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samedi 19 juin 2010 à 15h

Appel de sos soutien ô sans papiers

SOS SOUTIEN Ô SANS PAPIERS exige la libération immédiate de son porte-parole Abou NDIANOR et le départ du gouvernement de Brice HORTEFEUX.

Une nouvelle fois, la police « républicaine » a tendu un traquenard à Abou Ndianor, porte-parole de l'association SOS SOUTIEN Ô SANS PAPIERS depuis l'appel qu'il a lancé en décembre 2007 alors qu'il était interné au Mesnil-Amelot.

Abou a ainsi lancé la plus formidable campagne contre l'internement des étrangers que ce pays ait connu. Son action, relayée par les sans papiers en lutte et de nombreux soutiens, a permis une prise de conscience de l'opinion publique jusque là anesthésiée par la propagande des médias officiels qui présentaient les « centres de rétention » comme d'aimables annexes du Club Méd. Seule l'entrée en piste de la CGT a permis de détourner pendant quelques temps l'attention des véritables problèmes dans une tentative pitoyable de promotion de l' « immigration choisie » par les « partenaires sociaux ».

Par contre, SOS SOUTIEN Ô SANS PAPIERS tend à démentir avec la plus extrême énergie les allégations malveillantes qui attribuent à Abou ou à d'autres membres de l'association la responsabilité voire la paternité de l'incendie du camp d'internement de Vincennes.

Le ministre délateur HORTEFEUX a commis le délit de dénonciation calomnieuse en désignant le 4 août 2008 à la vindicte populaire et judiciaire Rodolphe NETTIER, président de SOS. Les sept hauts magistrats de la Cour de Justice de la République se sont couvert de déshonneur en classant sans suite la plainte déposée par les victimes alors que l'infraction était parfaitement constituée. La Cour européenne des droits de l'homme a été saisie afin que les délinquants ministériels ne puissent plus dans l'avenir opérer en toute impunité.

SOS SOUTIEN Ô SANS PAPIERS maintient plus que jamais son mot d'ordre de fermeture immédiate et définitive de tous les « centres de rétention » au moment où va ouvrir au Mesnil-Amelot le plus grand centre d'internement pour adultes et enfants jamais conçu en France depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

HORTEFEUX, qui déclarait naguère à propos du régime de Vichy : « on en a ras le bol de cette histoire du passé », vient d'oser souiller la mémoire de Jean MOULIN dont il a eu le toupet de saluer le combat contre le racisme.

Chacun sait pourtant bien qu'un préfet qui oserait s'inspirer de l'exemple de Jean MOULIN plutôt que de celui de René BOUSQUET serait immédiatement sanctionné. Il ne s'en est pas encore trouvé…

Brice HORTEFEUX a été le premier ministre de l'immigration et de l' « identité nationale ». Il est aussi le premier ministre de l'histoire de France a avoir été condamné pénalement pour des propos racistes. Est-ce un hasard ?

Il est difficile de savoir s'il a été dans sa jeunesse membre ou sympathisant du GUD comme beaucoup le prétendent mais il est certain que l'action du ministre HORTEFEUX s'inspire plus des valeurs « identitaires » que de celles de l'antiracisme.

Peut-on admettre que le ministre de l'intérieur utilise les ressources de l'appareil d'Etat pour assouvir une vengeance personnellle à l'égard d'un membre d'une association qui a déposé plusieurs plaintes contre lui, la dernière en date étant une constitution de partie civile dans l'affaire initiée par le MRAP qui a abouti à sa récente condamnation pénale pour avoir commis l'infraction d'injure raciste ?

Abou NDIANOR doit être libéré, régularisé et honoré comme il le convient pour avoir osé se dresser contre l'arbitraire.

Brice HORTEFEUX doit quitter le gouvernement et être rendu à l'Auvergne.

Peut-on admettre qu'un combattant de la liberté soit retenu dans une geôle au même moment où l'auteur de multiples propos racistes se pavane sous les ors ministériels ?

Face à cette situation intolérable, SOS SOUTIEN Ô SANS PAPIERS lance un appel à la lutte en reprenant les mots exacts utilisés il y a vingt-cinq ans par Georges Guingouin, premier maquisard de France, libérateur de Limoges, dans son appel lancé à l'occasion du 41ème anniversaire de la bataille du Mont Gargan :

« En 1985, j'en appelle aux hommes et aux femmes à l'âme généreuse pour que dans un sursaut moral, une nouvelle Résistance commence afin que la France reste le pays des Droits de l'Homme. La flamme de la Liberté ne doit pas s'éteindre ! ».

Le 18 juin 2010

Rassemblement simultane a rennes devant le CRA

Et à paris place Beauvau samedi 19 juin 2010 a 15 h

  • Regularisation de tous les sans-papiers
  • Arret des expulsions
  • fermeture des camps d'internement
  • liberte de circulation et d'installation pour tous

Source : message reçu le 18 juin 09h
Source : liste de diffusion zpajol, reçu le 18 juin 09h

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/13593