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lundi 11 octobre 2010 à 20h

2 parties : 1 2

Nuit Blanche à la Cité de l'Immigration - lundi soir à partir de 20h

Nuit blanche à la Cité de l'Immigration (porte Dorée):

Le contexe : lundi 11 octobre, le Ministère de l'Immigration reçoit les représentants des travailleurs sans papiers grévistes qui exigent que les engagements de régularisation pris en juin soient tenus.

Personnalités artistiques, intellectuelles, associatives, syndicales et politiques sont invitées à apporter leur soutien aux travailleurs et à exiger avec eux que le gouvernement tienne parole.

La présence de monde est déterminante au sortir de la réunion au Ministère à 17h30. Soit les nouvelles sont bonnes et on fait la fête ; soit elles sont moins bonnes, et la présence de monde pourra peut-être freiner les velléités d'évacuation du Ministère.

Photo de famille - lundi 11 octobre à 20h

Nuit Blanche à la Cité de l'Immigration - lundi soir à partir de 20h

RSVP 06 12 17 63 81

Richard MOYON, RESF

Source : http://www.educationsansfrontieres.org/articl...


Occupation de la Cité de l'Immigration (Paris 12)

Depuis jeudi, la Cité Nationale de l'Histoire de l'Immigration est occupée par plusieurs centaines de travailleurs grévistes sans papiers. Cet ancien musée des Colonies représente un symbole fort, cette mobilisation se déroule dans un contexte de lutte sociales et politiques très importantes avec la bataille sur les retraites.

Depuis 3 jours, l'occupation tient, mais il est à craindre une évacuation par les forces de l'ordre, qui auraient sans doute souhaité que l'action ne s'installe pas dans la durée.

Jeudi, les représentants syndicaux sont revenus du Ministère de l'Immigration, où ils ont rencontré quasiment tous les membres du Cabinet, à l'exception du Ministre, ainsi qu'un représentant de la préfecture de police de Paris. Ceux-ci ont entendu les revendications des grévistes, qui demandent la régularisation de l'ensemble des 6804 grévistes, via la délivrance d'un récépissé de 3 mois avec autorisation de travail (dans l'attente de la remise d'une carte provisoire de séjour, pas un récépissé valant dépôt de dossier). Le ministère n'a pas répondu à cette demande, il refuse pour l'instant de reconnaître la grève comme une activité salariée. Ses représentants ont dit qu'ils reviendraient avec des propositions en fin de semaine prochaine.

A leur retour, une AG s'est tenue dans la grande salle du musée, sous les fresques coloniales… Bernard Thibault accompagnait la délégation de la CGT, il a signifié son soutien à ce mouvement de grève, faisant le lien avec les mouvements sociaux actuels. Vendredi, Olivier Besancenot a pu prendre la parole devant les grévistes qui l'ont chaleureusement accueilli.

Bien que les grévistes soient relativement nombreux (environ 500) le rapport de force doit impérativement être renforcé. Il faudrait pour cela mobiliser l'ensemble des grévistes, pour qu'ils rejoignent le musée, mais aussi mobiliser largement les soutiens, en particulier les comités de soutien unitaire qui se sont montés en région parisienne depuis un an.

Il est évident que la mobilisation centrale est la bataille sur les retraites. La manifestation initiée par l'UCIJ le 16 octobre ne se tient plus avec l'appel des syndicats à manifester contre les retraites le 16 octobre. Il faut donc articuler notre soutien aux sans-papiers à la construction du rapport de force contre le gouvernement.

Le NPA apporte son soutien total aux centaines de travailleurs sans papiers, et aux syndicalistes, qui occupent actuellement le "musée de l'immigration" à Paris. Ce lieu, particulièrement bien choisi est le symbole même du colonialisme d'hier, et de la situation post-colonialequi règne aujourd'hui en Afrique.

La colère des travailleurs sans papiers est à la mesure de la duplicité de l'état français qui ne tient pas ses engagements. La plupart des 6200 travailleurs sans papiers qui pendant plusieurs mois ont mené une grêve exemplaire pour leur régularisation n'ont à ce jour reçu qu'une fin de non recevoir des autorités.

Foulant au pied ses engagements, le ministère du travail, tout comme celui de l'immigration, n'ont pas fait le moindre pas dans ce qui représentait une revendication à minima : l'harmonisation des critères de régularisation.

Ce gouvernement ne connait qu'un seul langage, celui du rapport de force !

Il est temps que la classe ouvrière, française et immigrée, avec et sans papiers lui signifie sa fin de contrat.

Dehors Woerth, Besson, Hortefeux, Sarkozy...

Régularisation de tous les sans papiers, liberté de circulation et d'installation !

Source : http://npa-paris11.over-blog.fr/article-occup...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/14404