mardi 30 novembre 2010 à 20h
Non à l'adhésion forcée au SEDIF!
Tous au conseil d'agglomération d'Est Ensemble!
https://paris.demosphere.net/rv/15191
Mardi 30 novembre à 20h
A Romainville, Palais des fêtes (à côté de la Mairie)
28 rue Paul Vaillant Couturier
Oui à une convention provisoire
Le conseil communautaire d'Est Ensemble n'a pas pu se tenir le 23 novembre. Il a été envahi par une foule bon enfant aux cris de « VEOLIA basta ! » C'est le signe d'une exaspération croissante des citoyens : il faut arrêter de jouer avec l'eau ! Le devenir de la gestion de l'eau ne peut se décider en l'absence de tout débat démocratique avec la population, contrairement aux engagements pris par le président de l'agglomération. Encore moins à huis clos ou à la sauvette comme le voudraient certains ou à bulletins secrets comme au Syndicat des Eaux d'Île-de-France (SEDIF).
Il faut arrêter de jouer avec l'eau en racontant que le service public ne sera plus assuré le 1er janvier si Est Ensemble n'adhère pas au SEDIF! Car de toute façon Est Ensemble ne sera pas adhérente au SEDIF au 1er janvier, la procédure d'adhésion au SEDIF prenant au moins trois mois !
Mais au fait qui préside vraiment Est Ensemble ? Est-ce le président du SEDIF, M. Santini ? En effet, les élus ont eu la surprise de trouver sur leur table une lettre de sa part leur expliquant en détails qu'ils n'avaient pas le choix, qu'il fallait adhérer au SEDIF ! Quelle démission politique de la part du président en titre de l'agglomération !
Alors que quasiment tous les élus d'Est Ensemble se prononcent pour une gestion publique, quel intérêt supérieur peut bien guider la majorité socialiste (et une partie des élus communistes) vers une adhésion au SEDIF/VEOLIA ? Il faut arrêter de jouer avec l'eau en s'affirmant pour la gestion publique dans les discours et en retournant dans les faits au SEDIF, dans le giron de VEOLIA. Si c'est soi-disant pour en sortir plus tard, pourquoi y aller maintenant ?
Plutôt que l'adhésion au SEDIF qui divise et déchire la gauche et l'agglomération, une convention provisoire peut rassembler élus, associations et citoyens et assurer la continuité du service public.