thème : sexisme
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samedi 26 juin 2010 à 14h

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Marche des fiertés - "gay pride"

Trajet / Parcours: Le cortège partira dès 14h de la place du 18 juin 1940 (Montparnasse), puis rejoindra la place de la Bastille, en passant par les boulevards Montparnasse, Saint-Michel et Saint-Germain, le pont de Sully, et le boulevard Henri IV.

A toute fin utile, précisons que le public ne sera pas cantonné derrière des barrières. Toute personne à pied est autorisée - et même vivement encouragée - à se joindre au cortège à la suite des chars !

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http://marche.inter-lgbt.org/IMG/png/parcours2010.png

Source : http://marche.inter-lgbt.org/spip.php?article...


Marche des fiertés

La marche des fiertés ou "gay pride" est organisée chaque année pour dénoncer les discriminations qui persistent dans notre société.

Venez nombreuses et nombreux !

Source : http://osezlefeminisme.fr/evenement/2606-marc...


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Marche des Fiertés

Union syndicale Solidaires

LGBT : les droits de toutes et tous sont les droits de chacun-e !

L'organisation syndicale Solidaires, fidèle aux valeurs de justice et d'égalité qu'elle défend, s'engage, lutte et dénonce toute forme de discrimination, et notamment celles fondées sur l'orientation sexuelle, le statut assigné de genre, ou sur le statut sérologique des salarié-e-s.

Dans les entreprises, les administrations, les établissements publics ou les collectivités territoriales, Solidaires s'engage également à défendre toute personne victime de discriminations et refuse tout comportement équivoque, insultant ou stigmatisant, sur le lieu de travail ou ailleurs.

En tant que syndicalistes, nous pensons que c'est par l'action collective, par les actions syndicales, que ces discriminations doivent être dénoncées et combattues, qu'elles émanent des patrons, de la hiérarchie, ou de toute personne de l'entreprise.

C'est collectivement, qu'il faut imposer des droits, en obtenir de nouveaux et refuser tout comportement homophobe, lesbophobe ou transphobe. Tel est aussi notre engagement syndical.

Visibles Égaux et Solidaires

A Paris les lesbiennes, les gays, les bis et les trans ont la liberté de manifester dans les rues, se tenir par la main ou s'embrasser. Néanmoins ce geste d'amour naturel n'est pas toujours bien accepté.

Il reste un programme éducatif à mettre en place, à destination des plus jeunes, pour éviter les préjugés et faire réellement changer les mentalités.

Dans certains pays européens, comme en Russie en Pologne ou en Serbie, les marches des fiertés sont interdites ou violemment réprimées.

Dans le monde, ce sont encore 80 états qui condamnent l'homosexualité, et dans une dizaine de pays la sanction prévue est la peine de mort.

Les exemples ne manquent pas !!

Le kiss-in organisé le 14 février 2010 a dû être déplacé à Saint Michel, bien que prévu sur le parvis de Notre Dame, sous la pression des groupes de catholiques d'extrême droite.

La récente polémique sur le documentaire « le baiser de la lune » montre à quel point un simple documentaire, crée pour susciter le débat parmi les enfants et éduquer à l'altérité, remet en selle les comportements homophobes de la droite, Christine Boutin et Luc Chatel en tête.

Faut-il rappeler les propos homophobes de députés UMP déclarant que l'homosexualité était inférieure à l'hétérosexualité ? Et les effusions homophobes lors du vote sur le pacs en 1999 ?

Et les agressions transphobes, notamment celle de comédiennes trans, du film « mourir comme un homme », agressées à Paris en ce mois de mai 2010, du simple fait d'être trans et visibles.

Etc…

Au regard de l'histoire du mouvement LGBT, et des mouvements sociaux en général, les droits se gagnent par les luttes, la construction d'un rapport de force collectif, politique ou syndical. Les droits LGBT ont été conquis de haute lutte, depuis des décennies. Solidaires se battra pour les garder, les faire avancer, les améliorer, en tant que syndicalistes, au quotidien, dans nos lieux de travail.

Marches forcées ?

des droits entre homos et hétéros. Malgré un nombre toujours aussi important de participant-es, le coté festif et tolérant de ces manifestations est systématiquement mis en avant, quant aux revendications, elles sont soigneusement oubliées, enterrées ou édulcorées.

Force est de constater que, depuis 2002 et le retour de la droite décomplexée aux affaires, les gouvernements successifs n'ont rien fait pour donner satisfaction aux revendications d'égalité civile. La seule avancée est fiscale : concernant le PACS, l'automatisation de la déclaration d'impôts commune est effective dès le premier jour de sa signature.

Faut-il avoir de l'argent, un certain standing social pour pouvoir être gay, lesbienne ou trans ?

Faut il être cadre sup', suivre les standards de la mode gay ou lesbienne pour pouvoir avoir sa place dans le « milieu » parisien ?

Faut il avoir sa tronche en couv' des magasines de la « communauté », dans les photos de soirées branchées pour « en être » ?

Chacun-e doit pouvoir vivre son genre, sa sexualité comme il l'entend, quels que soient ses origines, son statut social, son apparence physique.

Ne laissons pas le « marché » forger nos identités !


Des lois contre les discriminations à connaître et à faire respecter

L'article 225-1 du code pénal stipule « constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques en raison de leur sexe.... de leurs moeurs, de leur orientation sexuelle » L'aggravation des sanctions, lorsque les crimes et délits sont commis en raison de « l'orientation sexuelle de la victime ».

L'article L1132-1 du code du travail prévoit notamment qu'aucune personne « ne peut être écartée d'une procédure de recrutement, de l'accès à un stage ou à une période de formation », « aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire »…. « En raison de son origine, de son sexe, de ses moeurs, ou de son orientation sexuelle (…) ».

Enfin l'article 6 de la loi 83-634 portant droits et obligations des fonctionnaires précise « qu'aucune distinction directe ou indirecte ne peut être faite entre les fonctionnaires en raison de leur orientation sexuelle… »

Des lois existent, la HALDE est un outil qui doit être saisi pour les faire respecter. Cependant, cette institution a ses limites politiques et juridiques concernant les personnes trans : en effet, elle ne reconnaît pas la transphobie en tant que discrimination.

L'entreprise, l'administration, les lieux de travail en général sont des endroits où les oppressions se font jour. La discrimination est leur qualification juridique. Combien de personnes LGBT en général doivent supporter au boulot les rumeurs, les sous entendus ?

Une victime, surtout si elle est isolée, aura toujours des difficultés à faire valoir ses droits, prouver des agissements quotidiens, pas forcément écrits, qui amènent à une situation de discrimination dans l'entreprise. Solidaires porte ce combat pour l'égalité et souhaite le faire par l'action syndicale, en affirmant le droit de chacun à l'indifférence et à l'égalité des droits.

Solidaires porte ce combat, de manière unitaire, pour faire respecter les droits et la vie privée de chacun-e, mais aussi combattre les comportements LGBTphobes parmi nos directions, nos hiérarchies, nos collègues....


Solidaires exige :

  • L'égalité des droits en matière civile (accès au mariage)
  • La reconnaissance par les administrations et la HALDE de la transphobie en tant que discrimination pleine et entière
  • Des droits égaux en matière de filiation (reconnaissance intégrale du deuxième parent, accès à l'adoption et à la procréation médicalement assistée), de transmission des biens, et ce, quel que soit le statut de communauté de vie (mariage, pacs, concubinage)
  • L'égalité des droits sociaux quelle que soit la communauté de vie : couverture sociale, congés communs, congés liés à la filiation, pensions de réversion,...
  • L'égalité des droits pour les personnes trans : dépsychiatrisation, respect des choix de vie et d'identité
  • La transformation du congé de paternité en congé de parentalité, permettant au deuxième parent, quel qu'il/elle soit, de s'occuper de son enfant
  • Le droit d'asile pour tous les LGBT discriminés dans leur pays d'origine
  • La mise en place par l'éducation nationale de programmes de sensibilisation et d'éducation sur le respect de la vie sexuelle et affective de chacun

Source : http://www.solidaires.org/article31177.html


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Marche des fiertés LGBT : sida, ça plombe l'ambiance

Communiqué de presse Act-UP - lundi 21 juin 2010

« sida, ça plombe l'ambiance », c'est le slogan que portera Act Up-Paris lors la marche des fiertés LGBT samedi 26 juin. Act Up-Paris souhaite ainsi interpeller la communauté LGBT sur son silence face au sida et sur les difficultés que rencontrent les séropositifVEs, pour l'enjoindre à davantage de combativité et de solidarité.

sida : le silence plombe l'ambiance

Aujourd'hui à Paris, 1 pédé sur 5 vit avec le VIH et 7,5 % des pédés deviennent séropos chaque année[1]. Quant aux trans, aucun chiffre alors que cette communauté est particulièrement touchée ! Ces données alarmantes - dont sont responsables les pouvoirs publics et les errements des politiques de prévention, mais aussi la démobilisation de la communauté LGBT - ne semblent guère émouvoir personne. Ce déni face à la réalité fait le jeu de l'épidémie.

sida : ça plombe la vie

Avec les progrès thérapeutiques, le sida tue certes moins vite. Mais il tue encore et ne se guérit pas. Les infections et les traitements accélèrent le vieillissement. Les malades sont davantage exposéEs aux risques d'infarctus, de cancers précoces, d'encéphalites, de cirrhoses… Les effets secondaires des trithérapies sont lourds : fatigue extrême, perte de libido, diarrhées, complications cardio-vasculaires, fractures, transformation de la silhouette, etc. UnE malade sur 5 fait une tentative de suicide[2].

Beaucoup de malades vivent dans la précarité. Les franchises médicales, le forfait à 1 euro et la hausse du forfait hospitalier augmentent sensiblement les frais des malades. L'Allocation Adulte Handicapé (696€/mois maximum) est largement en deçà du seuil de pauvreté. Victimes de discriminations, dans leur entourage, dans leur travail, dans leur vie quotidienne, ils et elles sont souvent isoléEs.

c'est le sida qui plombe l'ambiance, pas nous !

Act Up-Paris participera à la Marche des Fiertés pour contribuer à bâtir :
- une communauté LGBT plus responsable face aux questions de prévention et de lutte contre le sida ;
- une communauté LGBT plus solidaire à l'égard de celles et ceux qui sont touchéEs par le VIH ;
- une communauté LGBT plus combative pour faire taire l'homophobie et lutter pour l'égalité des droits.

Le samedi 26 juin, soyons fierEs d'être trans, pédé, gouine, bi ; fierEs de lutter contre le sida ; marchons avec Act Up-Paris.

Source : message reçu de Act-UP Paris le 21 juin 18h


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Pour l'égalité des droits : mariage et adoption sans discrimination

Communiqué de la LDH :

La Ligue des droits de l'Homme apporte son soutien à la Marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans, qui se tiendra le 26 juin 2010 à Paris.

Elle invite chacune et chacun à y participer pour affirmer, ensemble, le refus des discriminations dont sont encore victimes trop de femmes et d'hommes en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre.

Parce qu'il en va de l'égalité des droits, la France, à l'instar d'autres pays européens, doit enfin s'engager en faveur du mariage et de l'adoption sans discrimination en raison de la sexualité du ou des demandeurs, une revendication que la LDH porte depuis 2001.

La lutte contre les discriminations doit à la fois s'appuyer sur des sanctions fermes des actes et propos homophobes, sur le soutien aux victimes par l'accès plus large à des lieux d'écoute et de soutien, particulièrement pour les adolescent(e)s, et enfin sur l'éducation aux différentes sexualités au sein de l'Education nationale.

La LDH refuse la disparition annoncée de la Halde, autorité indépendante reconnue, que le gouvernement voudrait voire diluée dans le futur Défenseur des droits. L'installation de cette nouvelle structure, confuse et sans moyens, marquerait un grave recul dans la lutte effective contre l'homophobie au sein des entreprises, des administrations ou encore dans l'accès au logement.

Dans de trop nombreux pays du monde, l'homosexualité est encore un délit ou un crime puni de sanction, pouvant aller jusqu'à la peine de mort : il est urgent d'obtenir l'abrogation universelle des lois homophobes, conformément à la déclaration présentée aux Nations unies en 2009. La France doit d'être exemplaire en la matière, en permettant l'accueil des personnes menacées en raison de leur homosexualité ou transsexualité, accompagné d'une véritable politique de l'asile fondée sur les droits de l'Homme.

Comme l'origine, le sexe, l'appartenance religieuse ou encore le handicap, l'orientation sexuelle ou l'identité de genre ne peuvent justifier ni violence ni rejet. C'est une évidence à défendre chaque jour et partout.

Source : http://ldh92sud.over-blog.com/article-pour-l-...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/13286