jeudi 27 mai 2010 à 14h
Manifestation "Emploi, salaires, retraite !"
https://paris.demosphere.net/rv/13121
Trajet / parcours: départ 14h de Denfert-Rochereau, en direction de Bastille
rendez-vous particuliers:
- 10h - assemblée générale des grévistes du 92 nord - Bourse du travail de Gennevilliers
- 13h - Malakoff - départ collectif place du 11 novembre à Malakoff
- 14h - universités / recherche - RdV: ballon Enseignement Sup.-Recherche
- autres rendez-vous à venir
Source : http://www.cgteduccreteil.org/spip.php?articl...
Source : http://cgteduc93.free.fr/
Source : http://92.snuipp.fr/spip.php?article1046
Emploi, salaires, retraites !
Jeudi 27 mai 2010, grève et manifestation
14h00 de Denfert-Rochereau vers Bastille
Les organisations syndicales régionales CFDT, CGT, FSU, SOLIDAIRES, UNSA s'associent à l'appel de leurs organisations nationales à faire de la journée du 27 mai une grande journée de mobilisation, pour les salaires, l'emploi, les retraites.
Elles invitent leurs organisations respectives dans les entreprises et les localités à se rencontrer, pour décider, avec les salariés, des modalités à mettre en œuvre pour la réussite de cette journée en leur proposant partout d'avoir recours à la grève et de participer aux manifestations.
Les organisations syndicales régionales appellent les salariés et les organisations qui ne sont pas encore engagés dans cette bataille qui concerne un enjeu de société et de solidarité à contribuer à élargir les dimensions unitaires.
Rassemblés et unis, nous pouvons mettre en échec les projets du gouvernement et du Medef. Nous pouvons gagner de réelles avancées sur les salaires et l'emploi, les conditions de départ à la retraite tout en conservant l'âge légal de départ à 60 ans.
Elles appellent à réussir une grande journée le 27 mai et à participer à la manifestation régionale, à Paris, de la Place DENFERT ROCHEREAU à LA BASTILLE à 14 heures.
Journée nationale de mobilisation le 27 mai
Emploi, salaires, retraite : tous mobilisés, rassemblés et exigeants !
Communiqué commun des organisations syndicales : CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA
Dans un contexte économique et social caractérisé par une situation de l'emploi dégradée, des difficultés de pouvoir d'achat et une aggravation des conditions de travail pour de nombreux salariés, dans le public et dans le privé, en France et en Europe, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA réaffirment que la sortie de crise passe par des politiques publiques en faveur d'une relance économique intégrant la satisfaction des besoins sociaux.
Avant même que le Président de la République ne réunisse un "sommet social" le 10 mai 2010, le Premier ministre annonce un gel des dépenses de l'Etat pour les 3 ans à venir. Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA condamnent cette annonce et considèrent que la réduction des déficits ne peut être envisagée sans assurer la cohésion sociale et la réduction des inégalités, en particulier par une fiscalité plus redistributive.
Donner la priorité à l'emploi stable, améliorer les salaires et le pouvoir d'achat, réduire les inégalités, réorienter la fiscalité vers plus de justice sociale, investir pour l'emploi de demain par une politique industrielle prenant en compte les impératifs écologiques et par des services publics de qualité restent nos objectifs communs.
Concernant les retraites, elles rappellent que l'emploi "en quantité, en qualité et qualifié, reconnu et valorisé" doit devenir une priorité dans les entreprises et les administrations pour redonner du sens au travail, à la société toute entière. C'est une source de financement incontournable pour assurer le devenir et la pérennité de notre système de retraites par répartition basé sur la solidarité intergénérationnelle. Une plus juste répartition des richesses, la réduction des inégalités, l'égalité entre les Femmes et les Hommes au travail s'imposent aussi pour garantir à tous un bon niveau de vie à la retraite. L'âge légal de départ en retraite à 60 ans doit être maintenu. La pénibilité du travail doit être reconnue et ouvrir des droits à un départ anticipé à la retraite.
La concertation en cours, le calendrier extrêmement serré imposé n'offrent pas une qualité de dialogue social acceptable pour répondre à un tel enjeu de société, d'autant que les seuls éléments de la réforme proposée restent le recul de l'âge légal de départ à la retraite et l'allongement de la durée de cotisation dans un cadre budgétaire constant.
Pour toutes ces raisons et dans un cadre unitaire, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA appellent les salariés, les retraités, les jeunes et les privés d'emploi à une journée nationale de mobilisation le jeudi 27 mai 2010 pour interpeller ensemble les pouvoirs publics, tous les employeurs et peser sur les choix à venir.
Elles appellent l'ensemble de leurs organisations à se rencontrer pour décider, dans les entreprises et lieux de travail, d'actions unitaires de haut niveau donnant lieu à des grèves et des manifestations interprofessionnelles dans les territoires.
Source : http://cgteduc93.free.fr/?Les-organisations-s...
Source : http://www.solidaires.org/article30774.html
Pourquoi faire grève le 27 mai ?
SUD-éducation 92
Le gouvernement, dans la continuité des attaques précédentes sur le système de retraite, refusant de s'attaquer aux profits faramineux des actionnaires, entend une nouvelle fois faire payer les travailleuses et les travailleurs : remise en cause de la retraite à 60 ans, forte diminution des pensions, voilà le projet du gouvernement et du patronat !
Le Conseil d'Orientation des Retraites estime qu'en 2050 le besoin de financement des régimes de retraite serait de 115 milliards d'euros. Mais le bénéfice des seules entreprises du CAC 40, uniquement pour les années 2007 à 2009, c'est … 212 milliards d'euros.
Arrêtons de payer pour les riches, en 2009, plus de 100 milliards pour les banques et 47 milliards de profits pour les entreprises du CAC 40. Aujourd'hui, sur fond de "crise grecque", pour "calmer les marchés" et "sauver" l'euro 750 milliards et pour nous, la rigueur : suppression de postes, gel des salaires... Et on nous dit qu'il n'y a pas d'argent pour nos salaires et nos retraites !
Nos revendications sur les retraites :
- 37,5 annuités de cotisation maximum pour tous,
- âge de départ à taux plein à 60 ans sans décote au plus tard,
- suppression des inégalités homme/femme,
- garantie d'un taux de remplacement minimum de 75% sur les 6 meilleurs mois pour tous
La lutte des classes existe, et le patronat avec ses alliés du gouvernement, du FMI et de la Commission Européenne la mène très efficacement. Et si on inversait la tendance ? Toutes et tous ensemble en lutte !
TOUS ET TOUTES EN GREVE ET MANIFESTATION LE JEUDI 27 MAI !
MANIFESTATION A PARIS :
14H PLACE DENFERT ROCHEREAU !
Retraites : grève le jeudi 27 mai
Sud éducation
L'intersyndicale nationale (Cgt, Cfdt, Fsu, Unsa, SUD-Solidaires) appelle à une nouvelle journée de grève sur la question des retraites, des emplois et des salaires le jeudi 27 mai.
Sud éducation, conscient que la question des retraites est fondamentale, ne peut qu'appeler à un mouvement qui vise à sauvegarder le système des retraites par répartition. Pour autant, nous sommes conscients que cette intersyndicale nationale est bancale, car y participent aussi des syndicats qui ne sont pas contre l'allongement de la durée de cotisation. De ce fait, rien n'est affirmé clairement dans les revendications... C'est donc une unité factice qui nous est proposée et qui volera en éclats dès que la question des revendications se posera.
Nous sommes convaincus que le problème du financement des retraites n'existe pas si on prend en compte les gains de productivité et le transfert des richesses de la rémunération du travail vers le capital. Ce n'est pas une question démographique : c'est un choix de répartition des richesses et de plein emploi. Le patronat et son gouvernement, fers de lance de l'idéologie libérale, veulent revenir sur toutes les conquêtes sociales issues du Conseil National de la Résistance pour augmenter leurs profits. Pour ce faire, ils diminuent les salaires et s'attaquent au montant des retraites.
SUD Éducation n'est pas dupe : Sarkozy, grand « saigneur », va faire son tour de passe-passe : on pourra partir à la retraite à 60 ans, mais avec trois fois rien !! Il faudra donc continuer à cotiser après 60 ans pour espérer une retraite à taux plein. Et je fais mine de faire participer les revenus du capital, pour vous faire avaler la pilule.
Nous ne pouvons l'accepter ! Et nous ne pourrons nous inscrire longtemps dans une intersyndicale qui irait dans ce sens !
Il faut, comme le demande Solidaires, revendiquer clairement :
- Le retour aux 37,5 annuités pour avoir une retraite à taux plein. (privé et public)
- L'indexation des pensions sur les salaires.
- Le calcul sur les 10 meilleures années dans le privé, sur les 6 derniers mois du traitement de base dans le public sans les primes et les heures supplémentaires.
- La garantie d'un revenu représentant 75% du salaire. Pas de retraite inférieure au SMIC.
- La suppression de toutes les décotes.
- Le droit de partir à la retraite à 60 ans (55 ans pour les travaux pénibles et les régimes spéciaux).
- La validation (sans rachat) des périodes de chômage, d'étude et de stage dès 18ans. Pour cela, il faut la création d'un revenu socialisé au moins égal au SMIC, pour tous les jeunes en formation.
- Augmentation des salaires et interdiction des licenciements dans les entreprises qui dégagent des bénéfices.
- Arrêt des exonérations de cotisations sociales.
C'est dans ce sens que nous appelons tous les travailleurs à se mettre en grève le 27 mai !
Mais une grève de 24 heures va-t-elle suffire ?
Plusieurs millions de grévistes du public et du privé sur des questions liées aux retraites, à l'emploi et aux salaires, c'est clairement une affirmation du refus de payer la crise. Notre force le 27 mai aura des conséquences sur le niveau des attaques du projet de loi sur les retraites que le gouvernement prépare. Beaucoup de grévistes et de manifestants le 27 mai, c'est indispensable pour travailler à une suite et construire un rapport de force pour imposer d'autres choix. Réussir une journée de grève n'est pas suffisant, mais c'est indispensable pour créer les conditions d'un mouvement plus long, pour gagner. Nous avons toujours dit lors des dernières manifestations et dans les réunions intersyndicales que nous pensons nécessaire de construire les conditions d'un affrontement majeur. Cela s'appelle la grève générale.
C'est ensemble que nous devons réfléchir à un système qui soit véritablement équitable, où chacun participe selon ses ressources.
Que ceux qui sont en activité prennent en charge les plus âgés (qui ont déjà eux-mêmes pris en charge la génération précédente) nous paraît profondément juste.
La solidarité intergénérationnelle est un vrai choix de société.
Fédération des Syndicats SUD Étudiant
Pour defendre nos retraites : tous dans la rue le 27 mai
Depuis plusieurs mois une vague de rigueur s'abat sur l'Europe. La course au profit et à la spéculation dans laquelle s'enferment les Etats européens a déjà conduit plusieurs d'entre eux à mettre en place des plans visant à réduire les dépenses publiques. Ainsi, la Grèce se voit aujourd'hui forcée de contracter un emprunt sous condition de rigueur, entraînant entre autres le gel des pensions de retraites et d'importantes baisses de salaire pour les fonctionnaires… Une situation qui sert de prétexte au gouvernement français pour justifier de sa prochaine réforme des retraites et plus largement sa politique d'austérité. La retraite une affaire de jeunes ! Alors qu'Eric Woerth, ministre du travail affirmait il y a quelques semaines : « Je veux dire aux jeunes de 20 ans que c'est justement pour eux que nous faisons cette réforme », nous dénonçons l'hypocrisie d'une situation où ce qui est mis en place au nom des jeunes se fait une nouvelle fois sans eux, et surtout contre eux. C'est pourtant sur nous que reposera le financement des retraites à l'avenir, et nous qui subirons toute modification du système actuel. C'est donc en tant que jeunes que nous défendons le droit pour toutes et tous à une retraite de haut niveau à 60 ans pour tous, et financée par répartition. A l'inverse, le gouvernement tente de nous imposer la double peine de voir reculer notre âge de départ en retraite par les effets cumulés de l'allongement de la durée de cotisation et du recul de l'âge d'entrée dans la vie active, et de devoir renoncer à une retraite à taux plein faute d'avoir pu cotiser suffisamment longtemps.
Alors que le gouvernement vient de rendre public un premier document d'orientation confirmant la perspective du recul de l'âge légal de départ en retraite, nous affirmons notre volonté d'agir ensemble dans les prochains mois pour défendre le système de retraites par répartition fondé sur la solidarité, et le maintient de l'âge légal à 60 ans. Nous exigeons du gouvernement qu'il renonce à l'allongement de la durée de cotisation, et nous associent aux discussions en cours.
Le gouvernement ne peut aborder le débat sur les retraites sans l'avis des générations directement concernées par cet enjeu social majeur : les jeunes d'aujourd'hui !
Une autre réforme est possible, et surtout nécessaire ! Le gouvernement ne peut prétendre vouloir « sauver » le système solidaire par répartition, et refuser d'aborder les véritables enjeux : garantie du taux de remplacement, allongement des études et de la période d'insertion professionnelle, chômage, inégalités femmes-hommes. Le gouvernement tente en effet d'imposer l'allongement de la durée de cotisation comme seule perspective, et élude la question centrale de la répartition des richesses qui depuis 20 ans ne cesse de se faire au profit du capital et au détriment des salaires. Alors que notre pays n'a jamais été aussi riche, il n'est pas acceptable que l'allongement de la durée de la vie soit synonyme de régression sociale. Les précédentes réformes menées par la droite en 1993 et 2003 ont pourtant prouvé leur inefficacité : elles ont eu comme conséquences de voir baisser le niveau pension et d'augmenter les inégalités entre les retraités (notamment les inégalités femmes-hommes).
Allonger la durée de cotisation ? Pour nous, c'est non ! Pourquoi cet acharnement à reculer l'âge de départ en retraite quand le chômage des jeunes explose ? L'augmentation des besoins de financement est une chance qu'il faut saisir en mettant en place de nouveaux moyens de financement : taxation des stocks options et des revenus financiers, suppression du bouclier fiscal et des exonérations de cotisations patronales, élargissement de l'assiette des cotisations. Si de nouvelles ressources doivent être immédiatement mobilisées, une véritable politique de l'emploi et de revalorisation salariale est indispensable pour apporter les recettes nécessaires à la pérennité de notre système de retraite solidaire.
Le système de retraites doit prendre en compte l'évolution de la société ! Nous réclamons des réformes qui garantissent nos droits sociaux, et nous souhaitons faire évoluer le système pour mieux prendre en compte l'évolution de la société. L'allongement de la durée des études et de l'âge moyen d'accès à un emploi stable (27 ans), ainsi que le taux de chômage chez les jeunes (1 sur 4), conduisent ces derniers à commencer à cotiser plus tard que par le passé.
Nous exigeons :
- la validation des années d'études et de formation dans le calcul des annuités ouvrant droit à la retraite, afin d'offrir à chaque jeune la garantie de pouvoir étudier sans être inquiété par son avenir, même lointain ;
- la validation des périodes de stages, intégrée dans une véritable règlementation contraignante (rémunération à 50% du SMIC dès le premier mois, reconnaissance et encadrement dans la formation) ;
- la validation des périodes d'inactivité forcée, permettant la prise en compte de la situation des jeunes en insertion pour qui l'enchaînement de stages, CDD, temps partiels, intérim, ou chômage les conduit à accumuler des droits à retraite très incomplets.
Pour toutes ces raisons, 19 organisations de jeunesse se sont rassemblées autour d'un appel « Les retraites, une affaire de jeunes ! » afin de les sensibiliser aux enjeux de ce débat. Nous appelons à la création de comités jeunes locaux pour faire entendre partout nos revendications, et inciter les jeunes à participer aux initiatives de mobilisation.
Après la première étape du 1er mai, faisons entendre la voix de la jeunesse, participons à la journée de manifestation du 27 mai !