promises
La CGT, la FSU et Solidaires appellent le jeudi 20 janvier 2011 à une journée nationale de mobilisations pour un plan de titularisation du million d'agents non-titulaires de la Fonction Publique.
La CGT-Educ'action appelle à une journée de grèves le jeudi 20 janvier 2011 sur les revendications suivantes :
- Mettre en œuvre une loi de titularisation, seule à même d'apporter des réponses statutaires et collectives. Dans l'Education Nationale, la CGT revendique une titularisation sans condition de concours ni de nationalité et avec une formation adaptée ;
- Arrêter le recrutement de non-titulaires pour des missions pérennes de service public ;
- Améliorer les conditions de reclassement des non-titulaires au moment de leur titularisation ;
- Renforcer dans l'immédiat les droits sociaux des agents non-titulaires, la reconnaissance de leurs qualifications, la cohérence de gestion, une grille de salaire alignée sur celle des titulaires. Cela passe aussi par un élargissement et une harmonisation nationale des compétences des CCP.
La CGT-Educ'action Créteil appelle les personnels titulaires et non-titulaires :
- à se réunir en AG à 9h30 à la bourse du travail de Saint-Denis (9/11 rue Génin, métro : Porte-de-Paris).
- à se rassembler de 12h00 à 14h00 devant la préfecture de Bobigny (métro : Pablo-Picasso).
- d'autres manifestations seront organisées :
12h00 préfecture de Melun à l'initiative de l'UD-CGT 77
12h00 Jussieu vers la préfecture boulevard Morland à Paris à l'initiative de l'UD-CGT 75
autres infos à suivre, pour plus d'infos merci de contacter votre Union Départementale CGT :
http://www.cgt.fr/spip.php ?rubrique1094
Toutes les infos sur les négociations en cours en cliquant sur ce lien.
Le projet du gouvernement qui sera mis en négociation à partir du 11 janvier 2011 :
Source : http://www.cgteduccreteil.org/spip.php?articl...
Source : liste AG-IdF, reçu le 9 janvier 21h
Contre toutes les précarités
Rassemblements le 20 janvier 2011 dans le 93, 94 et à Paris
- 12h - Préfecture de Bobigny
- 12h - Préfecture de Créteil
- 12h Faculté de Jussieu - Paris
1 million d'agents non titulaires dans toute la fonction publique : l'Éducation nationale EST le premier pourvoyeur d'emplois précaires 165.000 personnes en 2009/2010 dont
- 22.000 contractuel-les enseignant-es et CPE, nommé-es dès la rentrée sur des postes vacants ou pour assurer les remplacement, en raison de la pénurie de personnels titulaires, souvent dans les ZEP ou les zones sensibles.
Leurs conditions d'exercice et de rémunération, n'ont cessé de se dégrader. Les collègues contractuel-les ne sont jamais sûrs d'être renouvelé-es d'une année sur l'autre. Ils et elles ont même été plusieurs dizaines de milliers à être brutalement licencié-es en 2005/2006, après des années de bons et loyaux services dans l'Éducation nationale.
- 5700 vacataires, payé-es à l'heure effective, embauché- es pour un maximum de 200 heures. Ce sont les véritables intérimaires de l'Éducation nationale tant au niveau administratif que de l'enseignement. Ils n'ont pas droit à des indemnités chômage.
- 55.000 CUI (Contrat Unique d'Insertion) : obligées de travailler à mi-temps (26 heures par semaines) payé-es au SMIC horaire, percevant des salaires de misère rarement au dessus de 700 euros par mois.
Ils et elles, travaillent au côté des directeur/trices d'école, ou pour permettre aux élèves handicapé-es d'être scolarisé-es avec les autres enfants. Dans les collèges et les lycées ils et elles aident les documentalistes, ou complètent les personnels de vie scolaire, ils ou elles peuvent aussi assurer la maintenance des réseaux informatiques. Sous prétexte d'une insertion qui ne vient jamais puisque leur contrat est de 2 ans maximum, ils et elles sont payé-es au lance pierre.
La fin du contrat est un drame pour ces personnes et un véritable gâchis pour le service public, qui se prive de l'expérience qu'ils ou elles acquièrent.
Il faut y ajouter les contractuel-les employé-es par les Conseils généraux et régionaux sur des postes d'agents techniques.
Toute cette précarité fragilise le système éducatif. Et il en va de même dans l'ensemble de la fonction publique : 12% des agents de l'État, 16% de ceux des hôpitaux, 21% de ceux des collectivités territoriales. Et ces chiffres sont sous estimés puisqu'ils n'incluent pas les emplois aidés, les aides maternelles et les médecins hospitaliers.
Les non titulaires sont plutôt jeunes et les femmes sont majoritaires (57%) Ils et elles sont soumis à l'arbitraire le plus complet au niveau des recrutements et des renouvellements de contrat, l'imposition de temps partiel et de contrats de plus en plus courts, à des fin de contrats injustifiées, des retards de paiement et des démarches complexes pour s'inscrire à Pôle emploi et toucher les indemnités de chômage Des dizaines de milliers d'emplois aidés n'ont aucun accompagnement ni formation en contradiction avec la finalité annoncée de ce type de contrat.
À travail égal, les précaires sont moins payé-e-s, moins protégé-e-s, ont une moins bonne couverture sociale, sont les victimes privilégié-e-s des petits chefs… Elles et ils ont tôt tâté de la flexibilité. Cette exploitation se fait souvent au mépris de la législation du travail puisque ces personnels sont souvent embauché-e-s sur des postes "liés à l'activité normale et permanente". Évidemment, la précarité du travail entraîne une précarité du quotidien : peur du lendemain liée au renouvellement du contrat, stress lié à la surexploitation, difficultés de logement, de transport… Rajoutons que l'accès aux services médicaux et sociaux est de plus en plus problématique.
À l'offensive ! avec les non titulaires exigeons
- Leur titularisation immédiate sans condition de concours ni de nationalité,
- L'arrêt du recours à l'emploi précaire,
- La garantie de réemploi et le maintien du salaire.
Journée d'action sur la précarité dans la Fonction publique
Négociations sur la précarité dans la Fonction publique : Communiqué des organisations CGT
Le 30 décembre dernier, le gouvernement a communiqué ses orientations « pour la modernisation des conditions d'emploi des agents contractuels dans la Fonction Publique ».
Le gouvernement pointe à juste titre la nécessité de mieux encadrer les possibilités de recours à l'emploi non-titulaire et la CGT sera particulièrement attentive à ce que des mesures fortes soient prises en la matière.
Les orientations présentées par le gouvernement quant au règlement de la situation des non-titulaires actuellement en poste sont à notre sens beaucoup plus problématiques, et la CGT est déterminée à faire évoluer ce cadre.
Contraint de reconnaître le recours massif à l'emploi non-titulaire dans la Fonction Publique, le gouvernement envisage de « moderniser » les conditions d'emploi des agents contractuels de l'Etat, du secteur hospitalier et des collectivités locales, mais ignore à ce stade les dizaines de milliers de vacataires employés pour des missions permanentes ainsi que les dizaines de milliers de contrats aidés. C'est ignorer l'existence d'une fraction importante du million de non-titulaires de la Fonction Publique et c'est tenter de diviser les différentes catégories entre elles.
Qui plus est, le gouvernement avance que « les contractuels bénéficient déjà de garanties importantes », en se référant en fait à des dispositions qui ne visent que les contractuels en CDI (c'est-à-dire une minorité des non-titulaires de la Fonction Publique) et que nombre d'employeurs publics n'hésitent d'ailleurs pas à contourner.
La réalité, c'est qu'au-delà de la diversité des situations, l'écrasante majorité des non-titulaires de la Fonction Publique est gérée en fonction de dispositions pour nombre d'entre elles en deçà du Code du Travail, et qu'elle est soumise de ce fait à l'arbitraire des employeurs publics.
Par ailleurs, le gouvernement envisage de n'ouvrir l'accès à concours visant à la titularisation qu'aux seuls CDI.
Au regard de la gravité des situations individuelles comme au regard des enjeux de service public, une toute autre approche est nécessaire.
La CGT Fonction publique le réaffirme avec force : c'est un processus de titularisation des agents non-titulaires de la Fonction Publique qu'il faut mettre en œuvre dès maintenant, pour tous ceux exerçant leurs missions sur des besoins permanents.
Il s'agit de sortir de la précarité plus d'un million de non-titulaires, le plus souvent employés depuis des années, en reconnaissant leur travail, leur qualification et leur expérience.
Il s'agit ensuite de consolider et de garantir l'emploi public contre la politique de réduction des postes, de précarisation des budgets publics, de déqualification et de déresponsabilisation des agents.
Il s'agit enfin de faire évoluer le Statut de la Fonction Publique, non dans la voie de son affaiblissement et de son démantèlement comme le gouvernement s'y emploie, mais en intégrant mieux les besoins diversifiés de la Fonction Publique, en garantissant des droits élevés pour tous, et en prévenant de nouveaux recours abusifs à l'emploi précaire de la part des employeurs publics.
C'est sur cette base que la CGT abordera les négociations qui vont prochainement s'ouvrir.
Pour permettre aux agents de peser sur celles-ci, la CGT Fonction Publique appelle les agents titulaires et non-titulaires à agir ensemble pour l'emploi public et des droits pour tous.
Dans l'unité avec les autres organisations syndicales, la CGT Fonction Publique appelle à faire du 20 janvier une journée d'action.
(écrit à ) Montreuil, le 6 janvier 2010
Précarité dans la fonction publique : stop !
La précarité dans la Fonction publique s'étend : une progression de 3,8 % des agents non-titulaires a été constatée depuis 2008.
14 % d'agents non-titulaires travaillent dans la Fonction publique hospitalière et 21 % dans la Fonction publique d'Etat, avec de grandes disparités d'un ministère à l'autre (jusqu'à 40 % dans l'Education et la Recherche, 45 % dans la Culture, la jeunesse et les sports).
La Fonction publique territoriale compte, quant à elle, 26 % d'agents non titulaires auxquels s'ajoutent 5 % de contrats aidés. A La Réunion, près de 75 % des agents ne sont pas titulaires !
La Fonction Publique a besoin d'emplois pérennes pour satisfaire les besoins permanents de la société : il faut créer des postes pour titulariser les non-titulaires et garantir la continuité du service public. Or, selon le rapport des bilans sociaux présenté au conseil Supérieur de l'Etat, en août 2010, pour la première fois depuis 1980, le nombre total des salariés des 3 fonctions publiques n'a pas augmenté.
La bataille contre la précarité est une bataille pour l'emploi, le service public et les conditions de vie des agents !
Prochaine étape dans la mobilisation : 20 janvier 2011 objectif : titularisation des non-titulaires, defense du statut et des services publics
Après cette première journée contre la précarité,
on continue en janvier !
La journée d'information et de mobilisation pour un plan de titularisation dans la Fonction Publique du jeudi 9 décembre 2010 a été un succès, permettant la tenue de réunions sur les lieux de travail, des actions en direction de la population, des élu-e-s et des médias…
Le rassemblement au Trocadéro à Paris a rassemblé 250 personnes venues témoigner de leur situation devenue inacceptable. La CGT, la FSU et Solidaires appellent déjà à une nouvelle mobilisation, plus importante, autour du 20 janvier 2011, alors que les négociations devraient avoir commencé.
Pour la CGT-Educ'action, 4 axes revendicatifs sont incontournables :
Mettre en œuvre une loi de titularisation, seule à même d'apporter des réponses statutaires et collectives.
Dans l'Éducation nationale, la CGT revendique une titularisation sans condition de concours ni de nationalité et avec une formation adaptée.
Arrêter le recrutement de non-titulaires pour des missions pérennes de service public.
Améliorer les conditions de reclassement des non titulaires au moment de leur titularisation.
Renforcer dans l'immédiat les droits sociaux des agents non titulaires, la reconnaissance de leurs qualifications, la cohérence de gestion, une grille de salaire alignée sur celle des titulaires. Cela passe aussi par un élargissement des compétences des CCP.
Rentrée 2011 : 16 000 suppressions d'emplois sur toute la France,
571 suppressions d'emplois pour la seule académie de Créteil
STOP à la dégradation de nos condition de travail !
Classes de plus en plus chargées, absence chronique de moyens de remplacement, mise en place d'évaluations lourdes, imposées et sans intérêt pédagogique (évaluations dans le primaire, évaluations du socle commun de connaissances au collège, mise en place de Contrôles en Cours de Formation trop nombreux et irréalisables en Bac pro 3 ans), manque de moyens pour la vie scolaire,…
Face a cela la CGT educ'action revendique :
- le développement des dédoublements et la réduction des effectifs par classe,
- une revalorisation immédiate de plus de 300€ (70 points d'indice) pour tous,
- du temps de concertation inclus dans nos heures de service
- des personnels volontaires affectés aux missions de remplacement.
AEd en contrat d'un an, contractuels au chômage en juillet-août et sans perspectives réelles de titularisation, AVS sans aucune perspective. Le CDI n'est pas une assurance contre le licenciement. Les contrats précaires se multiplient aujourd'hui dans l'Éducation nationale (CDD, contrats aidés…) et touchent tous les personnels (enseignants, agents, assistants d'éducation, EVS…).
Face a cela la CGT educ'action revendique :
- la titularisation sans condition de concours ni de nationalité mais avec une formation,
- la création d'un « statut » d'étudiant surveillant avec le retour à un recrutement académique et prise en compte de critères sociaux.
16 000 suppressions d'emplois sur toute la France à la rentrée 2011, 571 pour l'académie de Créteil (120 dans le 1er degré, 426 dans le 2nd degré et 25 dans les services administratifs), alors que le nombre d'élèves est en augmentation !
Face a cela la CGT educ'action revendique :
- un collectif budgétaire qui permette le rétablissement des emplois supprimés et la création des postes nécessaires,
- des moyens pour pouvoir travailler dans tous les établissements (écoles, collèges, LGT, LP) et en particulier des postes statutaires à temps plein et en continu de personnels d'encadrement, d'éducation ...permettant l'accueil des élèves dans des conditions dignes (CPE, surveillants, COP, infirmières, médecins scolaires, agents, éducateurs…).
Généralisation du bac pro 3 ans, réforme de la seconde générale, réforme de la filière technologique, réforme du Brevet des collèges, réforme de la formation des maîtres : autant de réformes n'ayant pour seul objectif que de faire des économies ! Les conditions dans lesquelles se déroulent l'intégration professionnelle des stagiaires est emblématique de ce mépris des enseignants, des élèves et des missions de l'école publique.
Face a cela la CGT educ'action revendique :
- le retrait des réformes des 3 voies du lycée,
- une vraie réforme des lycées sans économie de moyens permettant la réussite de tous les élèves : la CGT-Educ'action propose la mise en place d'un cycle de détermination 3ème-2nde des 3 voies du lycée,
- la mise en place d'une vraie réflexion pédagogique à l'inverse de ce qui se fait aujourd'hui où annualisation et autonomie sont utilisées comme instruments de dérégulation qui mettent les personnels et les établissements en concurrence,
- l'abandon des réforme dans le 1er degré, la prise en compte des difficultés avec des moyens spécifiques donnés (RASED…),
- l'abandon de la masterisation et la mise en place d'une vraie formation de 2 ans comme fonctionnaires stagiaires avec un concours après la licence.
Jeudi 13 janvier 2011 : 14h00 :
rassemblement devant le Rectorat de Créteil à l'occasion du Comité Technique Paritaire Académique (CTPA) pour que les établissements viennent porter leurs revendications. Un préavis de grève est déposé. Nous vous appelons à vous réunir au préalable (AGs, heures syndicales…) afin de faire le point sur la situation dans votre établissement.
Jeudi 20 janvier 2011 : Journée nationale de grève pour un plan de titularisation
9h30 : AG à la bourse du travail de St Denis
Manifestation à Paris à définir, à l'appel des organisations syndicales de la Fonction Publique CGT, FSU et Solidaires.
Samedi 22 janvier 2011 : Manifestation contre les suppressions d'emplois
Lieu et horaire à venir
à l'appel du collectif « un pays, une école, notre avenir » (CGT, FSU, CFDT, SUD, UNSA, FAEN, UNEF, UNL, FIDL et des associations pédagogiques).