samedi 6 novembre 2010 à 14h
https://paris.demosphere.net/rv/13671
Attention: cette manifestation est bien maintenue au départ de place d'Italie (et non pas République). Elle convergera avec la manifestation retraites au niveau de Bastille.
Source : message reçu le 5 novembre 11h
Source : message reçu des organisateurs le 24 octobre 14h
Source : http://mobilisationavortementnov2010.over-blo...
Manifestation nationale à Paris pour défendre le droit des femmes à disposer de leur corps
Avorter est un droit !
Mobilisons-nous toutes et tous pour le défendre
L'avortement est un droit fondamental des femmes gagné de haute lutte !
Droit à l'IVG menacé
Le droit à l'avortement est une liberté fondamentale pour les femmes. La liberté de disposer de son corps permet de faire ses propres choix de vie ; c'est un pas vers l'autonomie, c'est permettre aux femmes d'exister autrement qu'en tant que mères.
De 1975 à 2001, le droit à disposer de son corps n'a fait que progresser, grâce aux luttes menées par les femmes :
- 1975, loi Veil : les femmes obtiennent l'autorisation d'avorter.
- 1982 : les femmes obtiennent le remboursement de l'avortement.
- 2001, loi Aubry : les femmes obtiennent l'allongement du délai de 10 à 12 semaines, la suppression de l'obligation de l'autorisation parentale pour les mineures, la suppression de l'entretien préalable obligatoire, et la possibilité de choisir la technique d'avortement.
On pouvait donc penser qu'en 2001 le droit à l'avortement était enfin acquis !
Mais 9 ans plus tard, rien n'est acquis !
La loi de 2001 n'a jamais été appliquée dans son intégralité
La loi de 2001 représente une réelle avancée, mais elle est mal appliquée.
Certains établissements n'accueillent pas les femmes jusqu'à 12 semaines de grossesse. D'autres multiplient les obstacles à la prise en charge des mineures. Les femmes sans couverture sociale peuvent être obligées de fournir un chèque de caution. Les délais d'attente pour un avortement peuvent dépasser 3 semaines.
L'obligation des établissements publics d'organiser la pratique des avortements n'est pas respectée, alors qu'ils y sont tenus depuis 1979 : il n'existe aucune mesure contraignante ou incitative.
Les médecins pratiquant les avortements ne sont pas, dans la plupart des cas, remplacés quand ils partent ou prennent leur retraite : c'est l'occasion pour les directions d'établissements de restreindre ou d'arrêter la pratique de l'avortement.
Début 2010, l'Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) a dénoncé cette situation.
La loi Bachelot enterre l'hôpital public et l'avortement avec
La loi Bachelot restructure la santé publique avec pour seul objectif, la rentabilité économique.
- Les établissements de santé sont regroupés, avec pour conséquence la fermeture d'hôpitaux de proximité, la
fermeture de maternités, ou encore la fermeture de centres d'interruption volontaire de grossesse (IVG). - La tarification à l'activité, nouvelle méthode de financement des hôpitaux, incite les établissements à limiter ou à arrêter les actes chirurgicaux estimés non rentables, notamment la pratique des IVG.
- A chaque fermeture d'hôpital ou de services, les restructurations sont organisées avec perte de personnels soignants, concentration des activités, « travail à la chaîne ».
Cette politique est un recul considérable pour le droit des femmes à disposer de leur corps. C'est inacceptable.
:: Plus d'informations sur ce site : http://mobilisationavortementnov201... ::
Source : http://www.convergence-sp.org/spip.php?articl...
Source : http://mobilisationavortementnov2010.over-blo...
Manifestation nationale pour défendre le droit à l'avortement
Le Collectif National Droits des Femmes, le Mouvement Français pour le Planning Familial et l'ANCIC (Association Nationale des Centres d'Interruption de grossesse et de Contraception) appellent toutes celles et deux qui sont attachés au droit des femmes à disposer de leur corps à manifester à Paris
RDV le samedi 6 novembre, à Paris
Plus d'informations prochainement sur http://osezlefeminisme.fr
Manifestation nationale pour le droit à l'avortement - Paris
Avorter est un droit !
Mobilisons-nous toutes et tous pour le défendre
Le droit à l'avortement est une liberté fondamentale pour les femmes. La liberté de disposer de son corps permet de faire ses propres choix de vie ; c'est un pas vers l'autonomie, c'est permettre aux femmes d'exister autrement qu'en tant que mères.
De 1975 à 2001, le droit à disposer de son corps n'a fait que progresser, grâce aux luttes menées par les femmes :
- 1975, loi Veil : les femmes obtiennent l'autorisation d'avorter.
- 1982 : les femmes obtiennent le remboursement de l'avortement.
- 2001, loi Aubry : les femmes obtiennent l'allongement du délai de 10 à 12 semaines, la suppression de l'obligation de l'autorisation parentale pour les mineures, la suppression de l'entretien préalable obligatoire, et la possibilité de choisir la technique d'avortement.
L'avortement est un droit fondamental des femmes gagné de haute lutte !
On pouvait donc penser qu'en 2001 le droit à l'avortement était enfin acquis !
Mais 9 ans plus tard, rien n'est acquis !
La loi de 2001 n'a jamais été appliquée dans son intégralité
La loi Bachelot enterre l'hôpital public et l'avortement avec
Cette politique est un recul considérable pour le droit des femmes à disposer de leur corps. C'est inacceptable.
Mobilisation nationale
6 novembre 2010 à Paris RDV Place d'Italie à 14h
Premiers signataires: Ac !, Al, Anef, Assemblée Des Femmes, Association Droits Des Femmes Xxe, Atalante Vidéos, Attac, Chiennes De Garde, Cgt, Cndf, Coordination FranÇAise Du Lobby Européen Des Femmes, Collectif Féminin-Masculin De Vitry, Collectif De Pratiques Et Réflexions Féministes « Ruptures », Collectif National Contre Les Franchises, Collectif Pour La Réouverture Du Civg À Tenon, Convergence Services Publics, Coordination Des Comités De Défense Des HÔPitaux Et Maternités De Proximité, Coordination FranÇAise De La Marche Mondiale Des Femmes, Coordination Lesbienne En France, Cqfd-Fierté Lesbienne, Dal, Encore Féministes ! Europe Écologie-Les Verts, Fase, Fdfa, Fédération Santé Action Sociale Cgt, Fédération Sud Santé Sociaux, Féminisme Enjeux-ThéÂTre De L'Opprimé, Femmes Égalité, Femmes En Noir, Femmes Libres-Radio Libertaire, Femmes Solidaires, Fédération Nationale Solidarité Femmes, Fondation Copernic, Fsu, Gauche Unitaire, Intersyndicale Sdfe, Ligue Des Femmes Iraniennes Pour La Démocratie, Ldh, Les Alternatifs, Lmde, Lo, Maison Des Babayagas, Maison Des Femmes De Montreuil, Maison Des Femmes De Paris, Marches Européennes, Mix-Cité Paris, Mrap, No Vox, Npa, Osez Le Feminisme !, Pcf, Pg, Pluri-Elles Algérie, Ps, Rajfire, Réseau Féministe « Ruptures », Résistance Sociale, Sos Femmes Alternative, Unef, Unl, Union Syndicale Solidaires.
Mmanif 2-en-1 : défense de l'IVG et de l'hôpital public d'une part, des retraites et des droits sociaux d'autre part
Le chacun pour soi, ça marche pas ; nous c'qu'on veut, c'est le chacune pour toutes
Rendez-vous 14h Place d'Italie (devant la Mairie du 13e) vers Nation (via Bastille)
1. L'IVG c'est un droit, la réforme de l'hôpital public le met en danger
Avorter doit être possible et gratuit partout. Se soigner aussi. Comme pour les retraites, nous voulons un système de soins et de couverture sociale solidaire. Cela suppose, entre autres, le retrait des franchises médicales et l'abrogation de la loi HPST qui démantèle l'hôpital public.
Manifestation à 14h Place d'Italie vers Bastille pour rejoindre ensuite la manif contre la reforme des retraites.
L'ordre moral et le désordre libéral se renforcent mutuellement : balayons-les de concert !
d'infos sur la manif sur mobilisationavortementnov2010.over-blog.com
et sur le site d'Ensemble Pour une Santé Solidaire
2. Contre la réforme des retraites, pour plus de droits sociaux
Le Parlement a eu beau voté et les grandes centrales syndicales commencé à céder, la réforme des retraites n'en reste pas moins injuste et nos conditions de vie (logement, salaire, emploi, etc.) dégradées.
D'ailleurs des incendies continuent de s'allumer un peu partout (blocage de centres de tri des déchets, grève de personnels aériens, manifs étudiantes et lycéennes, ...) parce qu'il fait décidément trop froid. Continuons de le faire savoir.
Retrait du projet de loi sur les retraites. Le luxe pour touTEs. Maintenant.
Défendons le droit à l'avortement !
Pour la liberté de choix, Contre l'enfermement maternel, Défendons le droit à l'avortement !
Tract OLS
Manifestation à Paris le 6 novembre 2010, 14 h place d'Italie
EN FRANCE, environ 200 000 avortements sont pratiqués chaque année et 40 % des femmes y ont recours une fois dans leur vie. Après de longs combats féministes, l'avortement fut autorisé par la loi en 1975, remboursé à partir de 1982, et des améliorations ont été apportées en 2001 : allongement de la période légale de 2 semaines, annulation de l'autorisation pa- rentale pour les mineures, de l'entretien préalable pour les majeures, et de la loi qui qualifiait l'avortement de crime.
Avorter, c'est encore le parcours de la combattante
Les entretiens préalables sont toujours conseillés. Il n'est alors pas rare d'être reçu par des personnes qui prônent la mater- nité et essayent de dissuader les femmes d'avorter. Les départs à l'étranger sont toujours nombreux (plusieurs milliers par an) faute d'avoir trouvé une solution en France, car les délais sont toujours trop courts ! Ces voyages impliquent des pro- blèmes logistiques et financiers conséquents pour les plus dé- munies. Sans compter que de très nombreux hôpitaux ne pratiquent pas les IVG entre 10 et 12 semaines. La diminution du nombre de centres consécutive à la réforme de l'hôpital pu- blic ne permet pas le respect des délais : moins de médecins, c'est plus de d'attente !
Pour les mineures sans autorisation parentale, il peut être très compliqué de trouver un médecin ou un anesthésiste, car ceux-ci peuvent faire jouer une clause de conscience, qui concerne les interventions sous anesthésie générale (dans cer- tains centres, l'interruption volontaire de grossesse (IVG) est pratiquée uniquement sous anesthésie générale). La prévention et le suivi régulier des femmes se dégradent du fait de la disparition de la gynécologie obstétrique. Cela est ag- gravé par le manque de formation et d'intérêt des médecins généralistes.
L'érosion concrète de l'accès et des conditions de l'IVG mon- tre que rien n'est gravé dans le marbre et que la lutte pour dé- fendre et élargir ce droit est toujours d'actualité. Depuis quelques années, nous devons également faire face à une attaque idéologique des anti-avortement, qui tentent de remettre ce droit en cause, via l'introduction d'une reconnais- sance d'un statut du foetus.
La rentabilité contre l'émancipation
La casse des services IVG est notamment la conséquence de l'application d'une logique de rentabilité économique dans le secteur de la santé, qui se traduit à la fois par la baisse du nom- bre d'hôpitaux, et par la limitation d'actes "non-rentables" en leur sein.
Cette casse joue de fait contre la maîtrise de leur corps par les femmes, et donc contre leur autonomie. Dans les faits ou dans la loi, empêcher l'IVG équivaut à mettre la vie des femmes en danger. Chaque année, dans le monde, 70 000 femmes meu- rent des suites d'IVG clandestines et des centaines de milliers d'autres devront supporter des blessures graves.
Stop à la culpabilisation !
La culpabilité des femmes qui avortent ou ont avorté est tou- jours d'actualité. Cette culpabilité est relayée par un mari, un médecin, un grand frère, un parent, un copain, etc. Combattre pour la défense de son droit plein et entier à la contraception et à l'IVG, c'est, pour une femme, revendiquer la libre disposition de son corps.
L'équation "fille = femme hétérosexuelle en devenir = future mère = ménagère" est encore trop d'actualités. Pour nous, cette équation est une construction sociale aliénante, et une gros- sesse non désirée est un problème à résoudre. La lutte histo- rique pour l'avortement n'a pas seulement été une demande légaliste, mais est aussi passée par une réappropriation de connaissances et de savoir-faire, avec, par exemple, les actions du Mouvement pour la libération de l'avortement et de la contraception (MLAC), pratiquant des avortements (et aussi des accouchements) hors du cadre médical officiel.
Pour poursuivre ou retrouver cet élan émancipateur, inscrivons la lutte pour le droit à l'avortement dans le cadre d'une réappro- priation de la contraception par les femmes (mais aussi par les hommes, dont le désintérêt est trop souvent total), ainsi que dans l'interrogation de nos sexualités.
Nos corps, nos vies, nos choix !
Avortement, contraception, libres, gratuits et accessibles !
Ressources
- Révolution sexuelle et mouvement de libération des femmes à Genève (1970-1977), Julie de Dardel, Antipodes, 2007.
- Avorter. Histoires des luttes et des conditions d'avortement des années 60 à aujourd'hui, collectif IVP, Tahin Party, 2007.
- Contraceptions mode d'emploi, Martin Winckler, 3e édition, J'ai lu, 2007.
- "Comment nous en venons à avorter (nos vies sexuelles)", Christine Delphy, Le Monde, 22 octobre 2000.
- Regarde elle a les yeux grand ouverts, film de Yann Le Masson, 1980, 90 minutes (sur l'expérience du MLACd'Aix-en-Provence).
- Cas libres, émission grenobloise de libre antenne sur les questions de corps, d'amour et de sexualité, sur Radio kaléidoscope (97FM), tous les jeudis de 20 h à 21 h, n° du studio : 04 76 09 09 09, site : cas-libres.poivron.org.
- Planning Familial : 01 42 60 93 20 - 0 800 803 803
Avorter est un droit, mobilisons-nous toutes et tous pour le défendre
Manifestation nationale
6 novembre 2010 à Paris
Rendez-vous Place d'Italie à 14h
(La convergence se fera avec la manifestation Retraites à hauteur de Bastille) mobilisationavortementnov2010.over-blog.com
OLS-Paris
21ter, rue Voltaire - 75011 Paris
site : http://offensive.samizdat.net courriel : ols. paris@no -log.org
Émission "Offensive sonore" tous les 15 jours le vendredi de 21 à 22H30 sur Radio Libertaire (89.4 FM en Région parisienne)
Source : message reçu le 3 novembre 11h