thème : répression
Réagir (0)EnvoyeriCalPartager

lundi 29 novembre 2010 à 11h

2 parties : 1 2

Manifestation-Protestation auprès des autorités suisses

« Sauvez Rappaz ! »

Le lundi 29 novembre 2010 de 11h à 15 h

Ce rassemblement pacifique a pour but d'alerter les autorités suisses, afin qu'elles procèdent à une action urgente pour « sauver Bernard Rappaz », chanvriculteur du Valais emprisonné, qui ce lundi 29 novembre en est au 95ème jour de sa grève de la faim.

Manifestons notre soutien aux prisonniers politiques de la "guerre aux drogues", Bernard Rappaz, mais aussi celle de Marc Emery, de Chakib El Khayari, de Maksim Popov, et de millions d'inconnus victimes de cette politique aveugle.

Il faut "sauver Rappaz" !

Cannabis Sans Frontières exige le transfèrement de tous les prisonniers français condamnés à l'étranger, exige l'ouverture d'un débat public responsable pour l'arrêt des interpellations et des condamnations servant à engorger tout le système judiciaire.... Ici et là-bas !

Pour s'informer et agir : http://supportrappaz.org

Plus d'infos :

Pour contacter l'ambassade :

Tél. :
+33 1 49 55 67 00
+33 1 49 55 67 00

Pour venir : Google map

Source : http://cannabissansfrontieres.org/le-fondateu...
Source : http://cannabissansfrontieres.org/manif-a-par
Source : message reçu le 27 novembre 14h


Action urgente : Bernard Rappaz :

94ème jour de grève de la faim en prison suisse

Lettre de Michel Sitbon, éditeur, lui aussi en grève de la faim, en soutien à celle de B. Rappaz

Bonjour,

J'en suis au dixième jour de grève de la faim pour Bernard Rappaz, un chanvrier Suisse qui en est lui au 94ème jour ! Il demande sa libération de prison et proteste contre sa condamnation à 5 ans et 8 mois. Double peine, puisque simultanément il a perdu sa ferme, vendue aux enchères. Il accepterait de cesser son jeûne si on lui accorde une simple suspension de peine, pour pouvoir s'occuper de son matériel agricole - tout ce qui lui reste. Ci-dessous quelques éléments. Il y a plus qu'urgence, car c'est demain que la responsable judiciaire valaisane dont ça dépend, Esther Waeber-Kalbermatten, a annoncé qu'elle prendra sa décision, et c'est aujourd'hui qu'il faut lui écrire. Son adresse : esthexer.waebeexr@bluewiexn.ch.

Michel

Ici ma lettre aux autorités, et la lettre à mes amis suisses, sur le sujet, plus un article paru sur internet. Il y a eu aussi (hier) un papier sur Rue89. Assez complet pour comprendre l'ensemble de l'affaire, le texte de la requête en grâce de Rappaz. Et l'appel d'un certain nombre de personnalités suisses, parmi lesquelles Jean Ziegler.

Ci-dessous, un communiqué :

En Suisse, le chanvrier Bernard Rappaz a dépassé le 93ème jour de grève de la faim ! Il y a urgence !

Le 18 novembre, par une majorité de 113 voix contre 14, le Grand conseil du Valais refusait sa grâce. Le gréviste de la faim a simultanément perdu sa ferme, vendue aux enchères.

En France, lorsqu'est tombée la décision des parlementaires valaisans de laisser mourir Bernard Rappaz, l'éditeur Michel Sitbon s'est à son tour mis en grève de la faim, depuis dix jours maintenant. Il explique pourquoi :

« Les politiciens démagogues, qui ont voté le refus de la grâce alors que Bernard était déjà au-delà du 80ème jour de grève de la faim, revendiquent de le laisser mourir ! "Sans complexes", ils s'inspirent de leurs voisins transalpins, Sarkozy et Le Pen en France, Berlusconi et Bossi en Italie, pour promouvoir une conception de la loi inconsciente de ses effets - et, pire ici, consciente ! lorsqu'ils revendiquent le crime, en votant la mise à mort d'un prisonnier qui proteste contre une condamnation injuste. »

Précisons que les médecins de l'hôpital de Genève ont refusé par déontologie d'imposer une alimentation forcée au gréviste de la faim.

Cultivateur de chanvre, Bernard Rappaz est surtout un militant politique très engagé pour la réforme des lois dans son pays. Victime du revirement réactionnaire de ces dernières années, il est sur le point de mourir, et ne demande désormais qu'une suspension de peine de six mois pour cesser son jeûne.

Les autorités judiciaires suisses font la sourde oreille, et assument de laisser un prisonnier mourir en prison, comme sous la plus barbare des dictatures.

Lundi 29 novembre doit intervenir une décision de madame Esther Waeber-Kalbermatten, la responsable judiciaire dont la libération de Bernard dépend. Son adresse : esthexer.waebeexr@bluewiexn.ch.

Il faut harceler l'ambassade Suisse, par téléphone au 01 49 55 67 00 Fax : 33 1 49 55 67 67

Et e-mail : à l'ambassadeur de Suisse en France, M. Ulrich Lehne :

par.exvertretuexng@eda.aexdmin.ch

Sauvez Rappaz !

Source : message reçu le 28 novembre 13h

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/15185