thème : écologie
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jeudi 24 juin 2010 à 9h30

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Rassemblement lors de la réunion des 130 élus du comité syndical du Sedif

Tous et toutes a Choisy le roi le 24 juin

le 24 juin à l'Usine d'eau de Choisy le Roi

Nous avons appris hier par courriel du SEDIF que la séance tant attendue du 24 juin, la bien nommée pour ou contre Véolia, n'aura pas lieu comme prévu initialement à la Maison de l'Amérique Latine, mais bien comme d'habitude, à l'usine Edmond Pépin de Choisy Le Roi, site classé Vigipirate.

Outre l'accès difficile de l'usine, contrairement à la centralité de la Maison de l'Amérique Latine à Paris, l'usine ne permet pas au public d'être dans la même enceinte que les élus, et les citoyens sont donc relégués dans un petit espace au rez-de-chaussée, d'où ils peuvent admirer sur un écran les débats, frasques et envolées lyriques de leurs élus.

Il serait fort malvenu de mettre ce changement de lieu, décidé in extremis, sur le compte d'une quelconque frilosité de l'exécutif du SEDIF, ni de mettre cette décision en rapport avec les articles et nombreux commentaires des activistes d'ultragauche mettant en accusation le processus d'appel d'offre liant le SEDIF et son cher délégataire attitré Véolia.

Non, il ne faut y voir que des convenances matérielles, les fauteuils de Choisy-le-Roi sont bien plus confortables.

J'appelle donc tous les citoyens, usagers, élus, attentifs à la gestion de l'eau à se rendre à Choisy Le Roi afin de suivre les débats, à défaut de s'asseoir sur des sofas, et à vivre en direct la décision qui engagera peut-être notre syndicat dans la gestion privée pour 12 ans…….. A rebours de l'Histoire.

La COORDINATION eAU ILE-DE-FRANCE appelle les usagers d'Île-de-France

à se rassembler le 24 juin prochain à 9h30 devant le Comité syndical du SEDIF,
(à l'usine Edmond Pepin, 2 Av Guynemer, Choisy-le-Roi.

ACCES: RER C, direction C2, C4, C6, C8 arrêt Choisy-le-Roi)

Pour continuer à se faire entendre!


La Coordination Eau IdF se réjouit de la mise en place effective d'une gestion publique directe de l'eau

à Paris depuis le 1er janvier 2010.

Cela ouvre la perspective d'un grand service public de l'eau à l'échelle de toute la région, garantissant à tous les usagers la même qualité et les mêmes tarifs qu'à Paris (aujourd'hui le tarif de l'eau est 2,93 €/m3 à Paris alors qu'il peut aller jusqu'à 5,92 €/m3 dans les communes du SEDIF*).

*Syndicat des Eaux d'Ile-de-France, qui distribue l'eau potale dans 144 communes de la région parisienne.

Alors qu'au SEDIF justement rien ne va plus !

Les élus apprennent par la presse la reconduction de VEOLIA comme délégataire plus d'un mois avant qu'ils aient à se prononcer ! La chambre régionale des comptes critique sévèrement le dispositif choisi, évoquant « une comptabilité tronquée ». Le retrait de la nouvelle communauté d'agglomération Est Ensemble qui représente 10% des usagers du SEDIF, montre que la gestion de M. SANTINI menace l'existence même du syndicat.

L'UFC Que Choisir avait dénoncé des « surfacturations » de 85 à 90 millions d'EUROS sur un contrat annuel de 350 millions. Les audits officiels du SEDIF ont reconnu qu'il était possible de réaliser 40 à 45 millions d'EUROS d'économies chaque année. Ce sont des sommes énormes.

La Coordination Eau Île-de-France exige le remboursement des sommes indûment perçues par VEOLIA, au minimum 200 millions d'EUROS pour les cinq dernières années. Elle exige une baisse conséquente du tarif de l'eau, de l'ordre de 30 à 40%, avec une première tranche gratuite et une tarification progressive.

COORDINATION eAU ILE-DE-FRANCE

19 rue du Monument,

94500 Champigny-sur-Marne

www.eauidf.blogspot.com

contact: eauiexdf@hotmaexil.fr

Source : http://www.acme-eau.org/Reunion-des-130-elus-...


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Une annonce sans surprise : Veolia remporte le marché un mois avant la décision officielle !

L'annonce du choix de Veolia comme délégataire du SEDIF par le journal Les Echos, intervient au lendemain d'une émission télévisée sur la pollution de l'eau où la multinationale ne s'est pas montrée très convaincante sur ses compétences dans ce domaine. S'agit-il alors de rassurer les actionnaires dans la crainte d'une nouvelle chute en bourse du titre ?

L'entreprise a accumulé une dette de 19 milliards d'euros... En tout cas, c'est la première fois qu'un opérateur annonce plus d'un mois avant la décision officielle qui interviendra le 24 juin, qu'il a remporté le marché !

Ce n'est pas une surprise tant la collusion entre le SEDIF et Veolia est patente. Une anecdote en dit long : en juillet 2008, M. Santini, président du SEDIF écrit à toutes les communes sur papier à entête de Veolia !

L'annonce prématurée va-t-elle encore fragiliser une procédure qui depuis le début se déroule dans la précipitation et l'opacité ?

Le 11 décembre 2008, le vote sur le choix de principe entre régie publique et délégation, de service publique, tel que le veut la loi Sapin, a été escamoté. C'est d'ailleurs l'objet d'un recours de la Coordination Eau Île-de-France devant le tribunal administratif de Paris, dont le jugement devrait être rendu début juin.

Le cahier des charges a été adopté en avril 2009 dans des conditions rocambolesques (les délégués ont eu une semaine pour feuilleter le volumineux document au siège du SEDIF, sous la surveillance d'un membre du personnel). Depuis les délégués n'ont plus eu aucune information. Et aujourd'hui, ils apprennent le résultat dans la presse. Si j'étais élu, je crois que cela m'énerverai un peu ! Il y a un problème démocratique aigu : le président et ses affidés du bureau concentrent un pouvoir exorbitant.

Le comité syndical n'est qu'une chambre d'enregistrement !

Quel est le périmètre du SEDIF ? Personne ne peut dire si le retrait de la communauté d'agglomération Est Ensemble, qui représente 9 communes et 400 000 habitants soit 10% du SEDIF, sera définitif. Mais d'ores et déjà, on voit que la gestion non consensuelle de M. Santini menace l'existence même du SEDIF.

L'UFC Que Choisir avait dénoncé des "surfacturations" de 85 à 90 millions d'euros sur un contrat annuel de 350 millions. Les audits officiels du SEDIF ont reconnu qu'il était possible de réaliser 40 à 45 millions d'euros d'économies chaque année. Ce sont des sommes énormes. La Coordination Eau Île-de-France exige le remboursement des sommes indûment perçues par Veolia, au minimum 200 millions d'euros pour les cinq dernières années. Elle exige une baisse conséquente du tarif de l'eau, de l'ordre de 30 à 40%. Elle appelle les usagers d'Île-de-France à se rassembler le 24 juin prochain à l'usine du SEDIF de Choisy-le-Roi pour continuer à se faire entendre !

Jean-Claude Oliva

président de la Coordination Eau Île-de-France

Source : http://attac92clamart.free.fr/autre/spip.php?...


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Déclaration de Presse du groupe d'élus du SEDIF

« Pour une réelle gestion publique de l'eau en Ile de France »

La décision d'attribution à Veolia du contrat du Sedif ne semble plus faire beaucoup de doute aujourd'hui.

C'est quand même une surprise pour un certain nombre d'élus, qui pensaient que la décision serait prise pas les délégués lors du Conseil Syndical du 24 juin.

Les élus qui tout au long de la procédure se sont battus pour que la gestion du Sedif soit réalisée en régie publique viennent de décider de s'organiser en se structurant en groupe à l'intérieur du comité syndical du Sedif. Vous trouverez en annexe la déclaration constitutive de ce groupe qui sera officialisée le 24 juin avec l'annonce des membres du groupe.

Nous demandons aussi que la surfacturation de Veolia au-cours de ces dernières années ne soit pas amnistiée par le nouveau contrat et que les 40 à 80 Millions d'euros annuellement facturés indûment aux usagers leur soient remboursés. Nous ferons des propositions sur ce sujet avant le 24 juin.

Déclaration constitutive du groupe d'élus

« Pour une réelle gestion publique de l'eau en Ile de France »

L'eau, bien commun de l'humanité, ne peut et ne doit être considérée et traitée comme une marchandise. C'est la raison pour laquelle, en France, la production et la distribution de l'eau potable est une compétence régalienne déléguée aux communes.

Afin de garantir la qualité, la pérennité et l'accessibilité à tous de cette ressource essentielle à la vie, nous considérons que ce service au public, doit l'être dans le cadre d'une gestion publique, afin de s'assurer que ces exigences sont remplies :

  • La qualité, car il ne saurait être question de transiger sur la sécurité sanitaire, et il nous apparaît que cette exigence est contradictoire avec la notion même de rentabilité.
  • La pérennité et la préservation de la ressource doit être prioritaire et entre donc en contradiction avec un système marchand ou le bénéfice est directement proportionnel à la quantité vendue
  • L'accessibilité à tous passe par un prix justifié, et calculé en toute transparence.

Dans le cadre du débat engagé au SEDIF pour la gestion de la fin du contrat de délégation, nous avons argumenté et agit pour un retour à une véritable gestion publique en régie. La majorité des élus du syndicat en ont décidé autrement, dans un processus dont la transparence et la rigueur continuent à nous interroger.

Quelques semaines avant la décision définitive lors d'un vote le 24 juin prochain, le moins que l'on puisse dire c'est que tout se passe sans que les délégués des communes aient un minimum d'information.

L'annonce que le vote décisionnel prévu le 20 mai 2010 est repoussé au 24 juin est fait par un communiqué du président le 9 mars, il faudra attendre un mois (courrier du 7 avril) pour que celui-ci en informe les délégués du Sedif. Enfin, ce 18 mai 2010, il est quasiment confirmé que le contrat sera attribué à Véolia, le seul des soumissionnaires avec lequel la mise au point du contrat final se poursuit.

Dans ces conditions, et dans la poursuite de nos engagements, nous avons décidés de nous organiser en un groupe politique d'élus au sein du Sedif.

Ce groupe se donne comme objectif de continuer à agir pour la gestion publique de l'eau dans le périmètre du Sedif, de s'opposer à tout ce qui va dans le sens opposé, à surveiller, à contrôler et à dénoncer publiquement tout ce qui nous apparaîtra contraire à la gestion publique et transparente.

Notre groupe continuera à exiger que les brevets déposés par le délégataire restent la propriété du Syndicat, que des véritables décisions soient prises pour rendre l'eau accessible à tous et enfin que le scandale du tarif dégressif accordé aux gros consommateurs cesse.

Notre groupe continuera à demander à ce que les surcoût liés à la surfacturation dans le contrat précédent soient remboursés aux usagers, et proposera à tous ceux qui dans les autres services de distribution de l'eau en Ile de France partagent le même point de vue de travailler ensemble afin d'aller vers une réelle gestion publique d l'eau en Ile de France

Source : http://www.acme-eau.org/Declaration-de-Presse...


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Communiqué du NPA 94 :

L'eau, un bien commun à reconquérir


Jeudi 24 juin, le SEDIF (Syndicat des Eaux d'Ile de France) qui regroupe plus de 140 communes (dont Choisy, Vitry, Orly etc..) et concerne plus de 4 millions d'usagers s'apprête à « voter » la reconduction du contrat avec Veolia (ex Compagnie Générale des eaux). En fait, dans l'esprit du Président du SEDIF maire UMP d'Issy-les-Moulineaux, tout est déjà plié : la reconduction du contrat a été annoncé par voie de presse il y a plusieurs semaines. En décembre 2008, le SEDIF avait déjà voté le maintien de la délégation de service public grâce à une majorité de délégués de droite aidée par une douzaine de délégués de gauche. L'alternative aurait été le retour à une gestion publique de l'eau comme c'est le cas dans la plupart des pays et dans plus de 20% des communes et villes en France.

Le NPA soutient l'initiative de la coordination eau Ile de France d'un rassemblement le 24 juin à 9h30, 2 avenue Guynemer devant l'usine des eaux de Choisy où doit se dérouler le vote.

Pour le NPA :

  • Il est temps d'en finir avec plus de 85 ans de délégation à la Générale des Eaux renommée Vivendi, puis Veolia . Ce groupe a réalisé et continue de faire des milliards de bénéfice sur le dos des millions d'usagers d'Ile de France et ailleurs . Récemment, l'UFC Que Choisir a épinglé Veolia et le SEDIF pour 90 millions d'€ de sur facturation . Les villes ou regroupements de communes qui sont passées en gestion publique font baisser le prix de l'eau d'au moins 20% , limitent les gaspillages et augmentent la qualité.
  • Les communes en particulier celles de gauche devraient se regrouper et quitter ensemble le SEDIF pour gérer la distribution de l'eau en régie publique intercommunale. Viry- Chatillon est en train de le faire, la communauté de communes Est Ensemble ( Montreuil, Bagnolet, Les lilas, …...) réfléchit soit à une sortie du SEDIF soit à un branchement sur Paris.
  • A terme, il faut nationaliser les grands groupes français de l'Eau ( la Saur, Veolia et Suez) et constituer un grand service public de l'eau
  • L'eau est un bien commun, indispensable à la vie : aujourd'hui en France moins de 20% de l'eau est consommé à usage domestique ; les grands industriels et gros céréaliers bénéficient de tarifs dégressifs : nous proposons une logique inverse sociale et écologique : la sur taxation pour les gaspilleurs et la gratuité pour les 40 premiers litres nécessaires quotidiens par usager.

www.npa94.org

contact npa94.org

Rendez-vous des militants et sympathisants du NPA le jeudi 24 juin à 8h au RER Choisy

Source : http://www.npa94.org/spip.php?article273

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/13285