jeudi 28 octobre 2010 à 13h
Attention, ceci est la manifestation du jeudi 28 octobre
Pour la
manifestation du samedi 6 novembre, à Paris suivre ce lien
Manifestation à Paris pour les retraites
https://paris.demosphere.net/rv/14589
Trajet / Parcours : départ 13h de République en direction de Saint Augustin
Un seul parcours est organisé: République - Bd St Martin - Bd St Denis - Bd Bonne nouvelle - Bd Poissonnière - Bd Montmartre - Bd Hausmann - St Augustin
Ordre des cortèges:
CFTC - CGT - Jeunes - CFE/CGC - CFDT - UNSA - FSU - Solidaires - FO
Rendez-vous particuliers:
- 9h00 - assemblée générale interpro à Saint-Denis
- 10h00 - Nemours (77) avant la manif de Paris - rdv place de l'église
- 10h00 - Cergy avant la manif de Paris - rdv Medef, 7 avenue de la Palette
- 11h00 - manifestation à Saint Denis, avant de rejoindre celle de Paris
- 11h30 - rdv CNT - devant le théâtre, 18 Bd Saint Martin
- 12h00 - rdv CGT - place Strauss / bd St Martin
- 12h00 - rdv cortège du 92 - Saint Lazare
- 12h30 - départ commun du 20ème de l'hôpital Tenon - 4, Rue Chine
- 12h30 - rdv compagnie du Théâtre du Soleil - porte Saint Martin
- 13h00 - départ collectif du 14e - carrefour rue Daguerre / av Gén.-Leclerc
- 13h00 - rdv Solidaires - pl. de la République, coté Caserne
- 13h00 - rdv Lutte Ouvrière - angle bd Bonne-Nouvelle / rue d'Hauteville
- 13h00 - cortège du Spectacle + Jolie Môme - devant le 2 Bd Saint-Martin
- 13h00 - rdv - universités, jeunes - prés de la statue place de la République
- 13h30 - rdv FA / anarchistes - porte Saint Martin
- point fixe - NPA - angle bd Bonne-Nouvelle / rue d'Hauteville
- point fixe - Attac - près du Métro Grands Boulevards
- point fixe - LDH - Métro Grands Boulevards
- point fixe - PCF - porte Saint Martin
- d'autres rendez-vous à venir
Cortège syndicaux:
- CGT : UD 92 - UD 75 -UD 77 - UD 93 - UD 78 - UD 91- UD 95 - UD 94
- FSU : 95 - 78 - 92 - 91 --- 75 --- 77 - 94 - 93
Source : siège CFDT Paris au téléphone le 26/10 15h
Source : message reçu du SNESUP/FSU le 25 octobre 18h
Source : http://www.cgtparis.fr/ACTU_MISE_A_JOUR.htm
Source : communiqué intersyndical ci-dessous
Source : http://cgteduc93.free.fr/?+Retraites-Journee-de-greve-et-de+
Source : http://paris.indymedia.org/spip.php?article36...
Communiqué CFDT, CFE/CGC, CFTC, CGT, FSU, UNSA
Communiqué publié le jeudi 21 octobre 2010
Les journées du samedi 16 et du mardi 19 octobre 2010 confirment que la mobilisation est ancrée dans la durée à un haut niveau. Ce sont des millions de salariés qui dans le cadre de ces 6 journées d'action depuis début septembre affirment vouloir une autre réforme des retraites juste et efficace et l'ouverture de négociations avec les syndicats.
L'ampleur des mobilisations confirme qu'au-delà de la réforme des retraites, l'emploi, les salaires, les conditions de travail mais aussi l'avenir des jeunes sont restés sans réponses efficaces notamment depuis l'aggravation des situations liée à la crise financière de 2008. Les organisations syndicales conviennent de travailler ensemble sur ces questions dans les semaines à venir afin d'interpeller le gouvernement et le patronat.
Différents sondages réalisés ces derniers jours confirment que le mouvement recueille un très large appui de la population confirmant que c'est par un large débat public et une véritable concertation en amont qu'il faut aborder une réforme importante comme celle des retraites.
Les organisations syndicales appellent leurs organisations à poursuivre leurs mobilisations afin de rassembler le plus grand nombre et d'amplifier le soutien de l'opinion publique. Elles appellent leurs organisations dans les territoires, les entreprises, les administrations à poursuivre les initiatives unitaires. Elles veilleront au respect des biens et des personnes.
Le gouvernement porte la responsabilité pleine et entière de la poursuite de la mobilisation compte tenu de son attitude intransigeante, de son absence d'écoute et de ses provocations à répétition. Il ne peut pas répondre à la situation actuelle par le déni et la répression.
Les organisations syndicales appellent solennellement le gouvernement et les parlementaires à ne pas adopter cette réforme en l'état.
Les organisations syndicales confirment que c'est par un large débat public et une véritable concertation en amont qu'il faut aborder une réforme importante comme celle des retraites.
Fortes du soutien des salariés, des jeunes et d'une majorité de la population et face à une attitude intransigeante du gouvernement et du chef de l'Etat, les organisations syndicales décident de continuer et d'élargir la mobilisation.
Elles décident de deux nouvelles journées de mobilisation :
- le jeudi 28 octobre : une journée nationale de grèves et de manifestations dans la semaine du vote au Parlement.
- le samedi 6 novembre : une journée de mobilisations et de manifestations avant la promulgation de la loi par le chef de l'Etat.
Les organisations syndicales se retrouveront le 4 novembre.
Retraite : Mobilisés, déterminés pour gagner !
Tract de la CGT Ile-de-France
Partout dans les entreprises, localités, départements d'Ile-de-France, les actions unitaires se multiplient pour faire entendre le refus majoritaire d'une réforme de retraite injuste, inacceptable, inefficace.
Salariés du privé et du public, jeunes, retraités : tous exigent le respect de la démocratie et l'ouverture immédiate de véritables négociations.
Le gouvernement ne peut rester sourd à cette mobilisation exceptionnelle. Les réponses du Président de la République et du patronat ne peuvent se limiter aux atteintes au droit de grève, aux réquisitions abusives, aux interventions policières.
Tout cela ne fait qu'attiser la colère.
Ce n'est jamais en restreignant les libertés qu'on assure l'autorité publique.
La répression, le mépris : c'est inacceptable !
Nous interpellons les parlementaires : la réforme régressive de la retraite ne doit pas être adoptée. Une chose est sûre la mobilisation est intacte, toutes les initiatives vont contribuer à maintenir la mobilisation pendant et après la période de congés.
Deux nouveaux rendez-vous sont proposés :
- Le jeudi 28 octobre journée nationale de grèves et de manifestations, rendez-vous à République à 13 heures.
- Le Samedi 6 novembre journée de mobilisations, manifestations pour dire non à une éventuelle promulgation de la loi, et à nouveau exiger l'ouverture de réelles négociations.
Jeudi 28 octobre 2010 à 13H00
République - Saint Augustin
Journée massive de grèves et de Manifestations unitaires
à l'appel des organisations d'Île-de-France
CGT - CFDT - CFE/CGC - CFTC - FSU - UNSA
Retraites : gagner par notre détermination!
Communiqué Union Syndicale Solidaires
Six journées de mobilisation massive depuis début septembre, 70 % de la population soutenant ce mouvement et pensant que le projet de loi sur les retraites est profondément injuste, et malgré tout un gouvernement qui s'entête et refuse toute réouverture du dossier. La question des retraites devient maintenant une question démocratique. Refus de toute négociation, débat accéléré, à l'Assemblée nationale d'abord, au Sénat maintenant, pour faire voter le texte avant les vacances scolaires, le gouvernement et le président de la République ont choisi le passage en force.
Face à cet oukase, le mouvement actuel prend des formes inédites qui montrent une détermination intacte. Ces actions multiformes, allant des grèves reconductibles dans certains secteurs à des actions de blocage de dépôts de carburants, sont organisées partout de façon unitaire. Elles se combinent avec les fortes mobilisations d'une jeunesse qui refuse le destin sinistre que lui préparent les classes dominantes. Comme seule réponse, le gouvernement se cantonne dans le déni de la mobilisation sociale et accentue la répression.
Dans cette situation, l'intersyndicale a décidé d'appeler à deux nouvelles journées de mobilisation, le jeudi 28 octobre et le samedi 6 novembre. L'Union syndicale Solidaires aurait préféré une date plus rapprochée afin de ne pas laisser trop longtemps les salariés mobilisés au quotidien sans journée de centralisation nationale du mouvement. De plus, il est regrettable que le communiqué de l'intersyndicale ne soutienne pas nettement les actions décidées unitairement par les salariés à la base. C'est ce qui a amené Solidaires à ne pas signer le communiqué des autres organisations.
Pour autant, les mobilisations nationales unitaires sont des moments indispensables dans la construction et la consolidation du rapport de force face au gouvernement.
C'est pourquoi Solidaires appelle à amplifier la mobilisation : élargir les grèves et les débrayages, renforcer les initiatives locales quotidiennes, se mobiliser massivement le 28 octobre et le 6 novembre.
Solidaires engage ses adhérents et militants à participer activement à la construction unitaire de ces journées. Le gouvernement veut nous user. Unis et déterminés, nous pouvons l'emporter !
Retraites: grèves et manifestations les 28 octobre et 6 novembre
Communiqué Force Ouvrière - FO
Pour FO l'unité d'action est un facteur important de la mobilisation exceptionnelle depuis plus d'un mois contre le projet du gouvernement sur les retraites. Elle doit demeurer une force et un espoir pour les salariés. Telle est la raison pour laquelle FO a de nouveau proposé un appel unitaire à une grève franche de l'ensemble des salariés. Pour FO il devient de plus en plus nécessaire et urgent d'unifier une mobilisation qui est montée d'un cran dans de multiples actions engageant les syndicats et les salariés au plan local. C'est aussi une attente à laquelle il est de la responsabilité des confédérations syndicales de répondre.
FO entend aussi indiquer solennellement qu'elle ne se résignera à aucun moment au recul des droits à la retraite et ne s'écartera à aucun prétexte de l'objectif du retrait du projet injuste et inefficace du gouvernement. L'heure n'est pas à glisser sur d'autres dossiers.
Une autre réforme préservant les droits des salariés est possible, FO a fait des propositions précises en ce sens.
C'est dans cet esprit, et sur ces bases, que FO appelle les salariés à prendre part massivement à nouveau aux grèves et manifestations le jeudi 28 octobre. Elle appelle aussi à manifester le samedi 6 novembre.
S'ils commencent à compter,
c'est qu'on commence à gagner !
Communiqué CNT
Ces derniers jours le Medef et le patronat en général se sont mis à estimer le coût de la grève. On apprend ainsi que chaque journée du mouvement actuel coûterait entre 100 et 200 millions d'euros de manque à gagner. Un communiqué de l'organisation patronale est même sorti. Il fait le décompte des pertes et se termine par un appel aux entreprises à être indulgentes les unes envers les autres. A l'heure du capitalisme triomphant, on croit rêver !
En tous cas ceci nous montre une chose : on tape enfin là où ça leur fait mal : au porte-monnaie !
Tant qu'il n'y avait que des manifestations sporadiques, le patronat ne comptait pas les manifestants. Maintenant que les salariés bloquent les flux économiques, ils commencent à craindre pour leurs finances.
La CNT appelle donc tous les syndicalistes et tous les militants à organiser et à poursuivre et à multiplier les actions de blocages partout où sont produites les richesses. C'est maintenant que nous pouvons gagner : d'une part en faisant de ce jeudi 28 octobre une journée de grève et de manifestation d'ampleur, qui montrera que le mouvement social ne s'essouffle ni dans la rue, ni dans les aspirations du peuple à défendre sa retraite et à se battre pour un véritable partage des richesses. Mais nous gagnerons surtout en prolongeant la marche sociale amorcée : en organisant des assemblées générales pour construire la suite, en décidant de reconduire la grève, en décidant des actions de blocages, en décidant de mettre en place des caisses de grève afin de poursuivre plus longtemps ce mouvement social.
Nous sommes en plein rapport de force entre deux classes. Il est temps de mettre en œuvre tous les outils du syndicalisme : la grève est le plus efficace de tous, continuons à défendre sa nécessité et à la mettre en place partout où c'est possible !
La victoire est à notre portée, une victoire retentissante des oppressés sur les possédants. Une victoire qui en appellera d'autres. Nous ne pouvons plus reculer. Depuis des années nous n'avons pas eu un rapport de forces aussi favorable, il serait irresponsable pour le mouvement social tout entier de faire machine arrière.
C'est maintenant que tout se joue pour :
- la retraite à taux plein à 60 ans pour tous et à 55 ans pour les salarié.e.s ayant effectué des travaux pénibles
- le retour aux 37,5 annuités public-privé
- l'indexation des pensions sur les salaires
- la garantie d'un taux de remplacement de 75% du salaire brut (calcul sur la base des 6 derniers mois)
- pas de pensions inférieures au smic (réévalué à la hausse)
- le refus des retraites par capitalisation
- la gestion des organismes de solidarité par les salarié.e.s eux-mêmes
- la hausse des salaires, induisant automatiquement une augmentation des cotisations
De l'argent il y en a dans les poches du patronat, partage des richesses !
Synthèse et éléments de la mobilisation au 25 octobre
Alternative Libertaire
Stratégie du gouvernement
- La loi a été adopté par le Sénat. La procédure parlementaire devrait aboutir à la promulgation de la loi autour du 15 novembre.
- La communication du gouvernement et des médias est très forte pour tenter d'affaiblir la grève. Ils insistent en particulier sur les déblocages de dépôts pétroliers (sans évoquer leurs reblocages quand ils ont lieu) et sur les réquisitions de salarié-e-s des raffineries ou du nettoiement. Rappelons que de telles réquisitions sont légales seulement en période de guerre ou quand la sécurité des personnes est menacée. - Le Medef et la Cgpme s'inquiètent tout deux des pertes financières dues aux grèves
- De fait, le mouvement social est dans une passe difficile et la question qui se pose de plus en plus est celle de rebondir après les vacances scolaires. Pour autant, de nombreuses régions ou secteurs professionnels sont encore mobilisés ou démarrent tout juste (comme les étudiants par exemple).
Grèves par secteurs
- SNCF : Dans la plupart des assemblées générales ce matin, les cheminots ont décidé de suspendre là grève jusqu'à la journée d'action de jeudi ou de maintenir une grève de 59 minutes par jour. Le taux de grévistes a chuté à 16,7% selon la CGT.
- Raffineries : Un tiers des pompes à essence sont à sec d'après le gouvernement.
- A la raffinerie Petroplus de Reichstett, en Alsace, suite à l'annonce par la direction de la fermeture du site avec suppression de 253 emplois, les grévistes ont repris le travail ce lundi en échange du maintien de l'emploi, prévenant que des « actions beaucoup plus dures » étaient envisagées si Petroplus ne tenait pas sa parole.
- Les deux raffineries Esso de Fos-sur-Mer et de Gravenchon ont voté la fin de la grève d'après la direction. La Cgt accuse la Cfdt d'avoir incité officieusement à reprendre le travail. Ces raffineries sont toujours en attente de brut pour reprendre le raffinage.
- Les grévistes de Grandpuits appellent tous les militant-e-s à venir à la raffineries pour dissuader les flics d'utiliser la force. La solidarité financière avec cette raffinerie (caisse de grève en ligne sur www.raffineriegrandpuits.fr) a très bien fonctionné.
- Toutes les autres raffineries ont reconduit la grève.
Universités et lycées :
- La mobilisation étudiante continue de prendre de l'ampleur. La coordination nationale étudiante a émis un appel reprenant en gros la plate-forme de l'Unef et appelant à des journées d'action mardi 26 et jeudi 4, en plus des journées d'action interpro.
- L'Unef estime que 37 facs sont mobilisées. La grève avec piquets en continu a été votée à Caen, Rennes 2, Pau, Paris 10, Paris 13, Montpellier 2, Lyon 2, Lille 3, piquets les jours de manifs à Paris 1, Paris 4, Paris 8 et barrages filtrants à Aix et Bordeaux 2. Dans une vingtaine de facs les AG dépassent les 300 participant-e-s. Certains établissements plus petits comme les IUT, les IRTS, les IUFM, les Beaux-Arts de Rennes, les IEP de Lyon, Rennes et Paris, et les ENS de Lyon et Paris sont également dans l'action.
- Des personnels BIATOSS se mettent en grève (20 à Paris 1, site Panthéon, 60 sur le site Tolbiac).
- Les lycéen-ne-s son actuellement en vacances mais se greffent aux journées d'action étudiante et appellent à faire grève le 4 novembre.
Eboueurs :
à Marseille, Toulouse, Nantes, Agen, Paris-Ivry, Nantes, Lyon, Angers, Belfort, Morlaix, Brest, Saint-Brieuc, Périgueux et Clermont-Ferrand, la grève des éboueurs est reconduite depuis une ou deux semaines. La grève s'étend parfois au privé comme à Marseille où, après qu'on leur ai demandé de jeter des ordures au bord des routes, le centre de retraitement étant bloqué, les salarié-e-s de Derichebourg sont entrés en grève.
- A Marseille, la préfecture réquisitionne des éboueurs, évoquant un risque sanitaire. FO (majoritaire) appelle à suspendre la grève. La CGT appelle à maintenir le blocage.
Actions
- Dans l'Ain, un calendrier d'actions est prévu pour la semaine : blocages de ronds points, actions en direction des grosses entreprises du transport et de la métallurgie du département.
- Dans le Calvados, les Côtes d'Armor, le Gers, l'Ain, la Gironde, l'Hérault, le Nord, l'Ille-et-Villaine, Savoie, Seine-Maritime, Seine St Denis, Morbihan des blocages de ronds points, de zones industrielles et de dépôts de carburants sont prévues pour la semaine, ainsi que des barrages filtrants à l'entrée de grosses entreprises de la métallurgie. Des opérations « villes mortes » sont en préparation pour mardi et jeudi.
- Dans d'autres villes, des barbecues ou pique-nique entre grévistes sont organisées.
- La gare de Bordeaux a été envahie par des manifestant-e-s vendredi dernier et devait l'être de nouveau ce lundi.
- Le centre des impôts de Toulouse Mirail est désormais bloqué par les agents, comme celui de Rangueil.
- Il y a toujours relativement peu d'actions à Paris et Marseille. A Paris, une manifestation est organisée mardi 26 par l'UD CGT de l'hôpital de la Pitité Salpétrière (qui subit des restructurations importantes), à l'incinérateur de Paris-Ivry, occupée par les ouvriers. Les AG de facs en lutte appellent à s'y joindre.
La mobilisation à l'internationale
- De nombreuses organisations syndicales d'autres pays ont envoyé leur soutien à la mobilisation actuelle : ACOD (Flandre, Belgique, procédera à des arrêts de travail si des barges belges contribuent à ravitailler la France en carburant.), ANEL (Equivalent brésilien de l'UNEF), CES (Europe), CGSP-FGTB (Wallonie, Belgique, procédera à des arrêts de travail si des barges belges contribuent à ravitailler la France en carburant.), CGT (Espagne), CGT-B (Burkina-Faso), COA (Asturies, Espagne), CONLUTAS (Brésil), CSA (Sénégal), CUB (Italie), CUT (Galice, Espagne), DGB (Allemagne), DISK (Turquie), FCOSI (Irak), Fédération Syndicale Européenne des Services Publics, FISEMARE (Madagascar), LKP (Guadeloupe), SEKRIMA (Madagascar), UDT (Djibouti), UGTCI (Côte-d'Ivoire), UMT (Maroc), UST (Tchad).
- Notons que la CES, dont sont adhérentes la CGT, la CFDT, FO, l'UNSA et la CFTC, a beau jeu de soutenir le mouvement : elle a validé avec le patronat européen (UNICE) et les différents gouvernements la nécessité d'allonger la durée de cotisation et de repousser l'âge de départ à la retraite dans tous les pays d'Europe.
- Le 26 octobre, LKP en Guadeloupe, le KSF en Martinique et le MKP en Guyane appelle à une journée d'action pour le respect des accords de 2009. C'est sans rapport direct avec les retraites, mais cela pèse dans le climat social.
Stratégie des organisations syndicales
- L'intersyndicale appelle à deux nouvelles journées d'action jeudi 28 octobre et samedi 6 novembre. Le communiqué de l'intersyndicale est très mou, appelant à respecter la « sécurité des biens et des personnes », ce qui revient en gros à se démarquer des blocages organisés par les équipes syndicales dans bien des départements.
- Aucun soutien aux grèves reconductibles en cours n'a été exprimé par l'intersyndicale. FO et Solidaires n'ont donc pas signé le communiqué.
- La CFDT a publié une mise au point interne suite à l'intersyndicale du 21 octobre. Dans cette note, elle condamne les actions de blocages et les grèves reconductibles et considère que « Les actions décidées [par l'intersyndicale] le sont dans la perspective de la promulgation de la loi ». Il faut donc s'attendre à ce que la CFDT se retire de la mobilisation à partir du 15 novembre. Elle sera sans doute suivie par l'UNSA et la CGC au moins.
Coordinations de grévistes
- Dans plusieurs villes en pointe dans le mouvement, des assemblées générales interprofessionnelles (AG interpro) ou intersyndicales émergent, comme au Havre ou dans l'agglomération rouennaise, et appellent directement à des actions.
- Dans la plupart des villes, la participation aux assemblées générales interpro oscille entre 50 et 120 participant-e-s et servent avant tout de réseau de coordination entre syndicats de lutte.
- A Paris, les personnels de l'université de Paris 1 en grève appellent à une coordination des personnels d'universités mercredi après-midi à Tolbiac.
Retraites, ne rien lâcher !
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/14589
Tract SUD - Éducation
La journée du 19 octobre a été un succès avec 277 défilés dans toute la France, un record historique, et une mobilisation au moins équivalente à celle du 12 octobre. La détermination des salariés, des jeunes, des chômeurs et des retraités est intacte.
Malgré le passage en force du texte de loi au Sénat, malgré les discours, répétés en boucle, sur son intransigeance affichée, malgré la mollesse et l'attentisme de l'intersyndicale, la volonté des salariéEs de faire échec à une loi inique est toujours aussi forte et son rejet par la population toujours aussi important.
Les provocations policières répétées, les réquisitions illégales de salariéEs, les menaces contre les grévistes, ne réussiront pas à entamer cette détermination. Le blocage de l'économie est à l'ordre du jour. Chaque jour, dans tout le pays, la grève est reconduite, des actions sont menées.
Seule la grève reconductible peut faire plier Sarkozy et son gouvernement et nous permettre de gagner. C'est de cela qu'il faut continuer à convaincre les personnels de l'éducation nationale (et au delà de notre secteur) pour être encore plus nombreux. Mieux vaut, en effet, perdre quelques jours de salaire que travailler deux ans de plus !
La Fédération Sud Éducation a d'ores et déjà déposé des préavis pour couvrir les personnels dès la rentrée des congés de la Toussaint.
La Fédération Sud Éducation appelle à amplifier le mouvement, à reconduire la grève, à développer les liens interprofessionnels et les solidarités entre les salarié-es des différents secteurs mobilisés et à organiser des assemblées générales de secteur ou d'établissement pour décider des suites de la lutte. Il faut étendre la grève à de nouveaux secteurs. La Fédération Sud Éducation appelle à participer - y compris durant les vacances - à toutes les actions interprofessionnelles décidées.
La Fédération Sud Éducation appelle à soutenir activement celles et ceux qui seraient victimes de la répression : dans les lycées, il faut s'opposer à toute sanction que l'on chercherait à infliger aux jeunes qui ont participé aux luttes.
C'est le blocage du pays qu'il faut organiser pour imposer le retrait de cette réforme injuste !