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mardi 21 septembre 2010 à 19h

Réunion publique de rentrée - comité NPA de Sciences Po

Obtenir le retrait de la réforme des retraites, lutter pour un changement de société !

Alors que la crise du capitalisme fait encore sentir ses effets sur la majorité de la population et que les grands groupes privés - notamment les banques - recommencent à engranger les profits, le gouvernement Sarkozy a décidé de s'en prendre aux retraites des salarié-e-s. Une telle attaque est d'autant plus indécente que les scandales politico-financiers de l'été ont mis en pleine lumière les relations incestueuses entre l'UMP et la grande bourgeoisie.

Outre une soi-disant « fatalité démographique », c'est l'endettement public croissant qui justifierait non seulement des coupes dans le budget de l'Etat, mais qui imposerait aussi de travailler plus longtemps, jusqu'à 67 ans au minimum pour bénéficier d'une retraite à taux plein. Une telle réforme ne pourra aboutir qu'à abaisser le montant des pensions et contraindre les salarié-e-s à recourir à des caisses de retraite privées (véritable objectif du gouvernement et du patronat).

Qui a vidé les caisses de l'Etat depuis trente ans et qui en a profité ?

Qu'ils soient de gauche comme de droite, les gouvernements successifs ont depuis 30 ans creusé les déficits en accordant aux patrons des exonérations de cotisations sociales, des baisses d'impôts et des niches fiscales pour les plus riches, des aides directes et des crédits d'impôts pour renflouer les banques et les grands groupes, etc.

Dans le même temps, qu'ont-ils fait pour les 3 millions de mal-logé-e-s ? Rien. Au-delà des gesticulations présidentielles, ont-ils tenté de s'opposer aux licenciements et aux fermetures d'usine ? Pas le moins du monde. Au-delà, comment ne pas voir l'absurdité d'une politique visant à faire travailler plus et plus longtemps les salarié-e-s qui occupent un emploi, alors que la France compte environ 5 millions de travailleurs privé-e-s d'emploi ?

La seule solution : le partage du travail et des richesses

Les jeunes subissent de plein fouet ce chômage endémique, et l'on voudrait forcer les vieux à travailler plus longtemps pour des pensions de misère. La seule perspective juste et rationnelle, c'est le partage du travail et des richesses. C'est un problème de choix de société, pas une question technique. Or ce partage, ce n'est évidemment pas l'actuel gouvernement à la botte du Medef qui voudra l'imposer, mais pas plus un PS qui accepte l'idée qu'il faudrait travailler plus longtemps, et non prendre sur les profits.

Faire reculer ce gouvernement des riches impose de construire un mouvement d'ensemble des salarié-e-s (occupés, privés d'emploi ou à la retraite), et les jeunes doivent y prendre toute leur place car ce sont eux qui pâtiront le plus de cette réforme. Même s'il faudra sans doute bien plus pour obtenir le maintien de la retraite à 60 ans (à taux plein), le mouvement anti-CPE a montré en 2006 qu'on peut, par la grève et des manifestations de grande ampleur, imposer le retrait d'une réforme inique.

Plus profondément, c'est pour un changement de société et une alternative au capitalisme que milite le NPA. Nous vous invitons à venir en débattre lors de la réunion publique de rentrée du comité de SciencesPo, ouverte à tou-te-s, qui se tiendra mardi 21 septembre à 19h, en salle 13.

Réunion publique de rentrée

du comité NPA de SciencesPo

Mardi 21 septembre à 19h, salle 13

Source : http://npa-scpo.blogspot.com/2010/09/reunion-...
Source : message reçu des organisateurs le 18 septembre 17h

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/14060